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Dossier libyen : Où se situe le Maroc dans la mobilisation internationale?

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  • Dossier libyen : Où se situe le Maroc dans la mobilisation internationale?

    Le Caire, Alger, Tunis et même Berlin sont les principales capitales où s’activent les anciens et les nouveaux acteurs du dossier libyen. Où se situe Rabat dans cette mobilisation ?


    Le Caire accueillera, mercredi 8 janvier, un mini-sommet sur la Libye avec la participation des ministres des Affaires étrangères de la France, Italie, Chypre, Grèce et Egypte, en plus du pays hôte.

    Loin de la capitale égyptienne, le camp anti-Haftar a choisi de mettre le cap sur l’Algérie. Le chef du gouvernement d’union nationale, Fayez El-Serraj, a effectué hier une visite d’une journée à Alger, pour se réunir à deux reprises avec le président Abdelmajid Tebboune.



    Le même jour, l’avion du ministère turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a atterri à l’aéroport Houari Boumediene dans le cadre d’un déplacement de deux jours. En se rendant chez le voisin de l’Est, le Libyen et le Turc ont une double mission : d’une part dissiper les inquiétudes exprimées par le nouveau président algérien suite à la conclusion du pacte militaire entre Tripoli et Ankara et d’autre part inviter Alger à rejoindre le tour de table de la future alliance qui devrait réunir la Turquie, la Libye d’El-Serraj et la Tunisie. Le ministre libyen de l’Intérieur, Fathi Bachagha, a déjà fait la promotion de ce projet lors d’une visite à Tunis, le 26 décembre dernier.

    Le lundi 6 janvier a été une journée riche en informations sur la Libye. Ainsi, la chancelière allemande a effectué son entrée sur le dossier libyen. Hier, elle a eu des conversations téléphoniques avec les présidents algérien et tunisien consacrées à l’examen de la situation dans le pays maghrébin. Mme Angela Merkel a convié Abdelmajid Tebboune et Kaïs Saeid à prendre part à la conférence internationale sur la Libye qu’elle prévoit d’organiser à Berlin.


    Quid du Maroc ?

    Jusqu’à présent, à Rabat l’heure est au silence. Il est lieu de noter qu’aucune confirmation officielle n’a été faite sur la visite qu’aurait effectuée, la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement du maréchal Haftar. Pourtant le quotidien arabophone Assabah avait donné l’information, dans un avant-papier de son édition du 30 décembre, promettant de publier le lendemain une interview réalisée avec Abdelhadi Lahouiej, l’émissaire de l’homme fort de l’Est libyen qui «aurait demandé la médiation du roi Mohammed VI». Une annonce restée sans suite alors même que le dossier libyen connaissait de grands mouvements.

    Force est de constater que depuis l’annonce par le président Recep Tayyip Erdogan, du 26 décembre, d’envoyer son armée en Libye en soutien au gouvernement El-Serraj, le Maroc tient à rester à l’écart. Le ministre Hassan Abyaba est d’ailleurs la seule voix gouvernementale qui s’est exprimée sur ce sujet. Le royaume «déploie un grand effort avec les frères libyens pour le règlement de la crise. Il est disposé à trouver une solution au problème libyen», a-t-il précisé lors de son point de presse du 2 janvier.

    Une discrétion du Maroc après avoir été l'hôte de l’accord de Skhirat, qui pourrait entériner la fin de son rôle de médiation sur la crise libyenne au profit de nouveaux acteurs.



    .ya biladi

  • #2
    On ne peut pas être en même temps caniche lécheur de bottes occidentale et acteurs comme puissance régionale

    Commentaire


    • #3
      Mets ta latrines à insultes en sourdine gala c'est un sujet qui te dépasse et tu ne sais pas de qui tu parles


      il y a 1 heures
      Le Maroc met en garde contre les congrès voulant réduire la Libye à une «marque commerciale»
      Face à la multiplication des initiatives diplomatiques sur la question libyenne, le Maroc précise que la Libye ne peut être une «marque commerciale» politique aux services de congrès et de réunions internationales.




      Enfin une déclaration du chef de la diplomatie du Maroc sur les nouveaux développements diplomatiques et militaires en Libye. «Le royaume du Maroc exprime sa vive préoccupation concernant l’escalade militaire» dans le pays maghrébin, a déclaré Nasser Bourita lors du point de presse qu’il a animé conjointement, cet après-midi à Dakhla, avec son homologue gambien.

      «Le Maroc rejette toute ingérence étrangère y compris les interventions militaires quelques soient ses fondements, ses motifs et ses acteurs», a-t-il indiqué. Rabat met ainsi dans le même panier et la Turquie et ses adversaires l’Egypte, les Emirats arabes unis, la France et la Russie, grands soutiens des forces du maréchal Khalifa Haftar.

      Le ministre s’est dit persuadé que «les interventions étrangères ne contribuent qu’à compliquer la situation en Libye et éloigner la perspective d’une solution politique, consacrant les divergences internes et menacant la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région maghrébine».

      Et d’ajouter qu’ «il n’y a pas de solution militaire au conflit. Elle ne peut être que politique entre les protagonistes libyens (…) qui passe par une phase transitoire conformément à l’accord de Skhirat (signé le 17 décembre 2015) à dessein de le consolider et l’améliorer».

      La Libye ne peut être une «marque commerciale» politique

      Nasser Bourita a, par ailleurs, souligné que «la Libye ne peut être une 'marque commerciale' politique aux services de congrès et de réunions diplomatiques au lieu de servir les besoins vitaux du peuple libyen en la paix et la sécurité». C’est la réponse du Maroc au mini-sommet qui se tiendra demain au Caire avec la participation de la France, la Grèce, Chypre, l’Egypte, et le congrès que prépare l’Allemagne vers la fin de ce mois à Berlin. Sans oublier les visites à Alger effectuées par le chef du gouvernement d’union nationale Fayez El-Serraj et du ministre des Affaires étrangères turc.

      Le chef de la diplomatie a, en revanche, appelé la «communauté internationale à accompagner la Libye dans le processus d’un accord politique et à l’éloigner des tiraillements des agendas étrangers qui n’ont aucun lien avec l’intérêt suprême du peuple libyen». Et de conclure en invitant les puissances étrangères qui s’activent sur le terrain libyen à «respecter l’intégrité territoriale» de ce pays. Pour rappel, le Maroc est pour l'instant, écarté de la mobilisation internationale sur ce dossier, malgré son rôle actif dans la conclusion de l'accord de Skhirat.



      Ya biladi

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      • #4
        Quid du Maroc ?
        En quoi le Maroc se sentirait concerné ?
        L'Algérie encaisse pour vous.
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          On ne peut pas être en même temps caniche lécheur de bottes occidentale et acteurs comme puissance régionale


          non mais on peut être stupide et mal élevé par contre....il suffit de te lire pour en être convaincu...


          citation
          En quoi le Maroc se sentirait concerné ?


          le maroc n'est pas aussi directement concerné que l'algérie c'est un fait, par contre la présence de combattants étrangers (des mercenaires) est une menace pour tout le maghreb car le conflit pourrait déborder bien au delà de la lybie...et l'algérie ne jouera pas le rôle du gendarme du maghreb dans cette affaire....

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          • #6
            le maroc n'est pas aussi directement concerné que l'algérie c'est un fait, par contre la présence de combattants étrangers (des mercenaires) est une menace pour tout le maghreb car le conflit pourrait déborder bien au delà de la lybie...et l'algérie ne jouera pas le rôle du gendarme du maghreb dans cette affaire....
            C'est pour ça que je vous ai dit que l'Algérie encaisse pour vous.
            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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            • #7
              C'est pour ça que je vous ai dit que l'Algérie encaisse pour vous.

              la junte algérienne a peur pour son pétrole, pas plus. les lybiens reclament une partie du territoire algérien qui regorge de ressources naturelles, la junte se dit qu'un Serraj aux frontières serait bien mieux qu'un Haftar. rappelle toi des menaces de Haftar envers l'Algerie...d'ailleurs on attend toujours la riposte des algériens

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              • #8
                le maroc n'est pas aussi directement concerné que l'algérie c'est un fait, par contre la présence de combattants étrangers (des mercenaires) est une menace pour tout le maghreb car le conflit pourrait déborder bien au delà de la lybie...et l'algérie ne jouera pas le rôle du gendarme du maghreb dans cette affaire....
                en effet, la junte peut prendre tous les mercenaires et autres touaregs qui se battent en lybie et les envoyer pour attaquer le Maroc, comme ils l'ont fait avec Belmokhtar.

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                • #9
                  rappelle toi des menaces de Haftar envers l'Algerie
                  Qu'il s'essaie ! Il ne tiendra pas 24h.
                  La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                  • #10
                    Qu'il s'essaie ! Il ne tiendra pas 24h.
                    bof, si le régime algérien n'a pas osé répondre aux menaces de Haftar c'est qu'il sait qu'elles proviennent des maitres de Haftar et non pas de ce dernier. 2-3 attaques comme celle de Ain Amenas et la junte sera sur les rotules, surtout que la récente alliance de la junte avec les turcs ne va pas trop plaire aux maitres du maréchal. ils ont une capacité de nuisance horrible, demande à Kais Saied

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                    • #11
                      C'est pour ça que je vous ai dit que l'Algérie encaisse pour vous.

                      l'algérie n'encaisse rien pour nous ok ? elle veille sur son territoire ce qui est parfaitement normal car la géographie a fait qu'elle se trouve près d' un voisinage instable mais en aucun cas elle ne jouera le rôle du gendarme pour le maroc, chacun se débrouillera de son coté et avec ses moyens. Si le conflit déborde hors de lybie, ce qui est possible, ce n'est pas ton pays ni un autre d'afrique qui pourra empêcher la zone de devenir instable, pour le plus grand profit des grandes puissances...

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