Tweet
Par Rabah Serradj -8 janvier 2020
reporters.dz
L’offre d’apaisement du Premier ministre Abdelaziz Djerad, adressée au front social, après la « main tendue » du Président Tebboune, s’inscrit à l’évidence dans l’optique de la détente et, partant, de réunir les conditions pour la mise en œuvre d’un dialogue inévitable pour parvenir à un consensus sur la construction d’une nouvelle Algérie. Le gouvernement entend ainsi entamer une nouvelle ère « basée sur le dialogue et la concertation avec l’ensemble des acteurs politiques, sociaux et économiques, dans un esprit de participation et de partenariat ». Le ton empreint d’indulgence reste indéniablement un bon indice dans une conjoncture politique toujours crispée. C’est, à l’évidence, un signal express à l’adresse des partenaires sociaux du gouvernement à inscrire dans le registre des mesures d’apaisement, que le duo Tebboune-Djerad tente visiblement de réunir pour pouvoir entamer la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement, tracé samedi en Conseil des ministres. Il paraît de plus en plus clair que des échanges seront lancés incessamment avec les partenaires sociaux, avec cette précision importante que la mise en route de cet immense projet nécessite des délais raisonnables pour sa réalisation et « un climat apaisé, empreint de sagesse et de grande lucidité ». Reste à savoir comment cette ouverture, voire cette posture dialoguiste, sera considérée par les concernés dans la sphère sociale et aussi dans l’opposition. Il reste indéniable que les conditions aujourd’hui ont changé. Que l’on soit favorable au dialogue ou encore réfractaire à ce dernier, on ne peut nier une réalité avec laquelle il faudrait désormais traiter. Le propre d’un politique, c’est justement d’être dans cette posture permanente du dialogue et du compromis. Avec, évidemment, ses exigences posées sur la table. Un principe de réalité qui cadre avec les intentions. L’objectif étant de changer la manière de gouverner et se mettre d’accord sur les nouvelles règles du jeu, pour l’intérêt du plus grand nombre. Ce que les Algériens réclament depuis le 22 février.
reporters.dz
L’offre d’apaisement du Premier ministre Abdelaziz Djerad, adressée au front social, après la « main tendue » du Président Tebboune, s’inscrit à l’évidence dans l’optique de la détente et, partant, de réunir les conditions pour la mise en œuvre d’un dialogue inévitable pour parvenir à un consensus sur la construction d’une nouvelle Algérie. Le gouvernement entend ainsi entamer une nouvelle ère « basée sur le dialogue et la concertation avec l’ensemble des acteurs politiques, sociaux et économiques, dans un esprit de participation et de partenariat ». Le ton empreint d’indulgence reste indéniablement un bon indice dans une conjoncture politique toujours crispée. C’est, à l’évidence, un signal express à l’adresse des partenaires sociaux du gouvernement à inscrire dans le registre des mesures d’apaisement, que le duo Tebboune-Djerad tente visiblement de réunir pour pouvoir entamer la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement, tracé samedi en Conseil des ministres. Il paraît de plus en plus clair que des échanges seront lancés incessamment avec les partenaires sociaux, avec cette précision importante que la mise en route de cet immense projet nécessite des délais raisonnables pour sa réalisation et « un climat apaisé, empreint de sagesse et de grande lucidité ». Reste à savoir comment cette ouverture, voire cette posture dialoguiste, sera considérée par les concernés dans la sphère sociale et aussi dans l’opposition. Il reste indéniable que les conditions aujourd’hui ont changé. Que l’on soit favorable au dialogue ou encore réfractaire à ce dernier, on ne peut nier une réalité avec laquelle il faudrait désormais traiter. Le propre d’un politique, c’est justement d’être dans cette posture permanente du dialogue et du compromis. Avec, évidemment, ses exigences posées sur la table. Un principe de réalité qui cadre avec les intentions. L’objectif étant de changer la manière de gouverner et se mettre d’accord sur les nouvelles règles du jeu, pour l’intérêt du plus grand nombre. Ce que les Algériens réclament depuis le 22 février.
Commentaire