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Iran, un effondrement économique amorcé bien avant les sanctions américaines

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  • Iran, un effondrement économique amorcé bien avant les sanctions américaines

    Extrait

    (......)Comme le révèle ce qui précède, l’impact de la « pression maximale » américaine sur l’économie de la RII est considérable. Cependant, l’amère réalité est que ces sanctions ne sont pas à l’origine des difficultés économiques en Iran. Elles les ont aggravées. Le véritable générateur de difficultés économiques est le régime islamique et sa politique de recherche de rentes, qui avait déjà causé de graves problèmes avant l’application des sanctions.

    La politique révolutionnaire de nationalisations et d’expropriations massives menée par le régime islamique depuis sa création en 1979 a considérablement étouffé les entreprises industrielles à croissance rapide qui avaient contribué au développement de l’économie nationale pendant les décennies 1960 et 1970.

    Les sociétés expropriées, confiées à des militaires, des religieux et des locataires affiliés, ont progressivement disparu.

    En 1977, l’année « normale » précédant celle du début des troubles en 1978 et la révolution en 1979, l’Iran était la 18e économie mondiale, devant la Turquie, 20e, ou encore la Corée du Sud, 28e.

    En 2018, l’Iran se classait au 28e rang, la Turquie au 19e et la Corée au 12e.

    En 1977, le volume de l’économie iranienne était supérieur de 26 % à celle de la Turquie, et de 65 % à celle de la Corée.

    En 2017, le PIB nominal de l’Iran était 2,4 et 7,2 fois inférieur à celui de la Turquie et de la Corée. En 1980, première année du régime islamique, le PIB nominal par habitant de l’Iran (2 374 dollars) était encore supérieur à celui de la Turquie (2 169 dollars) et de la Corée (1 711 dollars).

    En 2018, il était bien plus faible : 4 838 dollars en Iran, contre 11 125 en Turquie et 32 774 en Corée.

    Le poids des pasdarans

    L’indice de liberté économique de la RII est de 51,1, ce qui fait de son économie la 155e sur la liste des pays du monde selon l’indice 2019. L’Iran occupe le 13e rang parmi 14 pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, et son score global est inférieur à la moyenne régionale et mondiale.

    De puissants groupes d’intérêts principalement liés aux pasdarans, la garde révolutionnaire formée après la révolution islamique de 1979, et les institutions religieuses, s’opposent à la poursuite de la libéralisation économique et au réengagement dans l’économie mondiale.

    Le penchant des Gardiens de la révolution islamique pour la construction de barrages – 600 au cours des 30 dernières années, contre 14 au cours des 20 dernières années du Shah – enrichit considérablement leurs partisans, mais cause malheureusement des problèmes environnementaux tels que le détournement d’eau vers des projets agricoles inefficaces et l’exposition de cette source rare au soleil ardent d’un pays très chaud.(......)

    Djamchid Assadi
    The Conversation

    Voir l'article complet.
    Dernière modification par zek, 12 janvier 2020, 09h39.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    La Perse millénaire bloquée par des barbus avec une économie de bazar. Elle est aussi bloquée indirectement par des Arabes d'un royaume tribaliste et autres satellites pour que des prédateurs se servent.

    Tout cela juste pour une histoire de religion !

    Commentaire

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