Nous préférons un pas avec le peuple que dix pas sans le peuple
4 Août 1987
Honorables invités de l’Union soviétique, du Togo, du Bénin, du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de l’Angola, de l’Éthiopie, de la République arabe sahraouie démocratique, de la Libye, de l’Algérie, de l’Iran, de Cuba, de France, d’Italie ; chers amis du Burkina Faso venus du Sénégal, de la Belgique et de l’Espagne ; Camarades militantes et militants de la Révolution démocratique et populaire :
Aujourd’hui, 4 août 1987, nous célébrons le quatrième anniversaire de notre révolution, la révolution d’août, la Révolution démocratique et populaire. Pour ce rendez-vous de la joie et de l’allégresse, nos pas se sont laissés guider par nos coeurs. Et nos coeurs nous ont conduits à Bobo-Dioulasso. Bobo-Dioulasso, ville historique et pétulante dont le nom est définitivement lié à l’Afrique des luttes anticoloniales, l’Afrique des unités, l’Afrique des fédérations, en somme au panafricanisme vivifiant.
Merci à tous ceux qui sont venus, merci à tout Burkinabè d’un jour, ou Burkinabè de toujours. Merci à tous ceux, qui n’ont pu effectuer le déplacement pour Bobo-Dioulasso, mais qui sûrement communient avec nous dans la simplicité, dans la discrétion voulue ou subie, mais dans la solennité et dans la dignité.
Merci à tous ceux qui sont aujourd’hui dans l’impossibilité de fêter avec nous en comptant la maladie, les privations diverses, entretenant stoïquement l’espoir de jours meilleurs. Merci à tous ceux qui ne sont plus là et qui cependant avaient le droit de savourer les délices de nos victoires. À la mémoire de tous ces militants qui nous ont quittés prématurément, observons une minute de silence… Je vous remercie.
Camarades, le quatrième anniversaire de notre révolution est placé sous le signe de notre dynamique paysannerie. La paysannerie, la Communauté de ceux qui résolvent pour tous quotidiennement et concrètement la question concrète de la nourriture.
Oui, c’est cette paysannerie qui sort des limbes du Moyen Age, de l’arriération et qui, dans des conditions précaires, réalise tant bien que mal, chaque année, ce pari. Cette paysannerie, notre paysannerie, est la fraction la plus importante de notre peuple. C’est cette fraction qui a subi et continue de subir avec le plus d’intensité l’exploitation des vestiges des forces de type féodal et de l’impérialisme. C’est cette fraction qui a le plus souffert des maux que nous avons hérités de la société coloniale : l’analphabétisme, l’obscurantisme, la paupérisation, les brimades diverses, les maladies endémiques, la famine…
Ce n’est donc point une surprise si notre paysannerie est aujourd’hui une force désireuse de transformations, désireuse de transformations révolutionnaires. Car seule la révolution, en renversant l’ordre ancien, peut satisfaire les aspirations légitimes de la paysannerie. Pour répondre à ce désir légitime et mobiliser toutes ces énergies disponibles, la Révolution démocratique et populaire a fait de cette paysannerie une force politique organisée, en créant l’Union nationale des paysans du Burkina (UNPB).
Cette force politique doit se placer sur l’axe du renforcement du processus révolutionnaire en donnant naissance à un engagement conscient dans la révolution au niveau de chaque paysan pauvre. Au cours de l’année écoulée, beaucoup d’initiatives heureuses ont été développées dans le sens de l’accomplissement de cette tâche. Cette tâche, dont l’importance et la complexité sont grandes, va nécessiter que nous y revenions à une autre occasion au cours de l’An V de notre révolution pour la définir plus amplement et plus profondément.
La célébration de l’An IV sous le thème de la paysannerie doit marquer le départ pour un paysan de type nouveau, correspondant à la société nouvelle en cours d’édification. II ne s’agit pas pour nous de célébrer le type de paysan arriéré, résigné, naïf, soumis à l’obscurantisme et conservateur farouche. II s’agit de célébrer la naissance du paysan nouveau, responsable et responsabilisé, un homme qui s’ouvre au futur en s’armant de technologies nouvelles.
Du reste, l’application croissante du mot d’ordre «Produire et consommer burkinabè» contribue déjà à façonner cette nouvelle image du paysan, grand acteur et bénéficiaire de cette politique d’édification d’une économie nationale indépendante issue de la deuxième Conférence nationale des Comités de défense de la révolution.
Aussi, l’exécution du premier plan quinquennal de développement populaire, qui participe de cette politique économique nouvelle, devra-t-elle être pour tous, l’occasion d’apprendre à réaliser pour nous-mêmes ce dont nous avons besoin et à améliorer constamment la qualité du travail. Le plan quinquennal ne devra donc s être exécuté dans le seul souci de pouvoir un jour faire une compilation de statistiques.
Le terme paysan devra grâce à c s transformations intégrales et à ces effets induits cesser d’être le terme péjoratif que l’on tonnait aujourd’hui pour devenir synonyme de respect, respect dû au combattant digne et fier qui défend les causes justes et qui assume avec succès et au niveau voulu, sa part dans la production sociale en tant que membre du grand corps qu’est le peuple.
Dans ce combat, les paysans ne devront pas être seuls. La classe ouvrière et la petite-bourgeoisie intellectuelle révolutionnaire devront assumer leurs responsabilités historiques en oeuvrant avec sacrifice et abnégation à la réduction de l’écart entre la ville et la campagne.
La classe ouvrière et la petite-bourgeoisie intellectuelle révolutionnaire doivent donc considérer cette célébration comme un jalon important dans le cadre du renforcement de leur alliance stratégique avec la paysannerie. C’est aujourd’hui la fête des paysans et c’est donc aussi la fête de leurs alliés, symbolisés par notre emblème, l’emblème de la Révolution démocratique et populaire.
Camarades, aujourd’hui, il nous faut jeter un regard sur les quatre années de révolution, non pas tellement pour relever mécaniquement nos victoires, bien qu’une fierté légitime nous y pousse, mais pour en tirer les enseignements afin de mieux éclairer notre marche vers le progrès.
Nous avons entrepris et réalisé de nombreuses transformations matérielles en faveur des masses. Ces résultats, nous ne les devons pas à des matériaux supplémentaires ou exceptionnels. Nous les devons à l’action des hommes. Ces hommes, qui hier étaient résignés, muets, fatalistes et attentistes, sont aujourd’hui debout et engagés pour la lutte révolutionnaire concrète sur les divers chantiers. Les victoires enregistrées sont le fruit de leur travail, la projection sur le concret de leur génie créateur et de leur enthousiasme révolutionnaire.
Ces résultats sont la preuve que notre révolution est populaire, car elle puise dans les masses sa richesse, sa force et son invincibilité. C’est pourquoi nous devons saluer tant de courage et d’abnégation, tant de sacrifices et de dévouement de la part des militants de la Révolution démocratique et populaire.
Ce salut que nous leur adressons n’est pas un salut de complaisance. Les résultats atteints s’expliquent scientifiquement. La force, qu’elle soit d’origine musculaire ou produite par des machines, est mesurable, comparable et donc substituable. D’autres l’ont montré avant nous et nous n’avons fait que l’appliquer à nos réalités concrètes. Cette application a nécessité que l’homme burkinabè cesse d’être la reproduction sur le plan des mentalités de l’individu culturellement aliéné et politiquement asservi, modelé pour perpétuer la domination impérialiste dans les pays nouvellement indépendants.
Pour la société nouvelle, il nous faut un peuple nouveau, un peuple avec son identité propre, un peuple qui sait ce qu’il veut, qui sait s’imposer et qui sait ce qu’il faut pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
Notre peuple, après quatre années de révolution, est l’amorce de ce peuple nouveau. Le recul sans précédent enregistré par le fatalisme est un indice tangible à cet effet. Tout le peuple burkinabè croit à un avenir meilleur. Et à ce niveau, nous avons même réussi à convaincre des réactionnaires d’hier, qui, pris dans l’engrenage de la marche de l’histoire, regardent avec optimisme l’avenir avec nous, oubliant qu’hier encore ils prêchaient la soumission à l’impérialisme et la mendicité perpétuelle comme moyens pour développer ce pays. La construction de la patrie a renforcé la conscience collective de la nécessité de compter sur nos propres forces en rejetant farouchement le mimétisme servile et l’applaventrisme humiliant et dégénérescent.
Camarades militantes et militants, assurément l’année politique qui s’achève à ce quatrième anniversaire a été une année mouvementée. Sans revenir sur les détails des contradictions qui sont apparues, ni sur la qualité des solutions pour les résoudre, il convient de retenir la leçon principale de cette expérience.
La Révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin.
Depuis le 4 août 1983, le Burkina Faso révolutionnaire s’est imposé sur la scène africaine et internationale surtout et avant tout grâce à son génie intellectuel, aux vertus morales et humaines des dirigeants et des masses organisées. Nous avons vaincu des adversités et des animosités sordides, solides et armées jusqu’aux dents. Nous avons su être fermes dans la défense des principes sans jamais céder à la rage. Nous nous sommes défendus sans haine dans le respect de la dignité des autres, parce que la dignité est une valeur sacrée au Burkina.
L’essentiel pour nous aujourd’hui est de retenir ces diverses formes d’adversités et d’en tirer les leçons pour nous fortifier, car les combats à venir seront certainement plus durs et plus complexes.
4 Août 1987
Honorables invités de l’Union soviétique, du Togo, du Bénin, du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert, de l’Angola, de l’Éthiopie, de la République arabe sahraouie démocratique, de la Libye, de l’Algérie, de l’Iran, de Cuba, de France, d’Italie ; chers amis du Burkina Faso venus du Sénégal, de la Belgique et de l’Espagne ; Camarades militantes et militants de la Révolution démocratique et populaire :
Aujourd’hui, 4 août 1987, nous célébrons le quatrième anniversaire de notre révolution, la révolution d’août, la Révolution démocratique et populaire. Pour ce rendez-vous de la joie et de l’allégresse, nos pas se sont laissés guider par nos coeurs. Et nos coeurs nous ont conduits à Bobo-Dioulasso. Bobo-Dioulasso, ville historique et pétulante dont le nom est définitivement lié à l’Afrique des luttes anticoloniales, l’Afrique des unités, l’Afrique des fédérations, en somme au panafricanisme vivifiant.
Merci à tous ceux qui sont venus, merci à tout Burkinabè d’un jour, ou Burkinabè de toujours. Merci à tous ceux, qui n’ont pu effectuer le déplacement pour Bobo-Dioulasso, mais qui sûrement communient avec nous dans la simplicité, dans la discrétion voulue ou subie, mais dans la solennité et dans la dignité.
Merci à tous ceux qui sont aujourd’hui dans l’impossibilité de fêter avec nous en comptant la maladie, les privations diverses, entretenant stoïquement l’espoir de jours meilleurs. Merci à tous ceux qui ne sont plus là et qui cependant avaient le droit de savourer les délices de nos victoires. À la mémoire de tous ces militants qui nous ont quittés prématurément, observons une minute de silence… Je vous remercie.
Camarades, le quatrième anniversaire de notre révolution est placé sous le signe de notre dynamique paysannerie. La paysannerie, la Communauté de ceux qui résolvent pour tous quotidiennement et concrètement la question concrète de la nourriture.
Oui, c’est cette paysannerie qui sort des limbes du Moyen Age, de l’arriération et qui, dans des conditions précaires, réalise tant bien que mal, chaque année, ce pari. Cette paysannerie, notre paysannerie, est la fraction la plus importante de notre peuple. C’est cette fraction qui a subi et continue de subir avec le plus d’intensité l’exploitation des vestiges des forces de type féodal et de l’impérialisme. C’est cette fraction qui a le plus souffert des maux que nous avons hérités de la société coloniale : l’analphabétisme, l’obscurantisme, la paupérisation, les brimades diverses, les maladies endémiques, la famine…
Ce n’est donc point une surprise si notre paysannerie est aujourd’hui une force désireuse de transformations, désireuse de transformations révolutionnaires. Car seule la révolution, en renversant l’ordre ancien, peut satisfaire les aspirations légitimes de la paysannerie. Pour répondre à ce désir légitime et mobiliser toutes ces énergies disponibles, la Révolution démocratique et populaire a fait de cette paysannerie une force politique organisée, en créant l’Union nationale des paysans du Burkina (UNPB).
Cette force politique doit se placer sur l’axe du renforcement du processus révolutionnaire en donnant naissance à un engagement conscient dans la révolution au niveau de chaque paysan pauvre. Au cours de l’année écoulée, beaucoup d’initiatives heureuses ont été développées dans le sens de l’accomplissement de cette tâche. Cette tâche, dont l’importance et la complexité sont grandes, va nécessiter que nous y revenions à une autre occasion au cours de l’An V de notre révolution pour la définir plus amplement et plus profondément.
La célébration de l’An IV sous le thème de la paysannerie doit marquer le départ pour un paysan de type nouveau, correspondant à la société nouvelle en cours d’édification. II ne s’agit pas pour nous de célébrer le type de paysan arriéré, résigné, naïf, soumis à l’obscurantisme et conservateur farouche. II s’agit de célébrer la naissance du paysan nouveau, responsable et responsabilisé, un homme qui s’ouvre au futur en s’armant de technologies nouvelles.
Du reste, l’application croissante du mot d’ordre «Produire et consommer burkinabè» contribue déjà à façonner cette nouvelle image du paysan, grand acteur et bénéficiaire de cette politique d’édification d’une économie nationale indépendante issue de la deuxième Conférence nationale des Comités de défense de la révolution.
Aussi, l’exécution du premier plan quinquennal de développement populaire, qui participe de cette politique économique nouvelle, devra-t-elle être pour tous, l’occasion d’apprendre à réaliser pour nous-mêmes ce dont nous avons besoin et à améliorer constamment la qualité du travail. Le plan quinquennal ne devra donc s être exécuté dans le seul souci de pouvoir un jour faire une compilation de statistiques.
Le terme paysan devra grâce à c s transformations intégrales et à ces effets induits cesser d’être le terme péjoratif que l’on tonnait aujourd’hui pour devenir synonyme de respect, respect dû au combattant digne et fier qui défend les causes justes et qui assume avec succès et au niveau voulu, sa part dans la production sociale en tant que membre du grand corps qu’est le peuple.
Dans ce combat, les paysans ne devront pas être seuls. La classe ouvrière et la petite-bourgeoisie intellectuelle révolutionnaire devront assumer leurs responsabilités historiques en oeuvrant avec sacrifice et abnégation à la réduction de l’écart entre la ville et la campagne.
La classe ouvrière et la petite-bourgeoisie intellectuelle révolutionnaire doivent donc considérer cette célébration comme un jalon important dans le cadre du renforcement de leur alliance stratégique avec la paysannerie. C’est aujourd’hui la fête des paysans et c’est donc aussi la fête de leurs alliés, symbolisés par notre emblème, l’emblème de la Révolution démocratique et populaire.
Camarades, aujourd’hui, il nous faut jeter un regard sur les quatre années de révolution, non pas tellement pour relever mécaniquement nos victoires, bien qu’une fierté légitime nous y pousse, mais pour en tirer les enseignements afin de mieux éclairer notre marche vers le progrès.
Nous avons entrepris et réalisé de nombreuses transformations matérielles en faveur des masses. Ces résultats, nous ne les devons pas à des matériaux supplémentaires ou exceptionnels. Nous les devons à l’action des hommes. Ces hommes, qui hier étaient résignés, muets, fatalistes et attentistes, sont aujourd’hui debout et engagés pour la lutte révolutionnaire concrète sur les divers chantiers. Les victoires enregistrées sont le fruit de leur travail, la projection sur le concret de leur génie créateur et de leur enthousiasme révolutionnaire.
Ces résultats sont la preuve que notre révolution est populaire, car elle puise dans les masses sa richesse, sa force et son invincibilité. C’est pourquoi nous devons saluer tant de courage et d’abnégation, tant de sacrifices et de dévouement de la part des militants de la Révolution démocratique et populaire.
Ce salut que nous leur adressons n’est pas un salut de complaisance. Les résultats atteints s’expliquent scientifiquement. La force, qu’elle soit d’origine musculaire ou produite par des machines, est mesurable, comparable et donc substituable. D’autres l’ont montré avant nous et nous n’avons fait que l’appliquer à nos réalités concrètes. Cette application a nécessité que l’homme burkinabè cesse d’être la reproduction sur le plan des mentalités de l’individu culturellement aliéné et politiquement asservi, modelé pour perpétuer la domination impérialiste dans les pays nouvellement indépendants.
Pour la société nouvelle, il nous faut un peuple nouveau, un peuple avec son identité propre, un peuple qui sait ce qu’il veut, qui sait s’imposer et qui sait ce qu’il faut pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
Notre peuple, après quatre années de révolution, est l’amorce de ce peuple nouveau. Le recul sans précédent enregistré par le fatalisme est un indice tangible à cet effet. Tout le peuple burkinabè croit à un avenir meilleur. Et à ce niveau, nous avons même réussi à convaincre des réactionnaires d’hier, qui, pris dans l’engrenage de la marche de l’histoire, regardent avec optimisme l’avenir avec nous, oubliant qu’hier encore ils prêchaient la soumission à l’impérialisme et la mendicité perpétuelle comme moyens pour développer ce pays. La construction de la patrie a renforcé la conscience collective de la nécessité de compter sur nos propres forces en rejetant farouchement le mimétisme servile et l’applaventrisme humiliant et dégénérescent.
Camarades militantes et militants, assurément l’année politique qui s’achève à ce quatrième anniversaire a été une année mouvementée. Sans revenir sur les détails des contradictions qui sont apparues, ni sur la qualité des solutions pour les résoudre, il convient de retenir la leçon principale de cette expérience.
La Révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin.
Depuis le 4 août 1983, le Burkina Faso révolutionnaire s’est imposé sur la scène africaine et internationale surtout et avant tout grâce à son génie intellectuel, aux vertus morales et humaines des dirigeants et des masses organisées. Nous avons vaincu des adversités et des animosités sordides, solides et armées jusqu’aux dents. Nous avons su être fermes dans la défense des principes sans jamais céder à la rage. Nous nous sommes défendus sans haine dans le respect de la dignité des autres, parce que la dignité est une valeur sacrée au Burkina.
L’essentiel pour nous aujourd’hui est de retenir ces diverses formes d’adversités et d’en tirer les leçons pour nous fortifier, car les combats à venir seront certainement plus durs et plus complexes.
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