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  • Bien manger ?

    Bonsoir, je vais droit au but , vous m’excuserez si ma question vous importune mais sachez bien que c'est juste pour savoir si l'Algérien mange bien qualitativement parlant , ou au contraire il mange juste pour se remplir la panse .

    Moi -même je cherche à m'inspirer de vous pour me donner des conseils éventuellement concernant la qualité des repas bons et sains que vous prenez au quotidien , merci
    Dernière modification par ACAPULCO, 20 janvier 2020, 19h25.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Les taux d’obésité, de diabète, d’hypertension artérielle en hausse en Algérie
    La mauvaise alimentation à l’origine du mal


    L’émergence des maladies les plus fréquentes dans le monde est liée presque directement à une alimentation déséquilibrée et surtout à une surconsommation de produits nocifs pour la santé. Les Algériens, qui ont adopté de nouvelles habitudes alimentaires avec l’avènement de l’économie de marché, sont exposés, de la même manière, à la prolifération des pathologies des temps modernes, dont l’obésité.
    Les pédiatres affirment qu’ils reçoivent de plus en plus de parents qui ramènent leurs enfants en consultation pour un problème d’excès de poids, alors qu’il y a à peine quelques années, ils étaient plutôt confrontés au phénomène de la malnutrition. “La malnutrition posait un important problème de santé publique qui a beaucoup régressé grâce à l’amélioration des conditions de vie. Cela dit, je parle de ce qu’on voit à Alger. La situation est peut-être différente ailleurs”, dit le Pr Khiari, chef de service pédiatrie au CHU Beni-Messous. Il se rappelle l’époque où deux à trois enfants, souffrant de diarrhées, de déshydratation et d’un gros déficit pondéral (effets de la malnutrition sévère), occupaient un même lit, dans son service. Pour dire que le phénomène était sérieux. À l’orée du deuxième millénaire, la tendance s’est renversée de manière assez spectaculaire. “Il y a actuellement émergence d’une pathologie nouvelle, qui était rare en Algérie, c’est-à-dire l’obésité. Elle n’est pas encore mesurée, mais la tendance est réelle. Il faut dire que nous sommes en phase de transition épidémiologique. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas-là. Cela concerne les pays en voie de développement”, soutient le praticien. L’enquête menée par différents départements ministériels pour la mise au point du Plan d’action septennal de promotion des droits de l’enfant (2008-2015), présenté récemment par la ministre déléguée chargée de la Famille, Nouara Saadia Djaffâar, a révélé que le taux de malnutrition de la mère et de l’enfant à baissé de 7,2% en 2002 à 3,7% en 2006, avec un à deux points d’écart entre les villes et les villages. A contrario, l’étude susmentionnée signale que 9,3% de la population enfantine (moins de cinq ans) souffre de surpoids par rapport à la taille. Elle montre que la proportion est nettement plus élevée en zones urbaines, avoisinant les 10,5% contre 7,9% en régions rurales. Le Pr Khiari précise qu’au-delà des soucis de l’esthétique et de troubles psychologiques qu’il induit immanquablement, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, l’excès du poids favorise le développement du diabète et des problèmes cardiaques et autres pathologies plus ou moins graves. D’où l’urgence de freiner le phénomène qui puise sa source principalement dans l’apparition de l’industrie alimentaire internationale, à l’avènement de l’économie de marché. “Le marché est inondé d’aliments prêts à l’emploi. La parabole et internet ont changé la culture culinaire des Algériens”, déclare le pédiatre. Souhila Tafiani, nutritionniste diététicienne au CHU de Bab El-Oued, met en cause les mauvaises habitudes alimentaires adoptées quasi systématiquement par les Algériens. “Les gens n’ont pas le temps de choisir quoi manger. Ils se réfèrent toujours aux fast-foods ou aux repas préparés.” Elle précise que les Algériens mangent mal et sont de surcroît devenus sédentaires. “Ils ne brûlent pas de calories et gardent dans leur corps tout ce qui est mauvais”, ajoute-t-elle. Elle explique que la consommation en excès des boissons gazeuses, des bonbons et des gâteaux provoque le diabète car ceux-ci contiennent une quantité de sucre supérieure à celle conseillée. Les frites, le ketchup et la mayonnaise sont responsables de l’obésité. Les acides gras transes, contenus dans beaucoup d’aliments à grande consommation, augmentent le niveau du cholestérol et provoquent l’hypertension artérielle. En somme, les erreurs alimentaires sont à l’origine de la prolifération de ce qui convient d’appeler les maladies du siècle, c’est-à-dire le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité, pour ne citer que les plus fréquentes. Pour la nutritionniste, il est impératif de se servir un petit déjeuner copieux pour éviter le creux de 10h qui incite au grignotage — gros ennemi du contrôle de poids —, de manger bien au déjeuner et de ne jamais dormir sans dîner qu’il faudra prendre plutôt léger. “Sauter un repas est mauvais, car la personne est alors exposée à une hypoglycémie et éprouvera, par conséquent, davantage son foie et son pancréas”, affirme-t-elle. Elle donne, néanmoins, une mention spéciale au carême du mois sacré. “La durée du ramadan est de 30 jours. C’est juste ce qu’il faut pour épurer le corps et lui permettre de révéler les maladies silencieuses. Il n’en demeure pas moins que des erreurs alimentaires sont commises pendant ce mois.” Pour Mme Tafiani, une alimentation équilibrée sous-entend manger au moins cinq légumes et fruits par jour, c’est-à-dire suivre une recommandation de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Elle assure que les fruits et les légumes renferment les vitamines et les sels minéraux indispensables dans la prévention contre les accidents cardiovasculaires et les cancers. Il est connu d’ailleurs que les agrumes, riches en antioxydants tels que les vitamines C et E, protègent contre les infections et les rhumes, très fréquents en hiver. Les viandes et le poisson sont de plus en plus rares dans les mets des ménages, à cause de leur cherté. Pourtant, ils combattent efficacement l’anémie. La nutritionniste focalise sur la nécessité de consommer le poisson, abondants en acides gras non saturés, grands protecteurs du muscle cardiaque. Les produits de la mer sont également “source de protéines au même titre que la viande mais leur meilleur atout est leur faible valeur calorique”, a-t-elle souligné.
    Sur un ton où se mêlait nostalgie et regret, Souhila Tafiani fait l’apologie de la cuisine traditionnelle et notamment des anciens modes de cuisson qu’elle dit meilleurs que ceux prévalant de nos jours. “Dans le passé, on consommait plus naturel et plus frais”, note-elle, en soulignant que les légumes vendus actuellement sont généralement, soit réfrigérés, soit congelés ou ayant été exposés démesurément sur les étalages. “Je ne dis pas que tout ce qui est congelé est mauvais, mais j’incrimine les mauvaises conditions de stockage et d’emmagasinement qui font perdre aux produits leurs valeurs nutritionnelles”, atteste notre interlocutrice. Elle évoque une enquête de la commission de la wilaya d’Alger qui a dévoilé que les gérants de beaucoup d’épiceries et de supérettes débranchent les frigos le soir à la fermeture. “Cette pratique est évidemment interdite car la chaîne de froid est ainsi rompue. Le pullulement de microbes est très importante dans l’aliment qui subit les variations de températures”, conclut-elle.
    Journal Liberté
    Dernière modification par mohoo, 20 janvier 2020, 20h21.

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    • #3
      Les taux d’obésité, de diabète, d’hypertension artérielle en hausse en Algérie
      La mauvaise alimentation à l’origine du mal
      justement , j'ai bien précisé "qualitativement " , donc tu es à mon avis hors sujet , désolé , essaye de répondre sans détour et franchement à ma question, abstiens-toi de ce qu'écrivent les autres
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        @ Acapulco. Je pense qu'on mange mal dans l'ensemble, ( même si j'évite au max perso). Mais le repas lambda de l'algérien consiste avec beaucoup de pains, huiles et friture. Et soda, donc comme tu dit manger pour se remplir la panse, et pas bien manger

        Perso je me fait une ou deux mal bouffe par semaine restaurant ou maison , sinon j'essaie de manger normalement Sans huile, ou huile d olive, limite le pain et la viande, en général le midi je mange souvent du poisson avec une salade avec un petit bout de pain seulement et de l'eau , le soir c en fonction de la saison, en ce moment c des lentilles, haricot blanc, ou féculent riz macarone etc ( je suis aussi sportif régulier), mais les boisson sucré et gazeuse surtout sont banni, de temps en temps un jus au café ou le matin, pas plus
        Dernière modification par faycal_sghir, 20 janvier 2020, 22h20.

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        • #5
          à ce qui paraît , il faut manger comme un roi le matin, comme un prince le midi et comme un pauvre le soir.
          Difficilement applicable pour ma part
          "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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          • #6
            @space, on peut pas savoir tant qu'il ya des avis divergents et ce même des avis de professionnel, certains professionel affirment comme toi, et d autres le contraire,

            Mais pour être en meilleur santé possible mieux vaut manger le moins possible, et surtout les aliments industriel ou sucres raffiné, et autres pains etc,

            s'alimenter avec fruit de saison, fruit secs, légumes et le minimums syndical en succulent et viandes ( hors poisson frais cuits en grillades). J'ai déjà testé ça pendant quelques mois et effectivement ça change tout moins de fatigue meilleurs sommeil moins de stress meilleur mine etc,

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