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France: 60eme année de la mort de Camus

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  • France: 60eme année de la mort de Camus

    Alber Camus fut quelqu'un d'intriguant et peu probe.Notamment en acceptant le Prix nobel de la littérature contraiement à Sartre qui avait décliné une telle récopense en raison des exactions de l'armée française en Algrie.

    - Robert Zaretsky : « La compréhension qu’avait Camus de la rébellion offre de précieuses perspectives sur la nature du Hirak »

    Pour l’historien, qui s’exprime dans une tribune au « Monde », il se pourrait bien que Camus n’ait pas plus été un indécrottable romantique que ne le sont les hommes et les femmes qui participent au Hirak, et adhèrent à la même notion paradoxale de la révolte.

    Ce début d’année marque le soixantième anniversaire de la mort d’Albert Camus. L’accident de voiture qui lui coûta la vie le 4 janvier 1960 sembla aussi marquer la disparition d’une certaine idée de la politique, fondée sur l’impératif et les implications de la rébellion. Au cours de la décennie précédente, Camus ne s’était pas contenté de développer l’idée dans les œuvres qui forment ce que l’on appelle le « cycle de la rébellion » – La Peste, Les Justes et L’Homme révolté –, il l’a également défendue alors qu’un bain de sang submergeait son Algérie natale.

    Et pourtant l’émergence et la résistance du Hirak, le mouvement de protestation actuel en Algérie, révèlent la résilience remarquable de cette même idée. En fait, la compréhension qu’avait Camus de la rébellion offre de précieuses perspectives à la fois sur la nature du Hirak et sur les défis auxquels il est confronté.

    Un acte qui se définit par la mesure

    En 1960, Camus en était arrivé à se sentir comme un étranger en Algérie. Ses efforts pour trouver un terrain d’entente entre les colonialistes français et les nationalistes algériens lui avaient attiré les sarcasmes et la méfiance des uns et des autres.

    Les générations suivantes d’intellectuels algériens – ainsi que des critiques anglo-américains, comme Edward Saïd ou Conor Cruise O’Brien – considérèrent qu’au mieux le lauréat du prix Nobel [littérature, 1957] était un colonisateur plein de bonnes intentions dont les nobles sentiments ignoraient les réalités brutales de la colonisation française.

    A Alger, même des amis proches, comme Charles Poncet (1909-1995) déploraient que Camus soit victime d’« illusions romantiques » nourries par son refus d’accepter le verdict de l’histoire.

    Or il se pourrait bien que Camus n’ait pas plus été un indécrottable romantique que ne le sont les hommes et les femmes qui participent au Hirak. Ils adhèrent à la même notion paradoxale de la révolte – à savoir que c’est un acte qui se définit par la mesure. A la différence de la révolution, la révolte s’impose ses propres limites, elle requiert la vigilance constante de ceux qui la pratiquent.

    Comme l’écrit Camus dans L’Homme révolté : « Plus la révolte a conscience de revendiquer une juste limite, plus elle est inflexible. Le révolté exige sans doute une certaine liberté pour lui-même ; mais en aucun cas, s’il est conséquent, le droit de détruire l’être et la liberté de l’autre… La liberté qu’il réclame, il la revendique pour tous ; celle qu’il refuse, il l’interdit à tous. »

    Le Monde.fr
    Dernière modification par rago, 04 janvier 2020, 23h02.

  • #2
    Tu as tout faux.

    Alber Camus fut quelu'un d'introgant et peu probe. otament en acceptant le Prix nobel de la littérature contraiement à Sartre qui avait décliné une telle récopense en raison des exactions de l'armée française en Algrie.
    Rien à voir ! Absolument rien à voir le refus du prix Nobel de Sartre avec la guerre d'Algérie.
    Voilà comment ce dernier le motivait:
    "un écrivain qui adopte une position politique, social ou littéraire ne devait agir qu'avec ses propres moyens".

    Albert Camus méritait le prix Nobel. La Peste et l'Étranger, c'est de la très grande littérature.
    Il n'était pas, comme chacun sait, favorable à l'indépendance de l'Algérie, mais ca ne fait pas de lui quelqu'un de peu probe. Camus a été même l'honnêteté incarnée.

    Quant à Robert Zaretsky, il dit n'importe quoi.
    Dernière modification par Bachi, 04 janvier 2020, 21h11.

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    • #3
      " Rien à voir ! Absolument rien à voir le refus du prix Nobel de Sartre avec la guerre d'Algérie.
      Voilà comment ce dernier le motivait:
      "un écrivain qui adopte une position politique, social ou littéraire ne devait agir qu'avec ses propres moyens"."


      Mais bien sûr que J.P. Sartre avait décliné le Prix Nobel pour cause des exactions de l'armée française en Algérie.

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      • #4
        motifs du refus, selon les spécialistes

        "Il avait deux raisons de fond qui sont authentiques. D'abord il avait peur d'être enterré de son vivant avant d'avoir terminé son oeuvre. Il appelait cela le baiser de la mort", dit à l'AFP André Guigot, philosophe spécialiste de Sartre.

        "L'autre aspect c'est qu'il avait bâti sa pensée sur la critique de toutes les institutions, qu'il considère comme mortifères. Il refuse d'être dépossédé de lui-même, d'avoir à remercier", ajoute-t-il.
        ...............

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        • #5
          primo, les 2 premières phrases est de de rago lui même et non pas du Monde, fut il un beau torchon français, rago adore nous enfumer loooooooooooool

          secundo, je ne sais pas quoi penser de ceci :

          entre la justice et ma mère, je choisi ma mère !
          ok tout est dit

          tout le reste est littérature, le nobel de cela seulement; mais de la paix, qu'il aille au diable ! il ne la mériterait surement pas;, mais paix à son âme malgré tout, je ne suis pas rancunier

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          • #6
            les 2 premières phrases est de de rago lui même
            Évidemment, vu le nombre de fautes dans une seule phrase.

            tout le reste est littérature, le nobel de cela seulement; mais de la paix, qu'il aille au diable ! il ne la mériterait surement pas
            il ne méritait pas le Nobel de la paix ?

            Évidemment, pas...

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            • #7
              Cette année, je l'ai paraphrasé pour souhaiter la bonne année aux miens :

              « Je voudrais bien l'an prochain réduire ma vie à l'essentiel, autant que possible, et vous êtes dans cet essentiel ». Albert Camus, lettre à René Char.
              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
              Socrate.

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              • #8
                Quand Bush père en faisait un allié.
                L’Étranger confortait George Bush dans sa guerre en Irak, il s’est identifié à Meursault tuant un Arabe par mesure préventive.

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