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TRIPOLI, 7 janvier (Reuters) - Les forces alignées sur le gouvernement d'accord international reconnu de la Libye ont déclaré mardi qu'elles s'étaient retirées de la ville côtière stratégique de Syrte pour éviter les effusions de sang, après que leurs rivaux orientaux y soient rapidement entrés et aient pris le contrôle.
La détention de Syrte serait un gain important pour le commandant de l'Est, Khalifa Haftar, qui mène depuis avril une offensive militaire sur la capitale, Tripoli, qui abrite le GNA, pour tenter d'étendre son contrôle sur ce vaste pays principalement désertique.
Syrte se trouve juste à l'ouest d'importants terminaux d'exportation de pétrole, également contrôlés par Haftar, et est stratégiquement positionné sur les routes d'approvisionnement entre l'est, l'ouest et le sud de la Libye.
L’avancée de l’Armée nationale libyenne (LNA) de Haftar intervient alors que la Turquie se prépare à envoyer des conseillers et des experts militaires en Libye pour aider à consolider le GNA, ce qui fait partie de la participation internationale croissante au conflit libyen.
"Nos forces ont décidé, après avoir étudié la situation, de se retirer à l'extérieur de Syrte, puis d'attendre les ordres", a déclaré la Force de protection de Syrte, un allié du GNA, dans un communiqué.
"Nos forces conservent toujours toutes leurs capacités et notre retrait de Sire n'est pas la fin", a-t-il ajouté.
L'ANL a déclaré lundi qu'elle avait pris Syrte dans une avance rapide précédée de frappes aériennes.
Syrte se trouve au centre de la côte méditerranéenne de la Libye et est contrôlée par des forces alignées sur le GNA depuis qu'elles ont éjecté l'État islamique de la ville à l'aide de frappes aériennes américaines fin 2016.
La Syrte Protection Force a déclaré qu'elle s'était retirée «pour sauver le sang des civils et de la jeunesse des forces» à Syrte, ajoutant que la LNA avait obtenu de l'aide de «cellules dormantes» dans la ville de 120 000 habitants.
Beaucoup des forces de protection de Syrte venaient de Misrata, une ville du nord-ouest qui a mené la campagne contre l'État islamique et est une source clé de puissance militaire pour le GNA.
Mardi, une source militaire de la LNA a déclaré que les forces de la LNA se sont heurtées aux forces de Misratan dans la région d'Abu Grain, entre Syrte et Misrata.
La Syrte Protection Force a accusé les combattants de l'ANL d'avoir incendié des maisons et d'avoir commis des vols et des pillages à Syrte après être entré dans la ville lundi. Les forces fidèles à Haftar ont nié toute violation.
«Ce ne sont ni nos actions ni celles de l'armée libyenne. Au contraire, nous avons été accueillis avec enthousiasme », a déclaré à Reuters un porte-parole de la LNA.
Depuis le lancement d'une campagne amère pour Benghazi, la deuxième ville de Libye, en 2014, Haftar a progressivement étendu son contrôle territorial à travers le pays d'Afrique du Nord.
L'ANL de Haftar a reçu un soutien matériel et militaire de la part de pays comme les Émirats arabes unis, la Jordanie et l'Égypte, selon des experts et diplomates des Nations Unies.
La détention de Syrte serait un gain important pour le commandant de l'Est, Khalifa Haftar, qui mène depuis avril une offensive militaire sur la capitale, Tripoli, qui abrite le GNA, pour tenter d'étendre son contrôle sur ce vaste pays principalement désertique.
Syrte se trouve juste à l'ouest d'importants terminaux d'exportation de pétrole, également contrôlés par Haftar, et est stratégiquement positionné sur les routes d'approvisionnement entre l'est, l'ouest et le sud de la Libye.
L’avancée de l’Armée nationale libyenne (LNA) de Haftar intervient alors que la Turquie se prépare à envoyer des conseillers et des experts militaires en Libye pour aider à consolider le GNA, ce qui fait partie de la participation internationale croissante au conflit libyen.
"Nos forces ont décidé, après avoir étudié la situation, de se retirer à l'extérieur de Syrte, puis d'attendre les ordres", a déclaré la Force de protection de Syrte, un allié du GNA, dans un communiqué.
"Nos forces conservent toujours toutes leurs capacités et notre retrait de Sire n'est pas la fin", a-t-il ajouté.
L'ANL a déclaré lundi qu'elle avait pris Syrte dans une avance rapide précédée de frappes aériennes.
Syrte se trouve au centre de la côte méditerranéenne de la Libye et est contrôlée par des forces alignées sur le GNA depuis qu'elles ont éjecté l'État islamique de la ville à l'aide de frappes aériennes américaines fin 2016.
La Syrte Protection Force a déclaré qu'elle s'était retirée «pour sauver le sang des civils et de la jeunesse des forces» à Syrte, ajoutant que la LNA avait obtenu de l'aide de «cellules dormantes» dans la ville de 120 000 habitants.
Beaucoup des forces de protection de Syrte venaient de Misrata, une ville du nord-ouest qui a mené la campagne contre l'État islamique et est une source clé de puissance militaire pour le GNA.
Mardi, une source militaire de la LNA a déclaré que les forces de la LNA se sont heurtées aux forces de Misratan dans la région d'Abu Grain, entre Syrte et Misrata.
La Syrte Protection Force a accusé les combattants de l'ANL d'avoir incendié des maisons et d'avoir commis des vols et des pillages à Syrte après être entré dans la ville lundi. Les forces fidèles à Haftar ont nié toute violation.
«Ce ne sont ni nos actions ni celles de l'armée libyenne. Au contraire, nous avons été accueillis avec enthousiasme », a déclaré à Reuters un porte-parole de la LNA.
Depuis le lancement d'une campagne amère pour Benghazi, la deuxième ville de Libye, en 2014, Haftar a progressivement étendu son contrôle territorial à travers le pays d'Afrique du Nord.
L'ANL de Haftar a reçu un soutien matériel et militaire de la part de pays comme les Émirats arabes unis, la Jordanie et l'Égypte, selon des experts et diplomates des Nations Unies.
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