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impressionnante vague de limogeages de hauts responsables au sein de l’Etat algérien

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  • impressionnante vague de limogeages de hauts responsables au sein de l’Etat algérien

    Par Abdou Semmar -11/01/2020
    Le premier Journal Officiel de la République algérienne de cette nouvelle année 2020 nous apprend qu’une impressionnante vague de limogeages de hauts responsables a touché l’ensemble des administrations de l’Etat algérien. Des chargés de mission à la Présidence de la République, au niveau des services du Premier-ministre, des magistrats ou des cadres du ministère de la Justice, des directeurs centraux de plusieurs ministères, ces limogeages ont touché plusieurs dizaines de fonctionnaires influents de l’Etat.

    Certes, certains hauts responsables comme Yahia BOUKHARI et Sid Ali Khaldi, ont quitté leurs postes à la Présidence de la République ou aux services du Premier-ministre pour occuper des fonctions dans le nouveau gouvernement de Tebboune. Cependant, le sort des autres fonctionnaires de l’Etat n’est guère aussi reluisant. Il a été ainsi mis fin aux fonctions de secrétaire général du ministère des affaires étrangères, exercées par M. Rachid Bladehane. Dans ce même sillage, il a été également mis fin aux fonctions de directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du commerce, exercées par M. Aïssa Bekkaï, appelé à exercer une autre fonction, d’après le Journal Officiel.

    Le patron l’agence nationale des barrages et transferts (A.N.B.T), M. Arezki Berraki, doit également changer de poste. Idem pour le directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS), M. Ahmed Chawki Fouad Acheuk Youcef, qui a été appelé à exercer d’autres fonctions.

    Les magistrats Benina Derragui et Ahmed Zouhdi ont été tout bonnement admis à la retraite. Au ministère des Finances, plusieurs changements ont été également décidés à l’exemple de Rachid Mougas, inspecteur à l’inspection des services de la comptabilité, Rachid Cherifi, sous-directeur de la modernisation et de l’intégration des marchés, à la direction générale du Trésor, Mohamed Drouiche, sous-directeur des moyens et du budget, à la direction générale du budget, Mouaawiya Boukouira, chef d’études, à la direction générale du budget. Tous ces hauts cadres ont été contraints de quitter leurs postes.

    Plusieurs recteurs d’université ont été également limogés de leurs postes à l’image d’Abdellah Labbaci, le recteur de l’université de Chlef, Hamid Bencheniti, le recteur de l’université d’Alger 1, et Abdelaziz Laïche, recteur de l’université d’El Tarf. Au ministère de l’Habitat, de la ville et de l’urbanisme, de nombreux cadres dirigeants vont être remplacés à l’image de Tayffour Maidi, chargé d’études et de synthèse, Rachida Aït-Aïssa, directrice de l’architecture, Naïma Rachedi, directrice de l’urbanisme, Malek Cherrered, sous-directeur de la résorption de l’habitat précaire et de la réhabilitation du cadre bâti, Kamel Zaïdi, sous-directeur du suivi et contrôle des actes d’urbanisme, Rachida Saidani, sous-directrice des technologies de construction ; appelés à exercer d’autres fonctions.

    Ces changements, remplacements ou limogeages marquent le début du nouveau mandat présidentiel d’Abdelmadjid Tebboune. Mais, pour l’heure, rien ne démontre que cette vague de changements va insuffler une nouvelle dynamique au sein des institutions de l’Etat algérien. Un Etat décrié par les manifestants du Hirak pour ses dysfonctionnements, ses blocages bureaucratiques et l’incompétence de ses cadres dirigeants.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le peuple et le hirak a toujours une oreille attentive sur ce qui se passe en haut de la sphère , il suit s'il y a vraiment cette volonté à vouloir arriver à une Algérie nouvelle qui n'admet que les compétents , les travailleurs acharnés, qui demande à sortir au plus vite de cette médiocrité que nous vivons depuis 1962 ...
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Cependant, le sort des autres fonctionnaires de l’Etat n’est guère aussi reluisant. Il a été ainsi mis fin aux fonctions de secrétaire général du ministère des affaires étrangères, exercées par M. Rachid Bladehane.
      Il a été désigné comme secrétaire d’État chargé de la communauté nationale et des compétences à l'étranger, il peut pas exercer les deux fonctions. C'est des promotions, pas des sanctions.

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      • #4
        C'est le concret la pratique sur le terrain qui montrera si le système veut dégager. Le pouvoir a toujours fait bouger ses pions d'un point à un autre sans que le système change. Y a aussi les très nombreuses demandes de mutations et promotion à des postes de corruption plus discrets loin du contact direct avec le peuple.

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        • #5
          L'une des principales revendications du Hirak était le changement au sein de la hiérarchie de l'Etat. Les pions commencent a bouger et chacun prendra sa place qui lui revient dans la damier pour que le jeu soit clair et facile a jouer selon les aptitudes et les compétences des joueurs.

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          • #6
            Quelques sous fifres vont juste échanger leurs places.

            Aucune crapule ne sera évincée bien au contraire, ils en ont trop besoin et encore plus aujourd'hui.

            Du pure cinéma.

            Ils continuent la même méthode avec les mêmes toutous serviteurs de la mafia.

            Avec bien sûr les mêmes mensonges.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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            • #7
              Quoi de plus normal que de constater que la nouvelle mafia remplace les "petites mains" de l'ancienne mafia par celles de la nouvelle ?

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              • #8
                Les écrans de fumée se poursuivent, il n'y a rien d’impressionnant, Tebboune tente de reconstruire les fondations de son futur pouvoir en recyclant les débris de l'ancien.

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                • #9
                  Oui vraiment c'est de l'enfumage même quand les temps sont durs ' incroyable peuple avec toutes les misères qu'ils subit ils tiens à la justice à la transparence ' anarraz oula nekhnou vive les peuples

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                  • #10
                    Une mafia remplace une autre mafia. Rien de nouveau.
                    "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
                    Miguel de Cervantes.

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