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Le président Tebboune préside aujourd’hui son premier Conseil des ministres : L’Exécutif Djerad à l’œuvre !

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  • Le président Tebboune préside aujourd’hui son premier Conseil des ministres : L’Exécutif Djerad à l’œuvre !

    Par NAZIM BRAHIMI -4 janvier 2020
    reporters.dz

    C’est aujourd’hui que sera réuni pour la première fois en Conseil des ministres sous la présidence du chef de l’Etat, le gouvernement d’Abdelaziz Djerad installé hier. Moralisation de la vie publique, lutte anti corruption, mise en cohérence de l’appareil économique, pour ses premiers pas sur le terrain, d’importants dossiers attendent la nouvelle équipe exécutive.

    Le Gouvernement Abdelaziz Djerad, dont la composante a été annoncée jeudi, entamera aujourd’hui son travail avec la tenue du premier Conseil des ministres sous la présidence du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
    Il est donc attendu à ce que ce gouvernement élabore son plan d’action, lequel sera présenté à nouveau au Conseil des ministres pour adoption avant sa présentation au Parlement.
    Autrement dit, l’Exécutif Djerad se met à l’œuvre pour remettre en marche une gestion à minima des affaires publiques depuis plusieurs mois alors que l’exigence citoyenne ne cesse de s’exprimer sous diverses formes.
    Cette étape du Conseil des ministres a été précédée, samedi, par les cérémonies d’installation des nouveaux membres du gouvernement, que dirige depuis le 28 décembre dernier Abdelaziz Djerad, qui a fait part, dès sa désignation, de la nécessité de rétablir la confiance entre le citoyens et les autorités.
    « Nous sommes aujourd’hui devant un défi majeur qui consiste en le recouvrement de la confiance en notre société», a-t-il affirmé après avoir été reçu par le premier magistrat du pays le jour de sa nomination. Le Conseil des ministres d’aujourd’hui, très significatif à plus d’un titre, marquera le début d’un
    « mandat » pour un gouvernement sur qui repose la difficile mission de répondre aux urgences du pays.
    Le président de la République n’a pas caché, dans ce sens, son ambition de relancer dans les plus brefs délais la machine économique en misant sur les secteurs prioritaires, agriculture et industrie notamment, mais aussi en comptant sur l’économie numérique. Ce créneau compte désormais son ministère dédié à la micro entreprise, aux start-up et à l’économie de la connaissance et dont la gestion a été confiée à Yassine Djeridene.
    L’urgence de mettre sur rail l’économie nationale, en lui imprimant une nouvelle orientation et de nouveaux outils d’encadrement, a été évoquée de façon explicite par le porte-parole officiel de la présidence de la République Belaïd Mohand à l’annonce du staff gouvernemental.
    « La composition du gouvernement se veut le lancement du changement économique en Algérie, conformément aux promesses faites par le Président de la République durant sa campagne électorale et affirmées dans son discours à la nation lors de son investiture », a-t-il souligné. Les ministres du gouvernement Djerad semblent, si l’on se fie aux déclarations faites lors de leur installation, mesurer la difficulté de la tâche dont ils viennent d’hériter.

    Faire face à une situation « difficile »
    M. Raouya, qui effectue son retour au ministère des Finances en succession de Mohamed Loukal, n’a pas eu recours à l’allusif ni à l’euphémisme pour faire état d’une situation « difficile » qui l’attend dans ce secteur névralgique. Mais pour lui et « avec la conjugaison des efforts de tout un chacun, il est possible de dépasser la période actuelle, d’assurer les opportunités de progrès au pays et de répondre aux exigences des citoyens ». Le premier argentier du pays a estimé, à cet effet, que « le programme du président Tebboune, caractérisé par une complémentarité entre les différents secteurs, se veut une nouvelle période qui exige de tous les cadres dévoués de ne ménager aucun effort en vue de réaliser la prospérité et le progrès en Algérie». En matière de gouvernance, M. Raouya s’est engagé à « être à l’écoute de tous les avis et à tirer profit des différentes expertises ».
    Pour sa part, le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, a situé, d’emblée, le défi du secteur qui consiste « à mettre en place une politique pour permettre aux richesses et potentialités nationales de s’intégrer définitivement dans la chaîne industrielle avec des filières existantes afin de se passer du recours à l’importation des intrants ». Il a mis, par la même occasion, « la capacité des cadres » du ministère à mettre en place cette « nouvelle vision », relevant qu’il s’agit d’une « nouvelle ère qui s’ouvre » et que de nouvelles institutions, dorénavant pérennes, permettraient d’atteindre l’objectif de la relance du secteur ».
    De son côté, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, a mis d’abord, en avant, sa volonté de travailler avec l’ensemble des acteurs pour « donner un nouveau souffle au secteur de la communication ». Il a abordé, ensuite, la nécessité de trouver « des solutions aux problèmes professionnels, matériels et organisationnels à même de lui permettre d’accomplir sa noble mission de diffusion de l’information objective et d’être au diapason des exigences de l’heure et des développements que connaît le pays ». En plus de cette mission de mettre de l’ordre dans le secteur, M. Belhimer a hérité également du poste de porte-parole du gouvernement. Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chemess-Eddine Chitour, dont la nomination fait l’unanimité au sein des universitaires, a mis l’accent sur la nécessité de réhabiliter l’Université algérienne. Il a évoqué, lors de son installation, l’urgence de « jeter les passerelles de la coopération et la coordination entre l’Université et la société pour lui permettre de s’acquitter pleinement de ses missions, dont la proposition de solutions adéquates aux problèmes soulevés ». Il a relevé par ailleurs l’importance de « réfléchir aux méthodes de prise en charge efficace des étudiants, dont le nombre devrait avoisiner, à l’horizon 2030, les 3 millions, et ce à travers la réunion des conditions propices à l’accompagnement des étudiants dans leurs études ». Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a fait part, quant à lui, dès sa prise de fonction, d’une situation «très difficile » dans le secteur. « Il faut réussir le défi de changer l’image de ce secteur », a-t-il déclaré, ce qui traduit un aveu des professionnels quant au marasme qui prévaut dans la gestion du secteur. Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a fait part de sa volonté à « ne ménager aucun effort pour trouver des solutions efficientes aux problèmes du secteur en collaboration avec tous les cadres et les travailleurs de l’Education, les partenaires sociaux et les parents d’élèves ». Il a insisté sur l’impératif de rétablir la confiance entre les acteurs du secteur, un message qui intervient au moment où la reprise des classes ne s’annonce pas dans la sérénité notamment pour le cycle primaire.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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