L’Algérie a conclu trois contrats pour l’achat de Su-57, Su-34 et Su-35 avec 14 appareils pour chaque modèle, a indiqué le site algérien Menadefense, en renforçant ainsi sa coopération militaire avec la Russie
L’Algérie va acquérir de la part de la Russie des chasseurs furtifs Su-57, devenant ainsi le premier client à qui le constructeur Sukhoi exportera ce fleuron de l’aviation de combat de 5e génération, indique le site algérien d’information militaire Menadefense. Par ailleurs, le média précise que l’Armée de l’air algérienne a également signé deux autres contrats portant sur l’achat de bombardiers de type Su-34, dont elle est le premier client également, et des appareils de domination aérienne Su-35.
Ainsi, Menadefense indique que la décision d’acquérir 14 Su-57 a été prise l’été dernier après la visite d’une délégation algérienne au salon aéronautique MAKS de Moscou. Selon lui, lors de cette visite, la délégation algérienne conduite par le général major Hamid Boumaïza, commandant de l’Armée de l’air, a examiné dans les plus infimes détails le chasseur en question. Le général Boumaïza, ancien pilote de MiG-29, a même été un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur, ajoute la même source, précisant que ces accords devraient être achevés en 2025.
Par ailleurs, le média indique que les Forces aériennes algériennes ont conclu deux autres contrats relatifs à l’acquisition de 14 bombardiers à long rayon d’action Su-34 et de 14 appareils de domination aérienne Su-35. Deux autres contrats en option pour l’achat de Su-34 et Su-35 avec 14 appareils chacun également ont été signés dans le but de remplacer les avions qui seront retirés de la flotte de l’Armée de l’air dans les prochaines années, précise la même source.
En 2025, l’Armée de l’air algérienne sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un autre de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Elle a également en sa possession deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers, rappelle le média, soulignant que la formation des pilotes se fera avec des Yak-130.
Un impact stratégique
Dans un entretien accordé au site Sputnik, proche des autorités russes, Akram Kharief, expert des questions sécuritaires et de défense et rédacteur en chef et éditeur du site Menadefense, a affirmé que c’est «la montée en puissance de l’Armée de l’air marocaine avec l’acquisition de 25 F-16 Viper et l’apparition de F-35 dans la flotte italienne qui a motivé la prise de décision rapide de l’Algérie».
La délégation algérienne à Maks a visité deux fois le Su 57
L’acquisition du Su-57 par l’Algérie «est une révolution sur le flanc ouest de la Méditerranée», a-t-il déclaré, précisant que «c’est la première fois qu’un avion furtif de 5e génération sera introduit en Afrique». «C’est inédit également en Méditerranée, car dans ce bassin il n’y a qu’Israël et l’Italie qui disposent d’avions furtifs en l’occurrence le F-35», a-t-il ajouté, précisant que «même la France n’en dispose pas».
L’Algérie va acquérir de la part de la Russie des chasseurs furtifs Su-57, devenant ainsi le premier client à qui le constructeur Sukhoi exportera ce fleuron de l’aviation de combat de 5e génération, indique le site algérien d’information militaire Menadefense. Par ailleurs, le média précise que l’Armée de l’air algérienne a également signé deux autres contrats portant sur l’achat de bombardiers de type Su-34, dont elle est le premier client également, et des appareils de domination aérienne Su-35.
Ainsi, Menadefense indique que la décision d’acquérir 14 Su-57 a été prise l’été dernier après la visite d’une délégation algérienne au salon aéronautique MAKS de Moscou. Selon lui, lors de cette visite, la délégation algérienne conduite par le général major Hamid Boumaïza, commandant de l’Armée de l’air, a examiné dans les plus infimes détails le chasseur en question. Le général Boumaïza, ancien pilote de MiG-29, a même été un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur, ajoute la même source, précisant que ces accords devraient être achevés en 2025.
Par ailleurs, le média indique que les Forces aériennes algériennes ont conclu deux autres contrats relatifs à l’acquisition de 14 bombardiers à long rayon d’action Su-34 et de 14 appareils de domination aérienne Su-35. Deux autres contrats en option pour l’achat de Su-34 et Su-35 avec 14 appareils chacun également ont été signés dans le but de remplacer les avions qui seront retirés de la flotte de l’Armée de l’air dans les prochaines années, précise la même source.
En 2025, l’Armée de l’air algérienne sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un autre de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Elle a également en sa possession deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers, rappelle le média, soulignant que la formation des pilotes se fera avec des Yak-130.
Un impact stratégique
Dans un entretien accordé au site Sputnik, proche des autorités russes, Akram Kharief, expert des questions sécuritaires et de défense et rédacteur en chef et éditeur du site Menadefense, a affirmé que c’est «la montée en puissance de l’Armée de l’air marocaine avec l’acquisition de 25 F-16 Viper et l’apparition de F-35 dans la flotte italienne qui a motivé la prise de décision rapide de l’Algérie».
La délégation algérienne à Maks a visité deux fois le Su 57
L’acquisition du Su-57 par l’Algérie «est une révolution sur le flanc ouest de la Méditerranée», a-t-il déclaré, précisant que «c’est la première fois qu’un avion furtif de 5e génération sera introduit en Afrique». «C’est inédit également en Méditerranée, car dans ce bassin il n’y a qu’Israël et l’Italie qui disposent d’avions furtifs en l’occurrence le F-35», a-t-il ajouté, précisant que «même la France n’en dispose pas».
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