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Diffamation de Abane: Rabah Drif, le directeur de la culture de M’Sila, placé en détention provisoire

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  • Diffamation de Abane: Rabah Drif, le directeur de la culture de M’Sila, placé en détention provisoire

    La Rédaction

    Le Directeur de la Culture de la wilaya de M’sila, Rabah Drif, a été placé aujourd’hui en détention provisoire, apprend-on.

    Démis de ses fonctions, la veille , Rabah Drif a été convoqué par le tribunal de M’Sila pour « outrage » à l’un des symboles de la Guerre de Libération nationale.

    Suite à une polémique avec le scénariste Bachir Draïs, Rabah Drif avait posté le 10 janvier, une publication sur sa page qualifiant le martyr Abane Ramdane de « traître de la nation ». Un post qui suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.

    Deux jour plus tard la présidence de la République annonce son limogeage.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Traître ?

    Des propos inacceptables sauf que le mec a été assassiné par ses compagnons pour haute trahison...

    Commentaire


    • #3
      Mettre en prison, pour une opinion !

      L'Algérie n'est pas sortie de l'auberge.

      Commentaire


      • #4
        Belaïd Abane: "Ce récit de l'assassinat de Abane à Tetouan c'est pour dire plus jamais cela"





        sauf que le mec a été assassiné par ses compagnons pour haute trahison...
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          L'article le plus violé de la constitution algérienne :
          Envoyé par la constitution algérienne
          Art. 50. (nouveau) — La liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d'information
          est garantie. Elle n'est restreinte par aucune forme de censure préalable.
          Cette liberté ne peut être utilisée pour attenter à la dignité, aux libertés et aux droits d'autrui.
          La diffusion des informations, des idées, des images et des opinions en toute liberté est garantie
          dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles
          de la Nation.
          Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté.

          Commentaire


          • #6
            c'est de la pure manipulation du pouvoir pour faire diversion, le mec est une simple victime du "courant lahasse" dixit novembari badissi de mes deux

            en réalité, c'est un courant hétéroclite sans aucune base politique, juste par réaction à la volonté de Gaid Salah de neutraliser la contestation populaire par la division en encourageant l'offensive anti zouaffs digne d'un régime génocidaire et rien que ça

            ceci dit, les berberistes ( une partie du moins, la plus sectaire et bruyante ) avaient largement préparé le terrain et depuis longtemps à ces dingues et téméraires "hommes politiques" Algériens du style Gaid Salah, prêt à mettre le pays à feu et à sang pour reprendre la main

            c'est fait.

            maintenant, le jeu du pouvoir est trop simple, d'un simplissime enfantin, il va tout simplement jouer au fameux jeu à 3 bandes

            - d'une, se payer la tête comme celle du directeur de Msila et bien d'autres encore, pour zaama donner du change et pour la meme occasion neutraliser à moindre frais, des serviettes hygienique jetabes déjà bien usées et qui ne servent plus à rien, sauf à demander le retour d'ascenseur loooooooooooool makach walou rien, pas un dinar

            - essayer de draguer la kabylie, connaissant les Hommes, il y en aura certainement des opportunistes pour cette machination ( on a déjà eu des exemple, comme amara benyounes ou khalida toumi, juste des exemples )

            - libération en compte goutte de tous les prisonniers du hirak, mais en rapport à l'agenda en faveur du pouvoir et non pas la démocratisation de la vie politique dz

            et souvent un oeil exterieur est beaucoup plus avisé qu'une analyse interne pas forcément objective comme la mienne ou autre algérien

            l'hypothèse du Rifi democracy est hélàs probable à terme, pas aujourd'hui, mais si le pouvoir se retrouve dans un cu_l de sac

            dans ce cas, il y aura forcément un aboutissement de la dualité machiavélique qui marchera avec des 'outils" de propagande le moment venu, on en est pas encore :
            "arabes vs kabyles"
            perso, j'y crois, il ne leur reste que cette solution pour rester au pouvoir, et ça peut marcher, le Hirak sera à la fête loooooool

            et après tout ça, un jour, ce sont les islamistes qui prendront le pouvoir à Alger d'une façon ou d'une autre
            Dernière modification par tizi oualou, 14 janvier 2020, 20h33.

            Commentaire


            • #7
              L'Etat n'a pas a interférer dans ce genre d'histoire .C'est à la famille de Abane de poursuivre en justice ce directeur de la culture ou des anciens moudjahidins proches de Abane durant la révolution.
              Le plus important est de connaître la vérité sur les hommes qui ont dirigés la révolution armée . Beaucoup d'événements ont été falsifiés et d'autres occultés . IL nous reste beaucoup à apprendre .

              Commentaire


              • #8
                il y aura forcément un aboutissement de la dualité machiavélique, "arabes vs kabyles" perso, j'y crois, il ne leur reste que cette solution
                @Tizi

                C'est exactement à ça que je pensais.

                Les néo-harkis vont utiliser l'ignorance et/ou la haine ethnique en dernier recours si le reste ne marche pas.

                La guerre psychologique menée au peuple ces derniers mois le prouve parfaitement.

                La population a à peu près résisté.

                À un moment, on fera croire aux uns et aux autres qu'une "victoire" est possible au bout du fusil.

                Alors que dans ce genre de situation, seul le peuple paye par le sang.

                Il se réveillera avec la gueule de bois 10 ans après.

                Il suppliera les mafieux de leur rendre la silmya.

                Entre temps l'Algérie aura eu le double, triple de victimes en comparaison avec les années 90.

                Les barbichistes prendront le pouvoir uniquement s'ils acceptent sous pression des bédouins moyenâgeux de reconnaître Israël.

                Et comme ils aiment le pouvoir terrestre....
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                Commentaire


                • #9
                  Pour Abane, je trouve l'emprisonnement de l'autre tête de pioche complètement idiote et populiste.

                  Jeannot lapin et ses marionnettistes pensent vraiment berner les gens avec cette énième manipulation à 2 dinars....

                  C'est effectivement à la famille d'attaquer pour diffamation.

                  L'état se porte partie civile.

                  Pour l'histoire, ce serait bien que abane soit réhabilité.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                  Commentaire


                  • #10
                    pour une fois on es d'accord Chiff looooooooool
                    pour Abanne Ramdane, je trouve que le pouvoir tiens entre ses mains un truc à fructifier, pointer du doigt quelques lahassines comme je viens de l'écrire plus haut, mais pour mieux enfumer tout le monde, surtout les hirakistes qui sont dans le viseur en arrière plan avec ces nouvelles lois à la noix ( c'est flagrant que c'est pour en tirer des dividentes, et ça marche )

                    perso, si je dit que je suis contre le Hirak en général, j' ai des arguments pour ça, un des arguments est celui que le Hirak se permet zaama de brandir les portraits de l"ère de la révolution, c'est on ne peux pas plus contre productif

                    déjà, se focaliser sur quelques martyrs au détriment d'autres est une belle stupidité, et ça ne fait que diviser les gens pour des broutilles

                    en réalité, c'est un reflexe d'un faible en arguments que celui qui sort des trucs de la guerre d'algérie

                    les jeunes d'aujourd'hui doivent absolument penser qu'AU PRESENT ET RIEN QU AU PRESENT, l'instant présent et rien d'autre
                    et si le présent n'a rien à inventer, qu 'il laisse les amirouche, hassiba et autres abanne, franchement, le hirak me fait rire pour son enfantillage politique

                    et ça se prétend zaama des révolutionnaires, pour le moment, ce sont des hirakistes et pas plus que ça
                    la révolution est un terme précis dans le vocabulaire

                    Commentaire


                    • #11
                      Délire intégral

                      Je parle aussi bien de l'arrestation de cet écervelé que de la soi-disant hypothèse "arabes vs kabyles"...
                      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                      • #12
                        fortuna contentes toi des recettes qui marchent ! loooooooooool

                        bon, je taquines, et je sais que tu prendra cela mal, mais après tout, est ce méchant de taquiner ? ne me dénonces pas à la modo, ils vont m'exclure looooooool

                        moi je suis trop déçu que le Hirak part en sucettes, quant bien meme remplirait il des autoroutes entières de marcheurs

                        la politique de nos jours c'est trop sévère pour les contestataires, ils faut qu'ils soient plus "machiavéliques" que le pouvoir lui meme
                        pour le moment, je campe sur mes positions, et pas fier pour autant, c'est notre pays à nous deux, ne l'oublions pas !!

                        Commentaire


                        • #13
                          sankara disait je prefere marcher un pas avec le peuple que dix pas sans le peuple
                          ya capo
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                          Commentaire


                          • #14
                            Assassiné pour haute trahison ????

                            La liquidation physique de l’architecte de la Révolution a, d’une certaine façon, préfiguré le modèle despotique qui allait être adopté par l’Algérie indépendante.

                            Soixante ans après la disparition, dans des conditions dignes d’un roman d’espionnage, d’Abane Ramdane, une épaisse chape de plomb continue de peser sur la liquidation physique, en 1957, de l’architecte du Congrès de la Soummam par ses frères d’armes.
                            Certes, des bribes d’informations, de témoignages et de récits de sources éparses, parfois difficiles à concorder, sont, depuis longtemps, colportées concernant ce dossier brûlant qui semble toujours faire peur à cette Algérie officielle qui ne veut pas regarder, en face, la propre histoire contemporaine du pays, si douloureuse fût-elle.

                            Mais, ces témoignages épars et autres allégations, souvent impossibles à vérifier, n’aident pas à faire la lumière sur cet épisode de la guerre de Libération nationale dont l’impact sur l’Algérie post-indépendance se ressent toujours.
                            À l’issue d’un colossal travail de mémoire accompli dans le sens de la recherche de la vérité sur ce crime commis par “les frères”,

                            le Pr Belaïd Abane, cousin de l’homme de la Soummam, s’est attelé, des années durant, à un monumental travail de recherche pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé en cette période charnière du combat libérateur, amenant les frères d’armes à assassiner froidement, le plus intelligent, sans doute, d’entre eux.

                            À travers son dernier ouvrage Vérités sans tabous.
                            L’assassinat d’Abane Ramdane. Qui ? Comment ? Pourquoi ? Et après ? consacré à cette affaire, le Pr Abane compile les témoignages d’une douzaine de personnalités historiques et de figures de la libération, et pas des moindres, mais aussi des documents historiques, inédits pour certains, pour livrer une monographie complète sur cet assassinat politique commis par les colonels. Un assassinat qui, d’une certaine façon, a préfiguré le modèle despotique de l’Algérie indépendante. Ferhat Abbas, Lamine Debaghine, Réda Malek, Ali Haroun, Salah Goudjil, Mabrouk Belhocine, Mohamed Lebdjaoui, Amar Ouamrane, pour ne citer que ces acteurs de la guerre de Libération, ont apporté leurs contributions respectives à ce travail de mémoire. Une quête de vérité qui, à l’évidence, n’a pas été facile à mener,

                            selon le propre témoignage de l’auteur. “Processus et volonté plus ou moins consciente de cicatrisation, ce livre fut forcément un parcours douloureux, pas à pas, de ce chemin de croix, que fut pour Abane, pressentant sa fin prochaine, le périple de Tunis à Rome et enfin à Tétouan, la destination finale de sa vie mais aussi le début d’un autre voyage dans la mort”, assure Belaïd Abane.

                            Ce qui ressort de cette entreprise mémorielle est que de toutes les motivations évoquées par différentes sources et différents acteurs de cette période de la guerre de Libération nationale, un seul émerge : celui, en effet, relatif à la décision prise par Abane Ramdane de rentrer au pays, pour être sans doute, en conformité avec les résolutions du Congrès de la Soummam dont il a été un des principaux artisans.

                            Le célèbre avocat Mabrouk Belhocine considère, d’ailleurs que “la décision d’Abane (…) était aux yeux des colonels (Boussouf, Bentobal et Krim, ndlr) un véritable casus belli qui a précipité la décision de mise à mort prise par les colonels à l’encontre de leur collègue du CCE”.

                            La déclaration faite, précisément par Abane à la réunion du comité permanent du Comité de coordination et d'exécution (CCE), début novembre 1957, en présence de Krim Belkacem, Lakhdar Bentobbal et Mahmoud Chérif, constituait, sans doute, pour ses vis-à-vis un dépassement intolérable de ce qui constituait, à leurs yeux, une ligne rouge. “Drôle de politique pour des colonels ! Vous ne rêvez que négociations. Ce n’est plus le CCE mais le cessez-le-feu. Vous ne pensez plus combat mais pouvoir. Vous êtes devenus ces révolutionnaires de palaces que nous critiquions tant, quand nous étions à l’intérieur. J’en ai assez. Je vais regagner le maquis et à ces hommes que vous prétendez représenter, sur lesquels vous vous appuyez sans cesse pour faire régner votre dictature, je raconterai ce qui se passe à Tunis et ailleurs”, peste Abane devant ses pairs du CCE. Pour l’auteur, ce qui a déclenché la panique chez les 3B,


                            ce n’est donc ni la position tranchée d’Abane sur la négociation avec la puissance coloniale ni le ton ironique et railleur, adopté pour l’exprimer, mais plutôt “sa décision de regagner le maquis”.
                            Après la mort par strangulation de celui qui a réussi à unifier les rangs de la guerre de Libération et à lui donner un élan organisationnel salutaire, Ahmed Ben Bella, alors détenu à la prison de la Santé en France, est informé par les 3B de la liquidation.
                            La réponse que Ben Bella adressa aux auteurs du crime surprend par sa teneur haineuse incommensurable, allant, dans sa diatribe, jusqu’à se délecter du sort réservé à une figure de la lutte libératrice.
                            Mais il y a pire. Jugeons-en : “Nous accusons réception de votre courrier à savoir une lettre de Belkacem, une d’Abdelhafid et une d’Amar, qui nous a occasionné une vive joie (…). Nous ne pouvons donc que vous encourager dans cette voie de l’assainissement. Il est de notre devoir à tous (…) de nous montrer intraitables sur ce chapitre de l’épuration (…). Le devoir vous commande de ne pas vous arrêter là (…)”.

                            Épuration, assainissement… le texte, un concentré de rancœurs mal digérées, fait transparaître un appel clair à l’encouragement des méthodes expéditives et despotiques. L’Histoire a montré que ces “recommandations” ont été suivies à la lettre par ses correspondants qui, à leur tour, les ont transmises à leurs successeurs au pouvoir après l’Indépendance. Mais la liquidation d’Abane a-t-elle contribué à “assainir” les rangs de la Révolution comme pronostiqué par ses meurtriers ? La situation que décrit le colonel Ouamrane six mois après la liquidation d’Abane, dans son rapport au CCE, ne prête, en tout cas, à aucune équivoque. “Nous sommes tombés dans l’immobilisme, la stagnation.
                            L’esprit révolutionnaire a disparu chez tous les dirigeants, cadres et militants pour laisser place à l’embourgeoisement, à la bureaucratie, à l’arrivisme, à la course aux honneurs, aux rivalités, à l’esprit de clan et de région.
                            Le dégoût et le découragement se sont emparés des meilleurs.” À regarder de près, c’est étrangement la même situation que vit l’Algérie soixante ans après l’assassinat d’Abane. C’est dire que c’est peut-être à ce moment-là que le pays a pris le mauvais départ qui impacte aujourd’hui son avenir.

                            Hamid SAIDANI
                            Dernière modification par sabahe, 15 janvier 2020, 04h06.

                            Commentaire


                            • #15
                              ya capo
                              Il ya des Tics comme ça qu'on a du mal à refréner..
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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