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Coup de filet antiterroriste à Brest : « Il fallait intervenir », affirme un proche du dossier

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  • Coup de filet antiterroriste à Brest : « Il fallait intervenir », affirme un proche du dossier

    Sept personnes ont été placées en garde à vue après le coup de filet antiterroriste mené à Brest lundi matin. Parmi eux, un homme de 30 ans déjà condamné pour apologie du terrorisme. Il se serait radicalisé au contact de l’ancien imam de la mosquée Sunna dont les prêches ont souvent fait polémique.

    Sept hommes ont été interpellés dans le quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère), lundi 20 janvier 2020. Ils sont soupçonnés de préparer un attentat terroriste et ont été placés en garde à vue. Un des hommes a déjà été condamné à Brest pour apologie du terrorisme en 2018.
    Sept hommes ont été interpellés dans le quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère), lundi 20 janvier 2020. Ils sont soupçonnés de préparer un attentat terroriste et ont été placés en garde à vue. Un des hommes a déjà été condamné à Brest pour apologie du terrorisme en 2018. | VINCENT MOUCHEL

    Ouest-France
    Olivier PAULY.
    Publié le 21/01/2020


    « Nous n’étions pas face à un passage à l’acte immédiat, mais nous étions dans un processus où il fallait intervenir, confie une source proche de l’enquête sur l’opération antiterroriste menée à Brest et dans le Nord Finistère, lundi matin. Les profils de ces personnes sont clairement établis : nous avons affaire à des personnes radicalisées. Mais nous sommes dans un État de droit et il faut donc des faits judiciarisés pour agir. »

    Des clés USB inquiétantes
    Parmi les sept individus interpellés et placés en garde à vue figurent un mineur et un homme de 30 ans, commerçant, fiché S et considéré comme radicalisé. En 2018, il avait été condamné à trois ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Brest pour apologie du terrorisme.

    Les faits qui lui étaient reprochés remontaient au 14 novembre 2015, lendemain des attentats du Stade de France et du Bataclan. L’intéressé avait mimé un tir à la kalachnikov devant une patrouille de police.

    Lors des perquisitions menées à son domicile, les enquêteurs avaient mis la main sur des clés USB contenant des images de l’État islamique qu’il aurait tenté de rejoindre un an plus tôt, avec femme et enfants. Repéré à la frontière entre la Bulgarie et la Serbie, il avait finalement été renvoyé en France par les autorités turques.

    Jusqu’à 140 heures de garde à vue
    Les sept personnes interrogées depuis lundi par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont soupçonnées d’avoir projeté de commettre « un acte violent » sur le territoire national. Mais aussi de « préparer un départ » vers la zone irako-syrienne. Mais rien ne filtre sur la cible qu’ils auraient pu viser.

    En matière de terrorisme, la garde à vue peut s’étaler sur 96 heures. Voire 140 heures sur décision du juge d’instruction. Celui qui suit le dossier de Brest travaille sur une possible « association de malfaiteurs à visée terroriste et criminelle ».

    L’influence de la mosquée
    À Brest, où le coup de filet principal a été mené, les habitants de Pontanezen restent discrets, pour ne pas dire fuyants. Mais ce quartier est considéré par un expert comme « l’un de ceux où le communautarisme est en hausse. C’est un fief de la radicalisation en raison de la mosquée Sunna », considérée comme salafiste par les autorités. Ce « centre cultuel » s’est fait connaître il y a quelques années par son imam de l’époque, Rachid Eljay, dont les prêches diffusés sur Youtube et Facebook ont souvent fait polémique.

    « Rachid Eljay a pris du recul depuis quelques années. On ne peut pas le considérer comme salafiste mais plutôt comme wahhabiste. Mais c’est lui qui a contribué à la radicalisation de certains jeunes du quartier. Il les a ensuite écartés, et ils se sont marginalisés. » Dès ses 13 ans, le commerçant interpellé lundi était ainsi un fidèle de la mosquée Sunna.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    c quoi la difference entre un salafiste et wahabite

    moi j en vois aucune et a eradiquer de la surface de la terre
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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