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Inexistant sur l'échiquier mondial, le football norvégien pourrait bien traverser la meilleure période de son histoire dans les années à venir. Dans l'ombre de la Suède et du Danemark, la nation scandinave peut d'ores et déjà se reposer sur une génération très talentueuse, très certainement la plus belle de son histoire.
Ce ne serait pas un manque de respect de considérer la Norvège comme un nain du football mondial. Avec seulement trois participations au Mondial (1938, 1994, 1998) et un parcours à l'Euro (2000), la formation nordique fait pâle figure à côté de ses voisines, à savoir la Suède, qui a atteint le dernier carré de la plus prestigieuse des compétitions internationales à quatre reprises, ou encore le Danemark, surprenant vainqueur de l'Euro 1992.
Un contraste saisissant qui pourrait s'estomper partiellement au cours de la prochaine décennie. Les joyaux Ødegaard et Håland Et pour cause, la Norvège, en plus de se reposer sur d'importantes ressources en pétrole et gaz, peut s'asseoir sur une véritable mine d'or sur le plan footballistique. Pour la première fois depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, avec de grands gaillards comme Tore André Flo, John Arne Riise, John Carew, ou même encore Ole Gunnar Solskjaer, plus connu du grand public en raison de ses passages à Manchester United, les Løvene (ou Lions) ont retrouvé des dents bien aiguisées.
Pour mordre plus fort que jamais. Certains de ces Lionceaux sont déjà considérés comme des futurs cracks mondiaux. On pense notamment à Martin Ødegaard (21 ans), qui casse la baraque à la Real Sociedad (4 buts et 6 passes décisives en 22 matchs), et dont la réussite à long terme au Real Madrid, club auquel il appartient, semble inévitable. Ou encore à Erling Braut Håland (19 ans, 1,94m), véritable sensation de ces derniers mois, avec déjà 31 buts en 23 matchs, dont un triplé retentissant pour sa première avec le Borussia Dortmund, où il vient d'être transféré. Des bons joueurs à toutes les lignes En plus de ces joueurs à la qualité indéniable, la Norvège dispose d'autres éléments promis à un avenir radieux. C'est le cas du milieu Sander Berge (21 ans, 1,95m), qui brille de mille feux à Genk et qui devrait, sauf énorme surprise, être transféré dans un grand club européen dans les mois à venir, mais aussi du polyvalent Kristoffer Ajer (21 ans, 1,97m), qui fait les beaux jours du Celtic Glasgow, en défense centrale comme au milieu.
Ou bien du prometteur Mathias Normann (23 ans), maillon fort du FK Rostov depuis son arrivée l'été dernier. Autour de cette «quinta» , d'autres joueurs plus expérimentés ne manquent pas de qualité. L'ancien joueur de Manchester City, Omar Elabdellaoui (28 ans), désormais à l'Olympiakos, l'Amiénois Haitam Aleesami (28 ans) ou bien l'ex-Vert Ole Selnaes (25 ans) font partie des cadres incontournables de la sélection.
Au même titre que Joshua King (27 ans), qui malgré ses performances en demi-teinte du côté de Bournemouth, reste un pion essentiel dans le dispositif de Lars Lagerbäck. Lagerbäck a la recette, rendez-vous à l'Euro ?
Le sélectionneur de 71 ans peut d'ailleurs être considéré comme le principal atout de la Norvège. Réputé pour faire éclore les jeunes talents et tirer le maximum de ses joueurs, le Suédois a un CV qui parle pour lui.
En 9 ans à la tête de la sélection suédoise (2000-2009), il est parvenu à atteindre deux fois les 8es de finale du Mondial (2002, 2006) et à disputer un quart de finale d'Euro (2004). Avec l'Islande (2011-2016), le Scandinave a accroché un quart de finale de l'Euro, en 2016, pour la première participation de la formation insulaire à une compétition internationale.
S'il n'a plus entre ses mains Zlatan Ibrahimovic, Henrik Larsson ou encore Fredrik Ljungberg, Lagerbäck sait qu'il dispose d'une génération dorée avec laquelle il peut voir très grand.
Cela commence par une qualification pour l'Euro 2020 avec un barrage sec face à la Serbie, en mars prochain, avant d'éventuellement affronter l'Ecosse ou Israël pour une place définitive dans le groupe D de la compétition, où l'Angleterre, la Croatie et la République tchèque sont déjà prêts à en découdre.
Ce ne serait pas un manque de respect de considérer la Norvège comme un nain du football mondial. Avec seulement trois participations au Mondial (1938, 1994, 1998) et un parcours à l'Euro (2000), la formation nordique fait pâle figure à côté de ses voisines, à savoir la Suède, qui a atteint le dernier carré de la plus prestigieuse des compétitions internationales à quatre reprises, ou encore le Danemark, surprenant vainqueur de l'Euro 1992.
Un contraste saisissant qui pourrait s'estomper partiellement au cours de la prochaine décennie. Les joyaux Ødegaard et Håland Et pour cause, la Norvège, en plus de se reposer sur d'importantes ressources en pétrole et gaz, peut s'asseoir sur une véritable mine d'or sur le plan footballistique. Pour la première fois depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, avec de grands gaillards comme Tore André Flo, John Arne Riise, John Carew, ou même encore Ole Gunnar Solskjaer, plus connu du grand public en raison de ses passages à Manchester United, les Løvene (ou Lions) ont retrouvé des dents bien aiguisées.
Pour mordre plus fort que jamais. Certains de ces Lionceaux sont déjà considérés comme des futurs cracks mondiaux. On pense notamment à Martin Ødegaard (21 ans), qui casse la baraque à la Real Sociedad (4 buts et 6 passes décisives en 22 matchs), et dont la réussite à long terme au Real Madrid, club auquel il appartient, semble inévitable. Ou encore à Erling Braut Håland (19 ans, 1,94m), véritable sensation de ces derniers mois, avec déjà 31 buts en 23 matchs, dont un triplé retentissant pour sa première avec le Borussia Dortmund, où il vient d'être transféré. Des bons joueurs à toutes les lignes En plus de ces joueurs à la qualité indéniable, la Norvège dispose d'autres éléments promis à un avenir radieux. C'est le cas du milieu Sander Berge (21 ans, 1,95m), qui brille de mille feux à Genk et qui devrait, sauf énorme surprise, être transféré dans un grand club européen dans les mois à venir, mais aussi du polyvalent Kristoffer Ajer (21 ans, 1,97m), qui fait les beaux jours du Celtic Glasgow, en défense centrale comme au milieu.
Ou bien du prometteur Mathias Normann (23 ans), maillon fort du FK Rostov depuis son arrivée l'été dernier. Autour de cette «quinta» , d'autres joueurs plus expérimentés ne manquent pas de qualité. L'ancien joueur de Manchester City, Omar Elabdellaoui (28 ans), désormais à l'Olympiakos, l'Amiénois Haitam Aleesami (28 ans) ou bien l'ex-Vert Ole Selnaes (25 ans) font partie des cadres incontournables de la sélection.
Au même titre que Joshua King (27 ans), qui malgré ses performances en demi-teinte du côté de Bournemouth, reste un pion essentiel dans le dispositif de Lars Lagerbäck. Lagerbäck a la recette, rendez-vous à l'Euro ?
Le sélectionneur de 71 ans peut d'ailleurs être considéré comme le principal atout de la Norvège. Réputé pour faire éclore les jeunes talents et tirer le maximum de ses joueurs, le Suédois a un CV qui parle pour lui.
En 9 ans à la tête de la sélection suédoise (2000-2009), il est parvenu à atteindre deux fois les 8es de finale du Mondial (2002, 2006) et à disputer un quart de finale d'Euro (2004). Avec l'Islande (2011-2016), le Scandinave a accroché un quart de finale de l'Euro, en 2016, pour la première participation de la formation insulaire à une compétition internationale.
S'il n'a plus entre ses mains Zlatan Ibrahimovic, Henrik Larsson ou encore Fredrik Ljungberg, Lagerbäck sait qu'il dispose d'une génération dorée avec laquelle il peut voir très grand.
Cela commence par une qualification pour l'Euro 2020 avec un barrage sec face à la Serbie, en mars prochain, avant d'éventuellement affronter l'Ecosse ou Israël pour une place définitive dans le groupe D de la compétition, où l'Angleterre, la Croatie et la République tchèque sont déjà prêts à en découdre.
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