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Les Péchés capitaux qui dévoilent l'esprit dualiste des Algériens

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  • Les Péchés capitaux qui dévoilent l'esprit dualiste des Algériens


    Je vous ai concocté un "pot pourri" approximatif des slogans des manifestants Algériens à travers le pays et le temps, depuis octobre 1988 jusqu'à aujourd'hui

    ce qu'on peux tirer comme dénominateur commun entre tous ces slogans, tous courants politiques confondus ( Hirak, Islamistes, Berberistes, démocrates d'hier et d'aujourd'hui, les lahassines en général n'ont même pas d'idées de slogans pour se distinguer lol )

    c'est une équation toute simple, l'Algérien est profondément marqué dans son subconscient collectif
    on fonctionne un peu comme un ordinateur ( des premières années, style ZX 81 pour ceux qui ont déjà entendu parler ) donc, juste l'alternance entre le 1 et le 0, le tout ou le rien, l'exclusif, la négation de l'autre, le noir et le blanc sans aucune nuances de gris

    en un mot, Pavlov aurait connu l'Algérien au lieu de son chien, il aboutirait à la même conclusion

    valable aussi bien pour nos gouvernants que pour la population, et ironie de l'histoire, toutes les classes, contrées et idées confondues

    l'Algérien khawa khawa ? khawa vs khawa c'est mieux plausible.


    1- les Algériens khawa khawa,chaab mouwahed ya el khawana ( Hirak, 2020 )

    2- yahna ya entouma, maranach habssine ( Hirak, 2019 )


    3- 3aliha nahya 3aliha namout ( FIS, 1988-1991 )

    4- les algériens doivent changer leur habitudes alimentaires et vestimentaires ( Mohamed Said, FIS, 1992 )

    5- si je dois choisir entre l'algérie et la démocratie, je choisirais l'algérie ( feu slimane Amirat, 1992 )

    6- Pas d'Algérie sans Tamazight ( Kabylie,2001 )

    7- Ni Etat Policier Ni Etat integriste ( FFS,Janvier 1992 )

    8- dawla madania matchi 3askaria

    9- les Generaux à la poubelle et l'algérie teddi l'istiqlal

    10- No East, No West, Islam is the Best ( Fis, 1988- 1992 )

    11- kattalines Sarrakinnes wa igoulou moudjahidines ( années 2000 anti pouvoir )

    12- Yetnahaw ga3 ( 22 fevrier 2019 ) l'exception qui confirme la règle.
    Dernière modification par tizi oualou, 10 janvier 2020, 20h29.

  • #2
    Bonsoir Tizi et merci pour cette rétrospective.

    Un martien qui tomberait en Algérie (mesquine ) se pincerait les antennes pour vérifier qu'il n'est pas mahboule.

    La dernière (Yetnahaw ga3) met tout le monde d'accord avec l'extrémisme humoristique typiquement algérois et...... donc algérien (je sais que ça va te faire grincer des dents).

    Tout le monde dégage : arabiste, berbériste, badi-cystite, chaouistite.... Bref tous les métèques indigènes.

    43 millions d'algériens seraient prêts à appuyer sur le bouton rouge, démocratiquement bien sûr.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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    • #3
      C'est ce qui arrive quand on étouffe quelqu'un, quand on le prive de ses droits pire on l'empêche de se plaindre, le plus sage peut se radicaliser dans ces conditions.

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      • #4
        @Chiff

        tu m'a compris ! je suis partisan de la 12 avec une variante de taille : le N à la place du Y Natnahaw Ga3, c'est plus compatible à ma logique à moi, le yetnahaw ga3 est utopique

        @chaarour

        pourquoi tu conclus qu'on est radicalisés ? au contraire, on l'est pas

        déjà on parle de révolution silmiya, khawa khawa
        deux, la pire junte militaire et mafieuse nous gère depuis 60 ans sans broncher

        sauf que j'ai compris tes pensées non dites, en réalité, nous sommes violents TROP VIOLENTS et on cache ces misères identitaires par des slogans creux qui ne trompent personne

        je ne crois pas au Hirak entre autres pour cette raison, les slogans que je vois ne correspondent pas à une réalité autre qu'une résultante d'une société terriblement violente mais étouffée effectivement et....... par la violence
        je reconnais, c'est kafkaien

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        • #5
          .......

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          • #6
            C'est en forgeant qu'on devient forgeron......khawa khawa ...

            entre l'eau et le feu il ya toujours un corps solide tenace ....une vrais maison c'est cell qui résiste aux intempérie des quatre saison
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Justement parcequ'on est conscient de cette violence qui est en nous, qu'on veut la maîtriser ,la domestiquer ,l'éradiquer si c'est possible , qu'on s'accroche plus que jamais à la silmiya comme un naufragé à un radeau de fortune .......
              L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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              • #8
                " Justement parcequ'on est conscient de cette violence qui est en nous, qu'on veut la maîtriser ,la domestiquer ,l'éradiquer si c'est possible , qu'on s'accroche plus que jamais à la silmiya comme un naufragé à un radeau de fortune"

                L'Algérie n'a eu de cesse d'être une terre de violence et ceci depuis 1830 en tout cas.

                Or, un peuple victime de violence reproduira automatiquement ce méfait. Et la jeunesse algérienne devait se faire soigner au sortir des dix (ans) d'années de sang.

                Cela, malheureusement, ne s'est pas fait et le pays en paie au prix fort la note.

                Seul espoir est représenté par le merveilleux Hirak qui détrompe des idées reçues, mais jusqu'à quand?

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                • #9
                  Un peuple qui refuse d'exorciser en regardant la réalité en face est amené à reproduire la même chose.

                  Un étudiant sociologue de 1ère année le prouverait.

                  Et rien n'est fait pour que cela change.

                  Après la décennie noire par exemple, il aurait fallu des jugements clairs pour que les victimes aient un sentiment minimum de justice et éviter la frustration.

                  Pour expier en quelque sorte.

                  Avec la concorde civile, le pouvoir, volontairement a choisi cette voie pour pouvoir recommencer si besoin.

                  Parler des crimes barbichistes est devenu un tabou et ce tabou est même interdit par la loi (on ne sait jamais avec les indigènes de la populace).

                  Le peuple connait effectivement cette violence en lui.

                  Elle est nourrie et alimentée par ceux là même qui sont aux manettes et qui se présentent comme patriotes.

                  Être manipulé par les sionistes, les français, les chinois, les martiens... à la rigueur c'est normal, cela a toujours été comme ça depuis la nuit des temps.

                  Être manipulé par des types mafieux issus du peuple est plus sournois, ils sont à l'intérieur et connaissent ses faiblesses.

                  La mise en avant de la silmya est un leurre, je n'y crois pas une seconde.

                  Les mafieux connaissent cette réalité. Ils n'ont pas réprimé à fond comme ils le font d'habitude car le hirak est troo profondément ancré.

                  Déclencher cette violence les aurait emportés.

                  Ils préfèrent la contrôler avec patience en faisant du travail de sape et en désignant un ennemi qui leur convient.

                  Et le meilleur ennemi du peuple c'est lui même.

                  Opposer des groupes d'algériens est leur seule arme pour se maintenir.

                  Et s'il faut pour cela pousser 2 groupes à s'éliminer en arbitrant entre les 2, ils le feront au moment propice sans hésiter.

                  La vie d'un indigène algérien n'a aucune valeur.
                  Dernière modification par Chif, 11 janvier 2020, 11h09.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                  • #10
                    @Chiff


                    Un peuple qui refuse d'exorciser en regardant la réalité en face est amené à reproduire la même chose
                    Merci, voilà tu a tout résumé dès la première phrase, c'est l'essentiel de l'équation pour l'avenir ( le passé on s'en fiche au point ou l'on est !! )


                    donc, l'autre thèse disant qu'on ( le Hirak ) s'accroche à la "silmiya" parce qu'on ne peux pas faire autrement sachant qu'on est violent, ne reglera pas pour autant l'équation

                    la responsabilité est facilement attribuée à la junte militaire depuis 1992 jusqu'à aujourd'hui, ok
                    mais avez vous entendu le Hirak se préoccuper de l'histoire macabre des années rouges et noires ?
                    à part le slogan creux "matkhawfounache avec les années rouges", qui a cherché à pousser à la vérité ? PERSONNE, étrange non ?
                    voilà la grosse anguille sous roche, mais bon, je m'en tiens là, je ne veux plus tirer sur l'ambulance avant arrivée à destination, si destination il y aura lol

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                    • #11
                      28 ans après le coup d’état : Le régime immobile, une société en mouvement

                      Le 28eme anniversaire du putsch contre le peuple et ses aspirations à l’État de Droit se déroule dans des conditions très différentes de tous ceux qui l’ont précédé. Le Hirak déclenché le 22 février 2019 a effectivement bouleversé le panorama politique de l’Algérie en remettant l’expression populaire au cœur du débat politique.
                      Mais obstinément sourde aux revendications du peuple, l’Algérie officielle demeure le théâtre du mensonge. L’élection présidentielle, grossièrement frauduleuse, destinée à fabriquer une apparence civile à la dictature a débouché sur la désignation très anticipée d’un second couteau du régime. Le « président » Tebboune assure la continuation du mandat du président zombie déposé en mars 2019.
                      Le nouveau Chef d’État désigné et son gouvernement relèvent du vivier très étroit du système de la rente. Ils sont le visage public à peine relifté du pouvoir de l’ombre.
                      Leur ordre du jour est de mettre un terme à l’insurrection pacifique du peuple en s’appuyant sur les sempiternels acteurs politiques de laboratoire, islamistes de service et éradicateurs toujours prêts à servir la cause du pouvoir. Réussiront-ils à faire dévier le cours des revendications démocratiques, parviendront-ils à bâillonner à nouveau la voix du peuple?
                      Le Hirak qui entre bientôt dans sa deuxième année semble se renouveler dans la détermination massive des Algériennes et des Algériens à vivre enfin dans la dignité et le respect que seul l’État de droit peut garantir.
                      Pour atteindre cet objectif la société algérienne compte sur elle-même, les manœuvres et manipulations, qui comme les influences étrangères concernent essentiellement le système lui-même, sont sans prise sur la lucidité et la détermination de la société.
                      https://www.youtube.com/watch?v=2-6dBzSywD8
                      dz(0000/1111)dz

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                      • #12
                        Tout le monde dégage : arabiste, berbériste, badi-cystite, chaouistite.... Bref tous les métèques indigènes.
                        Je suis dans cet état d'esprit Chif
                        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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