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Libye : le président turc Erdogan promet « d’infliger une leçon » au maréchal Haftar s’il reprend ses attaques

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  • Libye : le président turc Erdogan promet « d’infliger une leçon » au maréchal Haftar s’il reprend ses attaques

    kassataya
    Il y'a 8 secondes


    L’homme fort de l’Est libyen a quitté Moscou sans signer l’accord de cessez-le-feu accepté par son rival Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement libyen reconnu par l’ONU (GNA).

    « Nous n’hésiterons jamais à infliger au putschiste Haftar la leçon qu’il mérite s’il poursuit ses attaques contre l’administration légitime et contre nos frères en Libye », a déclaré le 14 janvier 2020 le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un discours devant les députés de son parti. Le chef du gouvernement reconnu par l’ONU (GNA) Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, dont les troupes s’opposent depuis plus de neuf mois aux portes de Tripoli, ne se sont pas rencontrés lundi 13 janvier lors de pourparlers à Moscou mais ont négocié un accord de cessez-le-feu via les ministres russes et turcs de la Défense et des Affaires étrangères. Si Fayez al-Sarraj a signé le texte, son rival est finalement reparti sans le faire, après avoir d’abord demandé un délai de réflexion jusqu’au mardi 14.

    Qui soutient qui ?


    Ankara soutient Sarraj et déploie même des militaires tandis que Moscou, malgré ses dénégations, est soupçonné d’appuyer Haftar avec des armes, de l’argent et des mercenaires. Entre l’arrivée sur le terrain libyen de la Turquie, la présence suspectée de mercenaires russes et l’existence d’une multitude de groupes armés – notamment des milices jihadistes, des trafiquants d’armes et des passeurs de migrants –, la communauté internationale craint de voir le conflit libyen dégénérer.

    Quels intérêts pour Ankara et Moscou ?


    Moscou, fort de ses succès en Syrie, a accru considérablement son influence au Moyen-Orient et souhaite désormais regagner le terrain perdu en Libye, en profitant de l’échec occidental à pacifier le pays depuis neuf ans. Hormis des gains géopolitiques sur ses rivaux et un accès privilégié au pétrole libyen, la Russie espère retrouver ce marché pour ses armes et son blé. D’autant que Vladimir Poutine ambitionne de prendre pied en Afrique.

    La Turquie a aussi des visées pétrolières, à la faveur d’un accord controversé avec le GNA qui élargit le plateau continental turc et lui permet de revendiquer l’exploitation de certains gisements en Méditerranée.

    Un sommet à Berlin


    En dépit de l’échec de la conférence de Moscou, le président turc a affirmé qu’il maintenait sa participation à une conférence sur la paix en Libye prévue sous l’égide de l’ONU à Berlin le 19 janvier, selon les Allemands. « Nous allons discuter de cette question dimanche à la réunion de Berlin à laquelle participeront aux côtés de la Turquie, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l’Italie, l’Egypte, l’Algérie et les Emirats arabes unis », a précisé Recep Tayyip Erdogan.

    La chancelière allemande s’est rendue samedi 11 à Moscou pour en organiser le contour avec le président russe. Vladimir Poutine et Angela Merkel se sont encore téléphoné le 13 pour discuter des « préparatifs de la conférence internationale » et de « la rencontre à Moscou des belligérants de Libye ».

    Erdogan se voit en sauveur


    Pour le président turc, le maréchal Haftar aurait pris le contrôle de tout le territoire libyen sans l’intervention de la Turquie, qui a commencé à déployer des troupes pour soutenir le GNA à la faveur d’un accord signé en novembre entre les deux parties.

    « Pour dire les choses clairement, si la Turquie n’était pas intervenue, le putschiste Haftar se serait emparé du pays entier et tout le peuple libyen aurait été victime de ses persécutions », a-t-il dit.

  • #2
    Ah ces turcs , ils feraient mieux de donner des leçons à Israël qui exploite et tue des palestiniens régulièrement, la libye n'a besoin d'aucune ingérence étrangère , c'est un conflit libyens qui se régle qu'entre libyens
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Haftar a l'intention de renverser le gouvernement légitime libyen reconnu par l'ONU. Cela a commencé il y a neuf mois et pendant tout ce temps ni les états du Maghreb, ni l'UA n'ont cherché à le stopper. Ils se sont juste contentés de condamner comme ils savent si bien le faire. Ils se sont tenus à l’écart laissant la voie libre à Erdogan. Et finalement c'est une bonne chose qu'Erdogan mette son nez dans cette histoire et menace de donner une bonne leçon à ce Haftar.

      On n'aime ou on n'aime pas Erdogan mais lui au moins il n'a pas peur de se bouger les fesses. Donc, nous les faibles et les incapables, arrêtons de le critiquer.

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      • #4
        Ah ces turcs , ils feraient mieux de donner des leçons à Israël
        ACA,

        les turcs ( gouvernements succéssifs ) et Israel sont non seulement des alliés ( OTAN et extensions ) mais aussi des amis comme cochons, looooooooool

        encore mieux, les turcs eux meme, je parle de la population, ont plus de 'haine" envers les "arabes" dont les maghrébins vus comme tels ( sauf le Maroc qu'on appel Fez ) qu'une quelconque animosité envers les juifs ou les israeliens,

        à part bien entendu quelques irréductibles islamistes, mais ça ne compte pas dans la réalité, Merdogan s'occupe à les endormir en leur donnant des gages

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        • #5
          Tizi, je suis au courant mais je l'ai dis juste par reproche à ces turcs hypocrites
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            arrêtons de le critiquer.
            Nous les Algériens , on a le droit de le critiquer parce qu'il veut venir juste devant nos portes pour faire le mariole et pour déstabiliser à l'aveuglette même s'il touche indirectement à mon pays pour justement faire plaisir à israél et pour éventuellement ouvrir la brèche à ceux qui veulent déstabiliser mon pays.
            Cela a commencé il y a neuf mois et pendant tout ce temps ni les états du Maghreb, ni l'UA n'ont cherché à le stopper. Ils se sont juste contentés de condamner comme ils savent si bien le faire. Ils se sont tenus à l’écart laissant la voie libre à Erdogan.

            Nous , on est occupé avec nos gouvernants , et les lâches ont profité de la situation pour lâcher leur venin
            Dernière modification par ACAPULCO, 15 janvier 2020, 14h36.
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

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            • #7
              la richesse de la lybie et la convoitise des neo colons

              Le scenario syrien se transpose avec les meme acteurs avec l'egypte a la place de l'iran.

              Comme les pieces sont disposés de maniere a couper le gateau en deux leurs seul souci est de continuer a decapité le reste de lybiens encore dans l'interieur tribu touaregs et tabou.
              meme l'europe s'attend a ce que les intervenants arretent le flux des refugiers en contre partie de son silence

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              • #8
                « Pour dire les choses clairement, si la Turquie n’était pas intervenue, le putschiste Haftar se serait emparé du pays entier et tout le peuple libyen aurait été victime de ses persécutions », a-t-il dit.
                Il a appelé haftar putschiste,ce qui est inapproprié, mais il a dit la même chose que disaient ceux qui ont intervenu contre kadhafi et qui ont détruit ses colonnes de blindés en route pour réprimer les manifestants.
                Apparemment, Les libyens auront toujours besoin de quelqu'un pour les défendre contre eux même(pure système tribale).

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