Chaque mois vient à nous lorsque le précédent,
À pris, jour après jour, sa part chaque semaine ;
Quand l’heure si pressée, en tournant, nous emmène
Vite vers l’inconnu, sans frein, sans accident.
Quoiqu’on veuille le temps est toujours imprudent
Et sans ménagement, sans égard, nous malmène ;
Sans ne rien consentir de sa force inhumaine,
Il va, droit devant lui, mû d’un désir ardent.
Un jour, soudain l’on naît, jeté parmi le monde
Et chacun, comme il peut, des hommes suit la ronde !
Certains filent tout droit ; d’autres sont étourdis !
Qu’importe le chemin précis que l’on emprunte ;
Un jour tout finira dans quelque paradis,
L’important, c’est laisser dans les cœurs, une empreinte !
Le Balladin
À pris, jour après jour, sa part chaque semaine ;
Quand l’heure si pressée, en tournant, nous emmène
Vite vers l’inconnu, sans frein, sans accident.
Quoiqu’on veuille le temps est toujours imprudent
Et sans ménagement, sans égard, nous malmène ;
Sans ne rien consentir de sa force inhumaine,
Il va, droit devant lui, mû d’un désir ardent.
Un jour, soudain l’on naît, jeté parmi le monde
Et chacun, comme il peut, des hommes suit la ronde !
Certains filent tout droit ; d’autres sont étourdis !
Qu’importe le chemin précis que l’on emprunte ;
Un jour tout finira dans quelque paradis,
L’important, c’est laisser dans les cœurs, une empreinte !
Le Balladin
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