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Qui se soucie des refugiers irakiens a part la Syrie, on n'entend pas beaucoup les associations humanitaires sur le sujet.
Abdallah Dardari, vice-premier ministre des Affaires économiques, a déclaré que l’afflux continu de réfugiés irakiens commence à peser sur l’économie syrienne.
Au cours d’un entretien sur les ondes de la BBC, M. Dardari a souligné que le gouvernement syrien a besoin de 1 milliard de dollars par an pour gérer la hausse de l’afflux des civils irakiens fuyant la guerre dans leur pays.
C’est la première fois qu’une source officielle syrienne fournit des estimations sur le coût économique de la présence des réfugiés irakiens en Syrie.
Les conséquences de cet afflux se sont fait remarquer par une hausse de 7 % de la population et une hausse de l’inflation.
« À Damas seulement, la demande d’électricité a augmenté de 16 % l’année dernière », a indiqué M. Dardari. La majorité des réfugiés irakiens habite Damas et ses périphéries. Il a ajouté qu’actuellement leur nombre s’élève à 1,2 million.
La dernière fois qu’un responsable syrien a mentionné le nombre d’Irakiens habitant la Syrie a été en décembre dernier et le chiffre s’établissait alors à 900 000 réfugiés.
Selon la haute commission pour les réfugiés au sein des Nations unies, près de 40 000 réfugiés irakiens entrent tous les mois en Syrie.
Comme tous les autres résidents, les Irakiens bénéficient de services gratuits dans les domaines de la santé et de l’éducation.
« Cet afflux a eu un impact négatif sur l’économie syrienne et a accru la pression sur les ressources nationales », a déclaré M. Dardari.
Selon lui, 75 000 enfants irakiens sont inscrits dans les écoles syriennes où ils bénéficient gratuitement de l’éducation.
C’est une des rares fois qu’un responsable syrien de haut niveau s’explique clairement au sujet des réfugiés irakiens en Syrie. Il est, rappelle-t-on, permis à tous les ressortissants des pays arabes d’entrer sur le sol syrien sans restriction.
Ellen Sauerbrey, l’adjointe du secrétaire d’État américain à la Population, aux Réfugiés et aux Migrations, qui s’est rendue en mars en Syrie, en Jordanie et en Égypte pour discuter de la question, a été surprise par l’ampleur du problème et le nombre de services gratuits dont bénéficient les Irakiens en Syrie, a conclu M. Dardari.
Par Jihad YAZIGI
En coopération avec :The Syria report
06 Avril 2007. L'Orient le Jour
Abdallah Dardari, vice-premier ministre des Affaires économiques, a déclaré que l’afflux continu de réfugiés irakiens commence à peser sur l’économie syrienne.
Au cours d’un entretien sur les ondes de la BBC, M. Dardari a souligné que le gouvernement syrien a besoin de 1 milliard de dollars par an pour gérer la hausse de l’afflux des civils irakiens fuyant la guerre dans leur pays.
C’est la première fois qu’une source officielle syrienne fournit des estimations sur le coût économique de la présence des réfugiés irakiens en Syrie.
Les conséquences de cet afflux se sont fait remarquer par une hausse de 7 % de la population et une hausse de l’inflation.
« À Damas seulement, la demande d’électricité a augmenté de 16 % l’année dernière », a indiqué M. Dardari. La majorité des réfugiés irakiens habite Damas et ses périphéries. Il a ajouté qu’actuellement leur nombre s’élève à 1,2 million.
La dernière fois qu’un responsable syrien a mentionné le nombre d’Irakiens habitant la Syrie a été en décembre dernier et le chiffre s’établissait alors à 900 000 réfugiés.
Selon la haute commission pour les réfugiés au sein des Nations unies, près de 40 000 réfugiés irakiens entrent tous les mois en Syrie.
Comme tous les autres résidents, les Irakiens bénéficient de services gratuits dans les domaines de la santé et de l’éducation.
« Cet afflux a eu un impact négatif sur l’économie syrienne et a accru la pression sur les ressources nationales », a déclaré M. Dardari.
Selon lui, 75 000 enfants irakiens sont inscrits dans les écoles syriennes où ils bénéficient gratuitement de l’éducation.
C’est une des rares fois qu’un responsable syrien de haut niveau s’explique clairement au sujet des réfugiés irakiens en Syrie. Il est, rappelle-t-on, permis à tous les ressortissants des pays arabes d’entrer sur le sol syrien sans restriction.
Ellen Sauerbrey, l’adjointe du secrétaire d’État américain à la Population, aux Réfugiés et aux Migrations, qui s’est rendue en mars en Syrie, en Jordanie et en Égypte pour discuter de la question, a été surprise par l’ampleur du problème et le nombre de services gratuits dont bénéficient les Irakiens en Syrie, a conclu M. Dardari.
Par Jihad YAZIGI
En coopération avec :The Syria report
06 Avril 2007. L'Orient le Jour