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Nouveauté dans le secteur : Un ministre délégué pour l’Agriculture saharienne

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  • Nouveauté dans le secteur : Un ministre délégué pour l’Agriculture saharienne

    Par bouzid chalabi -4 janvier 20202
    Une évaluation des actions prises jusqu’ici pour impulser le développement de l’agriculture dans le Grand-Sud algérien fait ressortir de piètres résultats, voire même un constat d’échec, mis à part de rares niches de réussite. Un état des lieux que compte changer le nouveau président de la République Abdelmadjid Tebboune à travers la mise en place d’un ministre délégué chargé de l’agriculture saharienne, à savoir Fouad Chahat, qui occupait jusqu’ici le poste de directeur général de l’Institut national de recherche agronomique d’Algérie (INRAA). Faut-il comprendre que cette initiative témoigne que le secteur de l’agriculture saharienne va faire l’objet d’un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics et ainsi rendre l’investissement dans le secteur plus accessible et tout à la fois au bénéfice du pays et des populations locales. A propos d’investissements, il faut dire que le Grand-Sud s’y prête pour y mener des agricultures intensives. Ce dont envisagent de nombreux porteurs de projets dans le secteur pour peu que les entraves administratives et autres soient levées. Un chantier que devra à lancer le ministre délégué afin que le développement de l’agriculture saharienne puisse devenir une réalité de terrain et non pas une ambition affichée sans exécution. Et pourtant, au vu du montant sans cesse croissant de notre facture d’importation en denrées alimentaires, n’est-il pas devenu urgent de passer à l’action ? D’autant plus que des expériences tentées jusqu’ici dans ces contrées ont prouvé que l’on peut tirer des rendements à l’hectare appréciables dans les cultures du blé dur, de plantes fourragères nécessaires aux besoins alimentaires des vaches laitières et des produits maraîchers. En effet, il a été démontré que l’intensification de ces productions dans le sud du pays est possible par l’extension des surfaces emblavées. Ce qui pourrait réduire considérablement les importations de blé dur et de poudre de lait et d’exporter des volumes importants de produits maraîchers et de fruits. Mais pour ce faire, il y a lieu, comme l’ont souvent argumenté de nombreux experts agronomes, dorénavant de miser sur l’investissement privé massif car il peut jouer le rôle de locomotive dans le but de passer à des taux de production supérieurs. Autrement dit, c’est en tout cas, selon des experts, un moyen de faire un saut significatif en matière d’augmentation de la production agricole saharienne. Dans cette perspective, faut-il rappeler que l’ex-directeur général de l’INRA avait avancé, lors d’un séminaire,
    « qu’il est nécessaire que la recherche scientifique soit mise à profit pour élaborer une stratégie exclusive à l’agriculture saharienne ».
    Cela étant, et devant une facture d’importation de denrées de consommation sans cesse croissante, l’agriculture saharienne est appelée à devenir plus performante. Et cela relève de la volonté des pouvoirs publics seuls à même de faciliter l’investissement dans ce secteur. Un chantier dont l’exécution sera à la charge du ministre délégué de l’Agriculture saharienne. Chantier qui doit connaître un rythme accéléré car le pays n’est plus en mesure d’assurer le financement de ses importations en biens de consommation. En somme, il y a lieu de miser sur la croissance de la production agricole là où existent des potentialités, c’est-à-dire dans le Grand-Sud. D’autant plus que c’est à partir de cette région que le taux de croissance de la production agricole nationale a de grandes chances de connaître une ascension rapide. Maintenant, il s’agira donc de booster l’investissement. Du pain sur la planche pour le ministre.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    les cachirou nous la font " a l'alzeimer"

    Commençons par demander a saidanni ou est le caisse pour les hauts plateaux avant de creer un autre fond a detourner.

    Commentaire

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