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Des produits de meilleurs qualites, malgres les importations massives. Ce qui prouve que les entrepreneurs algeriens se debrouillent pas mal avec de maigres moyens.
Les participants à la 7e édition ont misé sur la qualité des produits proposés, ce qui draine les foules depuis l’ouverture de la foire.
Le produit made in Algeria est-il en voie de se positionner à nouveau sur le marché de la consommation ? La 7e édition de la foire de la production nationale d’Oran, qui se déroule au Palais des expositions du 4 au 12 avril, se veut une réponse positive à cette interrogation. En effet, dès la première matinée de l’ouverture de cette manifestation économique, de nombreux citoyens ont répondu au rendez-vous pour y découvrir les gammes variées de produits que 57 exposants proposent à cet effet. La présence de producteurs et fabricants nationaux, venus même des autres wilayas du pays, ont en commun le souhait et l’ambition d’aller vers “plus de valorisation et une meilleure promotion” de leurs produits.
Des secteurs, tels que l’agroalimentaire, l’emballage, les biens d’équipement, l’électroménager, l’ameublement… sont représentés lors de cette édition. Pour les organisateurs, l’objectif de cette manifestation économique est multiple, “permettre un cadre d’échanges et de concertations entre les différents opérateurs et fabricants…”, mais surtout “faire découvrir les produits algériens alors que de nombreuses sociétés ont adapté leurs productions aux normes internationales”. En effet, l’ouverture du marché a mis à mal la production nationale dans pratiquement tous les secteurs, notamment l’agroalimentaire. La concurrence via les importations a poussé les producteurs nationaux à investir dans la mise à niveau de leurs sociétés, dans le management et le marketing. Dans cette 7e édition, de nombreuses PME/PMI affichent les normes ISDO qu’ils ont obtenues, à l’instar de la société Enasel, Inatel… D’autres, dans l’agroalimentaire et les confiseries, sont même parvenues à s’ouvrir au marché de l’exportation. Bien que ce soit dans des proportions réduites, il n’empêche que des produits made in Algeria sont “placés” sur les marchés français, espagnol, libyen, comme la Sarl Isser.
D’ailleurs, dans les travées des exposants, des familles découvrent avec étonnement que certains produits qu’ils recherchaient dans le domaine de l’ameublement et l’agroalimentaire sont bien des produits locaux et non d’importation.
Le seul point faible de cette 7e édition est le manque d’organisation. Les organisateurs auraient dû faire l’effort de regrouper les exposants par secteur.
F. BOUMEDIÈNE
05 Avril 2007. Liberte
Les participants à la 7e édition ont misé sur la qualité des produits proposés, ce qui draine les foules depuis l’ouverture de la foire.
Le produit made in Algeria est-il en voie de se positionner à nouveau sur le marché de la consommation ? La 7e édition de la foire de la production nationale d’Oran, qui se déroule au Palais des expositions du 4 au 12 avril, se veut une réponse positive à cette interrogation. En effet, dès la première matinée de l’ouverture de cette manifestation économique, de nombreux citoyens ont répondu au rendez-vous pour y découvrir les gammes variées de produits que 57 exposants proposent à cet effet. La présence de producteurs et fabricants nationaux, venus même des autres wilayas du pays, ont en commun le souhait et l’ambition d’aller vers “plus de valorisation et une meilleure promotion” de leurs produits.
Des secteurs, tels que l’agroalimentaire, l’emballage, les biens d’équipement, l’électroménager, l’ameublement… sont représentés lors de cette édition. Pour les organisateurs, l’objectif de cette manifestation économique est multiple, “permettre un cadre d’échanges et de concertations entre les différents opérateurs et fabricants…”, mais surtout “faire découvrir les produits algériens alors que de nombreuses sociétés ont adapté leurs productions aux normes internationales”. En effet, l’ouverture du marché a mis à mal la production nationale dans pratiquement tous les secteurs, notamment l’agroalimentaire. La concurrence via les importations a poussé les producteurs nationaux à investir dans la mise à niveau de leurs sociétés, dans le management et le marketing. Dans cette 7e édition, de nombreuses PME/PMI affichent les normes ISDO qu’ils ont obtenues, à l’instar de la société Enasel, Inatel… D’autres, dans l’agroalimentaire et les confiseries, sont même parvenues à s’ouvrir au marché de l’exportation. Bien que ce soit dans des proportions réduites, il n’empêche que des produits made in Algeria sont “placés” sur les marchés français, espagnol, libyen, comme la Sarl Isser.
D’ailleurs, dans les travées des exposants, des familles découvrent avec étonnement que certains produits qu’ils recherchaient dans le domaine de l’ameublement et l’agroalimentaire sont bien des produits locaux et non d’importation.
Le seul point faible de cette 7e édition est le manque d’organisation. Les organisateurs auraient dû faire l’effort de regrouper les exposants par secteur.
F. BOUMEDIÈNE
05 Avril 2007. Liberte
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