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Rien ne va plus entre la Mauritanie et le Front Polisario

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  • Rien ne va plus entre la Mauritanie et le Front Polisario

    Mondafrique - Le Polisario, protégé par l’Algérie, ne se remet pas du départ du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, fidèle allié des forces sahraouies durant son règne de 2008 à 2019.

    Les rivalités historiques, économiques et politiques entre les deux Etats les plus puissants du Maghreb, l’Algérie et le Maroc, ont toujours affecté les relations de ces deux pays avec la Mauritanie. Le comportement de Nouakchott face aux dirigeants du Front Polisario, allié des Algériens et adversaire des Marocains, fut souvent le révélateur des préférences diplomatiques des Mauritaniens.

    Le Sahara occidental oublié

    Sous le règne de Mohamed ould Abdel Aziz), qui devait quitter le pouvoir l’été dernier, le curseur fut nettement en faveur d’une Algérie protectrice du Front Polisario.

    On a en mémoire le 31 ème Sommet de l’Union africaine (Ua) de Nouakchott de juillet 2018 qui avait ostensiblement mis à l’honneur la République arabe sahrouie démocratique (RASD), avec à la manoeuvre l’inamovible président du comité paix et sécurité de l’Ua, l’Algérien Smaïl Chergui.

    Le départ de Mohamed ould Abdel Aziz, cet été, a causé un traumatisme dans les rangs du Front Polisario et représente une perte pour son Secrétaire général, Brahim Ghali, qui avait noué des relations fraternelles avec l’ancien président mauritanien.

    Le succès aux Présidentielles de Mohamed ould Cheikh Mohamed Ahmed el-Ghazouani fut une amère déception pour les Sahraouis, ravivée par le peu d’égards réservés à la délégation du Polisario, lors de l’investiture du nouveau président.

    Lors de la 74 ème Assemblée générale de septembre 2019, le Président Mohamed ould Cheikh Mohamed Ahmed el-Ghazouani avait évoqué la plupart des conflits qui agitent la planète, sauf un…celui du Sahara occidental.

    La fâcherie de Brahim Ghali

    Depuis l’accession au pouvoir de Mohamed ould Cheikh Mohamed Ahmed el-Ghazouani, les incidents au nord du Tiris Zemour à proximité de la frontière algérienne, se multiplient. On a même pu déplorer des victimes mauritaniennes. Ce qui a conduit les autorités de Nouakchott à renforcer leur vigilance et envisager la réhabilitation d’un mur de sable protecteur.

    L’ire de Brahim Ghali avait déjà connu une hyperthermie avec la déclaration du futur président sur l’impossibilité absolue de naturaliser les Sahraouis vivant en Algérie. L’amertume du dirigeant Sahraoui peut être constatée aussi avec le peu de cas fait désormais, à Nouakchott, à la crise du Polisario.

    Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, déjà en poste sous Mohamed ould Abdel Aziz, est de plus en plus distant avec les représentants du Polisario. On constate aussi que la Représentation de la Mauritanie à Tindouf a été singulièrement allégée .

    Un offensif Congrès du Polisario

    Du 19 au 23 décembre 2019, s’est tenu le XV ème Congrès du Polisario. Si plusieurs députés mauritaniens et quelques partis étaient présents à Tifirati, la Mauritanie était officiellement représentée par Sidi ould Zein, un éphémère ministre de la justice, sous Mohamed ould Abdel Aziz. Ce niveau de représentation a été une nouvelle déception pour Brahim Ghali. Très remonté, le Secrétaire général a montré son dépit en passant au stade des menaces à peine voilées.

    Rarement les propos du Polisario n’ont été aussi durs envers la Mauritanie et ses dirigeants. Évidemment, la politique qu’entend mener le Président Mohamed ould Cheikh Mohamed Ahmed el-Ghazouani, dans le dossier du Sahara occidental, ne passe pas du côté de Tindouf et surtout d’Alger.

    Le rééquilibrage de la position mauritanienne, pour revenir à une stricte neutralité, déplait à ceux qui appréciaient la politique pro-Polisario de Mohamed ould Abdel Aziz.

    Pour ces thuriféraires sahraouis de l’ancien régime, le sort désormais réservé à l’ancien président est devenu un sujet d’intervention dans la politique intérieure de la Mauritanie, comme en témoigne la réaction à sa récente conférence de presse boycottée par les médias mauritaniens.

    Le changement de curseur imposé par le Président Mohamed ould Cheikh Mohamed Ahmed el-Ghazouani est loin d’être anodin. Il peut-être une chance de trouver un processus de sortie du conflit du Sahara occidental qui est le plus ancien du continent africain.

  • #2
    c'est pas possible ,le monde connait des boulversements politiques,écologiques et scientifiques majeurs et toi tu reste bloqué sur le polisario et le sahara occidental ..!
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Ces ''bouleversements'' ont toujours été et seront toujours, avant avec et après nous, t'en fais pas donc, quand à nous on est que de passage.

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      • #4
        non mais toi t'es drogué au sahara occidental ya sahbi..
        ce bout de sable existait déjà des millions d'années avant l'apparition de l'homo sapiens et il est fort à parier qu'il sera encore là dans quelques milliers d'années..
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Je ne sais pas ce qui te fais dire ça, je partage des articles qui pourrait susciter de l'attention et peuvent prétendre être un sujet à débattre, si tu trouves le contraire t'es libre dans tes opinions,
          en tout respect.

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          • #6
            - Pourquoi la Mauritanie est tiraillée sur la question du Sahara occidental

            Le cœur de la Mauritanie penche plutôt du côté des Sahraouis, dont elle a reconnu la République. Mais ses dirigeants successifs jouent les équilibristes, pris en tenaille entre le Maroc et l’Algérie.

            ans le conflit du Sahara occidental, la Mauritanie est écartelée. La première raison de ce déchirement est ethnique : les tribus maures qui sillonnent ce vaste désert n’ont jamais connu de frontières entre ce qui s’appelle aujourd’hui l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie. « Beaucoup d’entre elles ont fait allégeance au sultan du Maroc, mais pas aux Marocains », précise un diplomate, qui souligne le caractère personnel et non institutionnalisé de ce lien. D’autres s’y sont refusé, notamment dans l’Adrar, et se sentent proches des tribus sahraouies.

            La deuxième raison est géographique : la Mauritanie est prise en tenaille entre le royaume chérifien et la République algérienne, aux armées autrement puissantes que la sienne, qui peine à sécuriser des milliers de kilomètres de frontières.

            Le Front Polisario né à Zouerate

            L’Histoire confirme cet entrelacs humain et politique. C’est en 1973 à Zouerate, en Mauritanie, que naît le Front Polisario, afin de chasser l’occupant de ce qui s’appelle alors le Sahara espagnol. Mais, en 1975, le premier président du pays, Moktar Ould Daddah, fait cause commune avec le royaume et s’approprie un tiers du territoire libéré. Peut-être parce que sa tribu, les Ouled Bieri, est pro-Maroc.

            Cette annexion ne lui porte pas bonheur. Il est obligé de quadrupler les effectifs de l’armée pour affronter le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui lui inflige de lourdes pertes. L’économie vacille sous le fardeau de cette guerre impopulaire.

            Le 10 juillet 1978, le lieutenant-colonel Moustapha Ould Mohamed Saleck dépose le président Ould Daddah. En 1979, la Mauritanie se retire de sa part du Sahara occidental et l’abandonne au Maroc. En 1981, elle reconnaît la République arabe sahraouie démocratique (RASD)-.

            Jeune Afrique, le 24 avril 2017 à 13h56

            Jeune Afrique

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            • #7
              L'ancien président Mauritanien à l'image des dirigeants algériens pourris qu'il a côtoyé dont certains croupissent en prison pas pour motifs de leurs crimes financièrs mais victimes des règlements de comptes des mafias qui dirigent l'Algérie, ce président est lui aussi un grand voleur, un criminel qui a amassé une fortune durant les onze années au poste, maintenant lui aussi est démasqué et il est entrain de rendre des comptes sur sa fortune illicite, les nouveaux dirigeants en Mauritanie ne sont pas dupes malgré le poste frontalier et la''fibre optique '',ils voient où se situent l'intérêt du peuple mauritanien, les harkis traîtres n'arrêtent pas de proférer des menaces à leur encontre, mais ils n'oseront rien sinon les rafales français entreraient en action.

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              • #8
                Feu le sultan M5 et banni heureux à Madagascar (et premier homme avoir foulé le sol lunaire) n'avait-il pas aussi préconisé que la Mauritanie était marocaine?

                Pourquoi donc, la dictature marocaine éconduit le "libérateur" M5?

                - «Marocanité de la Mauritanie» : Fassi-Fihri tire à boulets rouges sur Chabat

                Hamid Chabat traîne toujours comme un boulet au pied ses déclarations sur «la marocanité de la Mauritanie». Son mea-culpa ne suffit plus. Hier soir, Fassi-Fihri est monté au créneau pour rappeler, sur une chaîne publique, les préjudices causés à la diplomatie marocaine par la sortie du secrétaire général de l’Istiqlal.

                La page des déclarations de Hamid Chabat sur «la marocanité de la Mauritanie» n’a pas été réellement tournée. Hier soir, sur Al Aoula, c’est Taïeb Fassi-Fihri qui a rappelé cet épisode à la classe politique. Invité à commenter l’adhésion du Maroc à l’organisation panafricaine, le conseiller du roi a saisi l'occasion pour revenir sur la sortie hasardeuse du secrétaire général de l’Istiqlal.

                «J’affirme que ces propos ont été à l’origine de multiples problèmes [pour la diplomatie marocaine]. Des délégations africaines ont informé la délégation marocaine de la gravité de ces déclarations alors que les adversaires du Maroc les ont instrumentalisées en vue de perturber le retour du Maroc à l’Union africaine.».

                Quelles conséquences pour l’avenir politique de Chabat ?

                C’est la première fois qu’un proche du roi Mohammed VI critique vertement les dérapages de Hamid Chabat sur la Mauritanie prononcés en plein examen de la demande d'adhésion à l’UA.

                Il a fallu que le souverain appelle Mohamed Ould Abdel Aziz et envoie d’urgence Abdelilah Benkirane et Nasser Bourita à Zouirate pour le rencontrer et faire baisser la tension. L’intervention du roi a au moins permis à Rabat de gagner la voix de Nouakchott à son admission à l’Union africaine, et même d’envisager une normalisation des relations.

                La sortie de Fassi-Fihri aura-t-elle des conséquences sur l’avenir politique de Chabat ? Le secrétaire général se prépare, depuis des mois, à rempiler pour un second mandat à la tête de l’Istiqlal à l'occasion du prochain congrès prévu au printemps. Une ambition qui pourrait être contrariée par un mouvement d’opposition grandissant, mené par des figures emblématiques du PI dont M’Hamed Boucetta et Abbas El Fassi, notamment.

                Les critiques de Fassi-Fihri interviennent quelques heures après la publication par le quotidien Al Alam, dans son édition de mardi, d’une carte du Maroc sans le Sahara occidental-.

                Ya...bi, Le 01/02/2017

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