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Amar Ghoul l’a annoncé hier
7 000 km de la route transsaharienne sont réalisés
7 000 km de la route transsaharienne sont réalisés
Cette route qui reliera Alger à la capitale nigériane traversera les territoires de Tunisie, du Mali, du Niger et du Tchad.
Le ministre algérien des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a annoncé hier à Alger que quelque 7 000 km de la route transsaharienne Alger-Lagos ont été réalisés, soit environ les trois quarts de la distance totale de 9 800 km. Le ministre, qui s’exprimait à l’ouverture de la 47e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), s’est félicité de cette évolution significative du vieux projet. “Les cadres du CLRT, qui travaillent depuis longtemps et sans de gros moyens, notamment en matière de financement, ont réussi à concrétiser sur le terrain une grande partie de leurs idées”, a-t-il souligné. “Toutefois, un grand travail reste à faire”, selon M. Ghoul qui a mis en exergue l’urgence de lever toutes les contraintes techniques et financières afin de terminer les
2 800 km restants dans les meilleurs délais. Hormis le tronçon algérien (3 000 km), dont le financement ne semble pas poser problème, le projet de la transsaharienne est partiellement financé par les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales telles que la Banque islamique de développement (BID) et la Banque arabe de développement pour l’Afrique (BADA), représentées à cette rencontre.
Sur les 2 800 km restants, quelque 600 km se trouvent en territoire algérien, a précisé le secrétaire général du CLRT, l’Algérien Mohamed Ayadi, qui prévoit leur réalisation avant la fin de l’année 2008.
Un millier de kilomètres du tronçon algérien devrait faire l’objet de travaux de dédoublement sur le moyen terme, a annoncé de son côté
M. Ghoul. Au Niger, une section de 250 km reste à réaliser, ainsi que 600 km entre les frontières algéro-maliennes et la ville malienne de Bourem, selon les mêmes sources. Quant à l’important axe Agadez-Zender, d’une longueur de 200 km à l’intérieur du Mali, les travaux de réalisation d’une section de 94 km ont commencé en février 2006, et une cinquantaine de kilomètres sont déjà achevés. De même, le lancement des travaux de réalisation des 200 km de la section Arlit-frontière algérienne est programmé pour l’année en cours, selon M. Ayadi qui affirme que les fonds nécessaires à la réalisation de ces axes sont disponibles. Le SG du CLRT a rappelé, par ailleurs, les importants projets en cours de réalisation ou de maturation le long de la transsaharienne, notamment celui du gazoduc Lagos-Alger et le gigantesque transfert d’eau potable de In Salah vers Tamanrasset, en Algérie. Le projet de câble de fibres optiques reliant les six pays devrait être achevé, lui aussi, en même temps que la transsaharienne. Aucune date précise n’a été avancée sur la livraison de l’intégralité du projet. “La partie algérienne est livrable avant fin 2008. Quant aux autres pays tout dépend des financements”, a dit aux journalistes
M. Ghoul. Depuis son lancement au milieu des années 1970, le projet de la route transsaharienne aurait déjà coûté plus de 400 millions de dollars. Le gouvernement algérien avait, pour sa part, octroyé en 2006 une enveloppe d’une trentaine de milliards de dinars (environ 250 millions de dollars) pour le parachèvement de cet important projet sous-continental.
Le ministre algérien des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a annoncé hier à Alger que quelque 7 000 km de la route transsaharienne Alger-Lagos ont été réalisés, soit environ les trois quarts de la distance totale de 9 800 km. Le ministre, qui s’exprimait à l’ouverture de la 47e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), s’est félicité de cette évolution significative du vieux projet. “Les cadres du CLRT, qui travaillent depuis longtemps et sans de gros moyens, notamment en matière de financement, ont réussi à concrétiser sur le terrain une grande partie de leurs idées”, a-t-il souligné. “Toutefois, un grand travail reste à faire”, selon M. Ghoul qui a mis en exergue l’urgence de lever toutes les contraintes techniques et financières afin de terminer les
2 800 km restants dans les meilleurs délais. Hormis le tronçon algérien (3 000 km), dont le financement ne semble pas poser problème, le projet de la transsaharienne est partiellement financé par les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales telles que la Banque islamique de développement (BID) et la Banque arabe de développement pour l’Afrique (BADA), représentées à cette rencontre.
Sur les 2 800 km restants, quelque 600 km se trouvent en territoire algérien, a précisé le secrétaire général du CLRT, l’Algérien Mohamed Ayadi, qui prévoit leur réalisation avant la fin de l’année 2008.
Un millier de kilomètres du tronçon algérien devrait faire l’objet de travaux de dédoublement sur le moyen terme, a annoncé de son côté
M. Ghoul. Au Niger, une section de 250 km reste à réaliser, ainsi que 600 km entre les frontières algéro-maliennes et la ville malienne de Bourem, selon les mêmes sources. Quant à l’important axe Agadez-Zender, d’une longueur de 200 km à l’intérieur du Mali, les travaux de réalisation d’une section de 94 km ont commencé en février 2006, et une cinquantaine de kilomètres sont déjà achevés. De même, le lancement des travaux de réalisation des 200 km de la section Arlit-frontière algérienne est programmé pour l’année en cours, selon M. Ayadi qui affirme que les fonds nécessaires à la réalisation de ces axes sont disponibles. Le SG du CLRT a rappelé, par ailleurs, les importants projets en cours de réalisation ou de maturation le long de la transsaharienne, notamment celui du gazoduc Lagos-Alger et le gigantesque transfert d’eau potable de In Salah vers Tamanrasset, en Algérie. Le projet de câble de fibres optiques reliant les six pays devrait être achevé, lui aussi, en même temps que la transsaharienne. Aucune date précise n’a été avancée sur la livraison de l’intégralité du projet. “La partie algérienne est livrable avant fin 2008. Quant aux autres pays tout dépend des financements”, a dit aux journalistes
M. Ghoul. Depuis son lancement au milieu des années 1970, le projet de la route transsaharienne aurait déjà coûté plus de 400 millions de dollars. Le gouvernement algérien avait, pour sa part, octroyé en 2006 une enveloppe d’une trentaine de milliards de dinars (environ 250 millions de dollars) pour le parachèvement de cet important projet sous-continental.
R. N./APS
il reste que la jonction avec le maroc et le senegal et le tour est jouer pour le commerce et autres projets d envergure, tel le pope niger algerie vers l europe.
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