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Wolfgang Plasa à Alger : « Il y a beaucoup de craintes en Algérie »

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  • Wolfgang Plasa à Alger : « Il y a beaucoup de craintes en Algérie »

    jeudi 5 avril 2007.

    Algérie - UE : A l’occasion du cinquantième anniversaire de la naissance de l’UE, le chef de la délégation des communautés européennes en poste depuis trois mois à Alger est revenu, hier, sur les dossiers sensibles qui intéressent l’Union européenne et l’Algérie

    Wolfgang Plasa a d’em-blée évité les questions qui fâchent en répondant dans la limite de ses prérogatives tracées par les politiques communautaires. Sur le pertinent problème de l’émigration clandestine, qui a pris des proportions alarmantes ces dernières années dans la rive sud, l’ambassadeur de la Commission européenne a plaidé pour une politique d’émigration légale et très sélecte pour l’intérêt des uns et des autres et à même d’éviter des souffrances à tant de harraga embarqués sur des boat people de fortune, attirés par des horizons meilleurs. Par contre, il a nuancé la question de la liberté de circulation des personnes par l’octroi de plus de visas aux étudiants algériens reçus après concours dans les universités européennes.

    A propos du processus de Barcelone, mis en vigueur en 1995, qui a fait l’objet de critiques et est même hypothéqué par les pays sud de la Méditerranée, Wolfgang Plasa estimera que « l’Algérie n’a pas profité de ce processus comme d’autres pays ». Il est vrai toutefois que « l’Algérie a été le dernier pays à signer l’accord d’association avec l’UE alors qu’il représente le principal instrument pour la mise en oeuvre du processus ».

    Sur le chapitre gazier qui a provoqué une levée de boucliers en Europe, le chef de la délégation des communautés européennes, en fin diplomate, tente de calmer le jeu, en déclarant que « même avec ou sans l’Opep du gaz, on n’allait pas changer la rigidité du marché gazier qui s’acheminait d’une manière différente que celui du pétrole ». Par contre, a-t-il souligné, il est très facile pour les pays consommateurs et producteurs de se rencontrer d’une façon groupée pour discuter de toutes les questions relatives au gaz, en évitant les surenchères et les incompréhensions.

    M. Serrai, consultant international, ne sera pas de cet avis, relevant « cette dichotomie caractérisant les relations économiques entre l’UE et l’Algérie » en ce sens que cette dernière s’est engagée pour plus de 17 milliards de dollars pour assurer l’approvisionnement de l’Europe en gaz. Au même moment, l’UE se tourne un peu plus vers les Balkans, faisant que tout l’effort algérien ne soit pas soutenu en contrepartie, notamment en matière d’investissements dans les PME et la distribution du gaz sur les marchés européens par des sociétés algériennes.

    En réponse à cette intervention, l’ambassadeur de la Commission européenne dira « qu’il y a beaucoup de craintes en Algérie ». « C’est pour cette raison que je devrais doubler d’effort pour les quatre années à venir, afin de lever les malentendus et atténuer de ces critiques », basées, selon lui, pour la plupart, sur des informations partielles. Quant au marché du gaz, enchaîne-t-il, il y a lieu de le consolider à l’avantage des consommateurs européens et des pays producteurs, et ce, d’une façon bilatérale et non unilatérale. Seulement, précise-t-il, la commercialisation du gaz vers l’Europe devrait passer d’abord par l’accession de l’Algérie à l’OMC.

    En plus, l’ambassadeur de l’UE a conditionné cette réciprocité réclamée par l’Algérie à la nécessité pour notre pays de compléter le chapitre des services contenu dans les négociations avec l’OMC et le libérer davantage. Pour lui, la libéralisation du marché européen du gaz est aujourd’hui synonyme de modernisation de la production et de simplification des procédures. Il a par ailleurs demandé que l’Algérie intègre la politique du bon voisinage pour en tirer un peu plus d’avantages.

    Enfin, le chef de la Commission européenne à Alger soulignera que la libéralisation des échanges entre l’Algérie et l’UE, qui sera totale à l’horizon 2017, n’est pas à craindre dans la mesure où l’Algérie pourrait maintenir un peu plus longtemps les mesures protectionnistes de son économie.

    Auteur : Abed Tilioua — La Voix de L’Oranie
    Mr NOUBAT

  • #2
    Le jour ou l algerie courbera l echine et acceptera toutes les demandes de mere france, ce jour la , la france decidera de nous mettre les batons dans les roues, avecces classements et sa manie d apeurer les autres.
    Ils veulent que l algerie ne rechigne pas et doit accepter comme le maroc etla tunise toutes les demarches et la main mise sur notre economie, si non niet.

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    • #3
      hum, no comment

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