Le Parlement libyen vote la rupture des relations avec la Turquie

[Anzoul]

RFI Afrique - Le Parlement libyen, installé à Benghazi, rompt ses relations avec la Turquie, lors d'une session convoquée en urgence samedi 4 janvier à Benghazi.

Les organisations internationales s'inquiètent, de la situation en Libye, où la Turquie veut envoyer des troupes, en soutien au Gouvernement d'union nationale. Le GNA est confronté, depuis le mois d'avril, à une offensive des troupes du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, en direction de la capitale, Tripoli.

Alors que les députés turcs ont validé une motion jeudi, pour permettre le déploiement de soldats sur le sol libyen,l'Union africaine et les Nations unies mettent en garde contre les conséquences d'une telle opération. Dans le même temps, en Libye, le camp de Haftar réagit lui aussi.

Le Parlement libyen, qui ne reconnaît pas la légitimité du Gouvernement d'union nationale (GNA) établi à Tripoli, a voté samedi 4 janvier la rupture des relations avec la Turquie. Lors d'une session « urgente » à Benghazi (est), le Parlement « a voté à l'unanimité la rupture des relations avec la Turquie », a déclaré son porte-parole, Abdallah Bleheq. Il a aussi approuvé « l'annulation des mémorandums de sécurité et de coopération militaire (...) entre le gouvernement » de Fayez al-Sarraj et Ankara, a-t-il ajouté. Difficile, toutefois, de savoir combien de députés étaient présents, et si le quorum est atteint.

Élu en 2014, le Parlement est un allié du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen qui a lancé en avril une offensive contre le GNA.

Vendredi soir déjà, Khalifa Haftar s'est exprimé, sur une chaîne de télévision proche de son camp. L'homme fort de l'Est libyen a appelé à la mobilisation générale, contre cette intervention militaire, dans laquelle il voit une tentative de recolonisation de la Libye, ancienne province de l'Empire ottoman.

Fin novembre, le Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj avait signé deux accords avec la Turquie. L'un porte sur la coopération militaire et l'aide que la Turquie pourrait apporter au GNA dans sa lutte contre les troupes du maréchal Haftar. Le second permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale riches en hydrocarbures, au grand dam de la Grèce, de l'Égypte, de Chypre et d'Israël.

[Chouan]

La Turquie de m'Erdogan joue avec le feu.

[hben]

Le Parlement libyen

Ça existe ça?

[Anzoul]

Oui, même deux

[xenon]

La Turquie de m'Erdogan joue avec le feu

c'est plutôt la france qui a joué avec le feu et foutu la ***** dans la région..

[democracy]

C'est un parlement autoproclamé non reconnu par la communauté internationale pro-Haftar d'obédience arabo-islamiste inféodé à l'Egypte & co !

Ils écraseront dans le sang les Amazighs de la Tripolatine et du Fezzane pour les effacer de la terre si ils peuvent !

Tout ce que j'espère est que ces Amazighs se défendent et réussissent à préserver la sécurité des siens et mettent en échec ces mercenaires haineux assoiffés du sang des milices de Haftar !

C'est le parlement du Tripoli qui est reconnu par la communauté internationale. Il n'est pas mois arabo-islamiste que les mercenaires sanguinaires de Haftar. Ils sont dans la fourberie et les fausses promesses auprès des Amazighs.

[tizi oualou]

@democracy

c'était bien la peine d'avoir sorti massivement les drapeaux berberes en Libye juste après la chute de Kadhafi

et impressionnant tout ce qui comptait de berberes à l'est de Tripoli jusqu'à Tanger en passant par Alger, tout le monde s'enflamait pour la renaissance de djebel nafoussa ( un peu nos montagnes du djurdjura, et l'atlas marocain si je m'abuse )

et comme si ce n'était pas suffisant, le Nasser Zefzafi remettait une couche au Rif avec le même scénario multicolore durant le brève et étouffé dans l'oeuf le Hirak version 1.0

qu'a cela ne tienne, il en manquait le 3 eme larron, Alger, à la mi mars 2019 à peu prés, une nuée de drapeaux berberes sortaient de nulle part, Alger avait l'habitude du drapeau, mais jamais de manière massive

certains avaient analysé depuis la situation et ont trouvé que c' etait l'oeuvre des services ( on ne sait pas lesquels, mais au sein de l'Etat algérien ) puisqu'un conteneur a été commandé et arrivé fissa à alger, sans qu'aucune autorité ne trouvait ça bizarre , alors qu'elle est plus que tatillonne pour tout ce qui entre par le port d'alger ?

donc, possible d'un scénario monté en haut lieu pour diviser et tuer le Hirak dans l'oeuf ?
un coup monté à Benghazi puis Tripoli par Bhl ? pour quoi faire ? le martyre berbere d'aujourd'hui ?
un coup des separatistes du Rif ? le Royaune en est persuadé, la c'est plus simple à deviner, mais un complot quand même contre la volonté des Rifains pour des droits élementaires

bref, je suis trop bavard, et m'interroge beaucoup, sur les coincidances, en politique, le hasard n'existe pas.

[ACAPULCO]

Je vois que la Turquie va se faire beaucoup d'ennemis si elle ne revient pas sur sa décision , qu'elle arrête de jouer le nouveau gendarme , est-elle envoyé au charbon par ces pays impérialistes et puissants de l'occident qui se cachent derrière pour arriver à leurs fins ?

[hbibnaali]

La Turquie a toujours travaillé pour l'OTAN, donc les usa, israel, ...