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Lettre à Mustapha Berraf président du comité olympique

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  • Lettre à Mustapha Berraf président du comité olympique

    19 janvier 2020

    De
    Philipbert S Browne
    Président du Comité national olympique du Libéria (LNOC)

    A l'intention de M. Mustapha Berraf
    Président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA)
    Abuja, Nigéria


    Monsieur le Président,

    C'est mon espoir et ma prière que cette communication vous trouve dans de bonnes conditions et en excellente santé.

    Un journaliste international enquêtant sur la saga au sein de l'ACNOA m'a récemment demandé ce que j'espérais réaliser de ma quête, étant donné que le président de l'ACNOA avait complètement tort et n'avait pas pu répondre à une seule des accusations contre lui ou les enquêtes en cours.

    Je compte prendre ma retraite en tant qu'administrateur sportif pendant mon 60e anniversaire qui tombe à la fin des Jeux Olympiques d'été de 2024 à Paris. J'aimerais pour cela laisser l'ACNOA plus responsable et mieux gérée pour la génération à venir, que j'e lai trouvé mais cela ne semble pas être le cas. La quête du pouvoir, la cupidité de l'argent et l'enrichissement personnel au détriment du bien commun des Comités Olympiques ont non seulement détruit la crédibilité de l'ACNOA, mais surtout détruisent ma foi en une organisation pour laquelle j'avais le plus haut niveau d'estime morale.

    On dit souvent qu'"Il n’existe pas de mauvais moment pour faire ce qui est logique". Dans cette optique, je vous demande, Monsieur le Président Mustapha Barraf, de faire la chose la plus appropriée et raisonnable que tout dirigeant décent et responsable ferait en de pareilles circonstances en démissionnant. Votre réputation gravement ternie a un impact sur la réputation du Mouvement olympique africain et international.

    Je suis au courant de la décision en cours de discussion pour une suspension du président du CNO libérien ainsi que le CNO du Libéria de l'ACNOA, ce qui, à mon avis, est un complot bienvenu. Ce serait peut-être le catalyseur tant attendu qui me donnera enfin l'occasion d'être traîné devant une commission d'éthique, mais encore une fois, je pense que vous, président Berraf et vos co-conspirateurs devrez être mieux avisés. Suspendre la participation d'un pays au Mouvement olympique parce que le président du Comité National Olympique du Libéria (LNOC) demande constitutionnellement des réponses aux questions de corruption généralisée et autres délits qui menacent la survie de l'ACNOA, à mon avis, serait la chose la plus ridicule à considérer.


    Quelque chose m'échappe-t-il? Dès la naissance, on m'a toujours appris que «Personne N'est Au Dessus De La Loi», me forçant ainsi à vivre dans un contexte légal. Allons-nous changer les règles en mis chemin? J'aimerais, moi, Philipbert Browne, le déclarer publiquement, que le président Mustapha Berraf est extrêmement corrompu et un vie dans la fausseté, et que cette affaire ne fait que commencer et ne disparaîtra pas sitôt.

    Monsieur le Président,
    "N'avez-vous pas la moindre pudeur"? N'y a-t-il pas d'hommes (je suis très sensible au genre) à l'ACNOA pour défendre le bien et corriger le mal? Je suis reconnaissant et heureux de voir que lentement mais sûrement certains Présidents des Comités Nationaux Olympiques Africains se prononcent sur ce qui est juste. J'exprime mes sincères remerciements et appréciation aux présidents des CNO du Ghana, de la Côte d'Ivoire, de Sao Tomé et Principe, du Burundi, d'Eswatini et du Rwanda. Fait intéressant, j'ai été informé que le président du CNO du Rwanda (corrigez-moi si je me trompe) vous a écrit, président Berraf, demandant une réunion, même s'il faut que les présidents des CNO se prennent en charge. À mon avis, cela devrait être notre position collective plutôt que de nous laisser manipuler par des discours politiques vides.

    J'avais rencontré l'administration de l'ACNOA et j'ai essayé de désabuser leur esprit de leurs soupçons, puis c'est arrivé. J'ai fui le Libéria et je suis parti en exil parce qu'en tant que principal leader des médias de mon pays, j'avais ouvertement accusé les politiciens les plus redoutés de corruption, d'avoir pris des millions de dollars en pots-de-vin et d'avoir fait disparaître un conteneur de milliards de dollars libériens, l'équivalent de plus de cent millions de Dollars américains. Malheureusement pour moi, mon accusation n'était pas bien vue, mais heureusement pour moi, elle était étayée par des faits, la vérité et des documents. Le gouvernement américain, par l'intermédiaire de l'USAID, avait engagé Kroll de Londres pour enquêter sur mes déclarations. Aujourd'hui, au moment où nous parlons, le gouverneur de la Banque centrale, son adjoint et tout un groupe de hauts fonctionnaires sont derrière les barreaux.

    Heureusement, bien heureusement pour moi, j'ai été disculpé, mais je m'étais fait de très puissants ennemis et j'étais resté en exil. Mes ennemis je peux les gérer, mais j'étais inquiet pour mes amis parce que je ne pouvais rien prédire. Aujourd'hui, parce que j'ai défendu ce qui était vrai et juste, j'ai été rappelé par le président de la République du Libéria lui-même avec l'une des responsabilités les plus importantes de la République, avec un accès illimité et sans restriction au président de la République du Libéria.

    Cela va sans dire que tout ce que vous faites a des répercussions, et la corruption parfois peut riposter. Mon combat pour que l'ACNOA corrige ses torts n'est peut-être pas bien vu, mais je suis réconforté, sachant que c'est la *Bonne Chose A Faire *.

    L'administration de l'ACNOA était au courant de ma détresse et nous avons échangé plusieurs fois et ils m'ont souhaité bonne chance. De ma propre initiative, je suis devenu un réfugié d'opinion, allant d'un pays à un autre. Mais il est intéressant de noter qu'après un an d'exil sans solliciter ni attendre l'aide ou le soutien de l'ACNOA, pendant notre séjour au Qatar à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ACNO en octobre 2019, après la diffusion du courriel anonyme sur la «motion de retrait de confiance », j'ai été abordé et j'ai été informé que le président de l'ACNOA avait un budget pour soutenir les membres de l'ACNOA qui se trouvaient en difficultés comme moi. On m'a offert une somme d'argent non révélée, les officiels de l'ACNOA ont également proposé d'écrire à mon CNO pour les informer que les fonds qui devaient être transférés sur le compte du CNO du Libéria étaient principalement destinés à m'assister. A l'issu de la réunion, j'ai immédiatement appelé mon secrétaire général, qui a été informé de cette réunion étrange, je lui ai également demandé de vérifier les informations. Les informations exactes lui ont été communiquées par les responsables de l'administration de l'ACNOA.

    Cette offre irrespectueuse, motivée par la corruption à ma personne m'a poussé à écrire ma première lettre. Bien évidemment le deal a été annulé et l'argent pour mon « bien-être » n'a jamais été payé. Cet incident en soi en dit long sur vos voies, Monsieur le Président.

    L'ironie de cette affaire, est que le président de l'ACNOA prétend avoir fait des économies substantielles depuis la mise en place de sa politique (chacun sait de quoi il est question). Cependant ils disent ne pas avoir d'argent pour convoquer une réunion qui permettrait de clarifier les nombreuses zones d'ombre de leur administration et de définir l'avenir de l'ACNOA.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Fait intéressant également, Monsieur le Président, récemment au Qatar, lorsque le courriel anonyme sur « Le vote de retrait de confiance » est apparu, votre administration a paniqué. Étrangement, votre administration a pointé ses doigts accusateurs sur moi comme étant l'auteur du courrier anonyme. Je suppose que cela explique la tentative de m'offrir « l'argent d’entretien». Cette accusation de votre administration m'a cependant poussé à enquêter sur les personnes derrière les courriels anonymes. Aujourd'hui, je souris chaque nuit dans mon sommeil, sachant que les auteurs de ce courrier anonyme étaient là au Qatar avec nous. J'approche certainement mon crépuscule en homme très heureux, sachant que beaucoup pensent comme moi mais n'ont peut-être pas le courage et l'audace de saisir le taureau par ses cornes.

    Monsieur le Président,

    Votre administration, tentant de me contacter à nouveau en décembre 2019, a utilisé un intermédiaire, un président de CNO avec beaucoup d'influence sur moi parce que je le considère comme mon ami. Vous m'avez proposé un voyage pour Dubaï, billet en classe affaires, logement dans un hôtel cinq étoiles, je laisse le reste à l'imagination de chacun. La rencontre était censée être « restreinte et secrète », d'où le choix de Dubaï, loin des regards indiscrets comme je l'ai appris. La condition préalable: *Plus de lettres*. Ceux qui étaient censés assister à cette « réunion » à Dubaï comme proposé par votre équipe étaient vous-même, le président de l'ACNOA, le trésorier général, le secrétaire général et le président du CNO que vous avez utilisé comme intermédiaire.

    L'ironie pour moi, Monsieur le Président, était que ce même jour, vous veniez de répondre à la présidente du CNO du Burundi qui avait écrit pour demander une réunion, qu'il n'y avait pas d'argent pour organiser une telle réunion, et pourtant vous étiez prêt à me faire voyager, moi et d'autres personnes pour Dubaï pour faire du tourisme aux frais de l'ACNOA pour une réunion secrète. Encore une fois, j'ai carrément refusé de succomber à cette tentation et j'ai envoyé le message ci-dessous à l'administration de l'ACNOA.

    « Après avoir consulté les autres personnes concernées, nous avons conclu ce qui suit:

    1. Nous ne pouvons pas dépenser l'argent de l'ACNOA pour des billets en classe affaires pour Dubaï pour résoudre nos problèmes lorsque nous prêchons la bonne gouvernance. Nos problèmes doivent être résolus chez nous. Nous proposons que la réunion se tienne à Abuja, au siège de l'ACNOA, même pas dans un hôtel. Les personnes suivantes seront présentes pour des raisons de transparence

    1. Président Palenfo
    2. Filomena
    3. Lydia
    4. Joao
    5. Ben Mensah
    6. Antonio Gopal des Seychelles
    7. Président Eswatini
    8. Browne
    9. Hashim
    10. Gumel
    11. Berraf

    Dates entre le 16 et le 20 décembre 2019 à Abuja.
    Réunion au siège de l'ACNOA.

    J'ai proposé les personnes ci-dessus du fait que la plupart d'entre elles avaient écrit, également dans un souci de neutralité et afin d'obtenir des clarifications concernant les allégations de harcèlement sexuel contre vous, Monsieur le Président.

    J'ai reçu une réponse qui disait :

    « Cela est très logique, veuillez ajouter Amb. Velens du Rwanda et M. Sithole si d'autres pensent que nous avons besoin de lui »

    J'ai immédiatement appelé Sithole mais il a dit qu'il n'allait participer à la réunion que s'il était invité par l'administration de l'ACNOA.

    Encore une fois, Monsieur le Président, j'ai senti que la condition préalable pour une réunion secrète à Dubaï, un acte de corruption qui visait à me faire taire, bien que tout ce que je recherche, c'est la stabilité, la responsabilité de la part de nos élus, la décence dans leur comportement et le respect de ceux qu'ils administrent, était inacceptable et n'a fait que confirmer certaines conclusions que je venais de tirer, alors je vous ai écrit ma quatrième lettre environ 3 jours plus tard.

    Après la publication de la lettre demandant des réponses concernant les résultats de mon enquête sur le dossier du village africain de Londres 2012, le secrétaire général de l'ACNOA, sur vos instructions, Monsieur le Président, a informé le président du CNO intermédiaire que le président de l'ACNOA avait annulé la réunion parce qu'il était indigné.

    Permettez-moi d'être clair, Monsieur le Président, vous êtes connu pour la dissimulation des informations importantes qui ont conduit à de graves problèmes et à des poursuites judiciaires à l'ACNOA. Jusqu'à ce jour, même l'ancien président de l'ACNOA ne connaissait pas grand-chose concernant le dossier du Village africain de Londres par exemple, n'eût été mes révélations, car vous avez tout caché à tout le monde. Cela explique pourquoi je fais circuler mes lettres pour que tout le monde les lise et soit informé. Cela ne vous plaira peut-être pas, mais je pense que c'est la bonne chose à faire. Rappelez-vous que les CNO sont des ayants droits à l'ACNOA. N'est-il pas triste que même les membres du comité exécutif de l'ACNOA ne sachent pas grand-chose et n'aient été informés que grâce aux lettres ouvertes qui vous ont été envoyées pour demander des réponses?

    Monsieur le Président,
    Permettez-moi également de vous informer, pendant que vous êtes en train de vous vanter de l'illégalité en racontant aux CNO que vous avez pris de soi-disant « mesures salvatrices » pour l'ACNOA en licenciant nos employés principaux et en plongeant l'organisation dans des batailles juridiques, qu'en raison de votre action non professionnelle et illégale, l'ACNOA devrait commencer à se préparer pour une autre défaite en justice et mettre de côté d'énormes sommes d'argent pour payer les dommages à moins que la chose raisonnable soit faite. Il vous intéressera de savoir qu'un de mes journalistes partenaires était au tribunal national du travail d'Abuja le 15 janvier 2020 lors de l'audience sur le cas de Madame Elizabeth EMANA. Je suis certain que nos CNOs ne sont pas au courant, alors permettez-moi de rappeler que l'avocat que vous avez engagé aux frais de l'ACNOA a déposé une objection au lieu d'une défense (je suppose que l'ACNOA n'en avait pas), invoquant le fait que l'ACNOA jouit de l'immunité diplomatique et, pour cela, ne peut être poursuivie en justice.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Monsieur le Président,
      Je suis certain que vous n'avez pas envoyé de représentant de l'ACNOA à l'audience et votre avocat ne vous dira pas la vérité sur ce qui s'est passé car il voudra continuer à gagner de l'argent. Eh bien, permettez-moi de vous informer que ce n'était rien d'autre qu'une honte pour l'ACNOA devant le tribunal, car j'ai pu entendre d'autres avocats murmurer de dégoût pendant que votre avocat tournait en rond dans ses soumissions. Ce fut encore plus honteux d'entendre la juge poser certaines questions auxquelles votre avocat n'a pas pu répondre et auxquelles, je crois, en tant que personnes avisées, nous aurions pu éviter. Votre avocat a même dit au tribunal que le contrat de travail signé par l'ACNOA pouvait être interprété dans « d'autres forums » autres que le tribunal, alors que le contrat en question stipule que c’est la loi applicable aux organisations internationales qui devrait faire foi ; ou est-ce que les lois sont interprétées, Monsieur le Président ? Quel embarras! Votre avocat a simplement montré à quel point il était mal préparé pour une telle affaire qu'il n'aurait même pas dû accepter défendre pour commencer, n'eût été le fait qu'il voulait simplement se faire de l'argent sur le dos de l'ACNOA.

      J'ai pu entendre la juge demander à votre avocat si l'immunité diplomatique donnait aux organisations le droit de maltraiter leurs employés et de les licencier à volonté; encore une fois, il n'a pu fournir aucune réponse logique. Comment pensez-vous, Monsieur le Président, qu'un pays accorde l'immunité diplomatique à l'ACNOA et que l’ACNOA l'utilise pour maltraiter les citoyens de ce même pays ; comment pensez-vous vous en sortir? Comment pourriez-vous même utiliser cela comme argument, alors que vous avez également déposé une plainte (audience en mi-février) contre l'ex-président de l'ACNOA et son chef de cabinet devant la même cour ?

      Vous est-il venu à l'esprit, Monsieur le Président, que le document sur l'immunité en question que j'ai parcouru, indique qu'une telle décision ne peut être possible que si l'immunité est levée? À ma connaissance, seule l'Assemblée générale a le pouvoir de donner une telle autorisation conformément à notre constitution; une telle autorisation n'a jamais été accordée de lever l'immunité et intenter une action contre le général Palenfo et son chef de cabinet, Mohammed Azzoug, cela déjà pose problème pour l'ACNOA devant le tribunal. Vous est-il venu à l'esprit, Monsieur le Président, que vous avez également pris des décisions unilatérales pour lesquelles vous avez poursuivi le président Palenfo et que l'ACNOA devrait également vous poursuivre?

      Le pire pour l'ACNOA concernant le cas d'Elizabeth à partir de l'enregistrement que j'ai reçu est que la juge a ajourné l'affaire pour lui laisser le temps de faire des recherches plus approfondies en se basant sur ce qui s'obtient dans les pays développés comme les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada. Vous savez comme moi, Monsieur le Président, que ces pays ne plaisantent pas lorsqu’il s’agit du respect des droits fondamentaux de l'homme, et qu'il suffit de regarder les photos et vidéos obtenues sur la façon dont Elizabeth EMANA a été traitée, pour que l'ACNOA paie de graves dommages.

      Monsieur le Président, plus tôt vous assujettirez votre ego, comprendrez et admettrez que l’ACNOA n’a aucun procès contre Elizabeth EMANA et proposerez le retrait de cette affaire du tribunal, mieux ce sera pour notre image collective et pour l'ACNOA. La véritable mesure salvatrice sera pour vous de nous épargner des dépenses inutiles, d'arrêter de gaspiller l'argent de l'ACNOA pour payer un avocat qui sait déjà que l'ACNOA n'a pas de procès, mais ne fait que se cramponner à des pailles.

      Prenez pour exemple le personnel administratif du CIO dont l'ACNOA fait partie. J'ai eu la chance d'avoir assisté aux Jeux olympiques d'été à Pékin 2008, Londres 2012, Rio Brésil 2016 et si Dieu le veut, Tokyo 2020. Pendant ces Jeux Olympiques en 20 ans avec les mêmes visages du CIO, à la Solidarité Olympique et les Relations avec les CNO. Malheureusement, il devient extrêmement difficile de savoir qui est le personnel de l'ACNOA, car tous les deux ans, nous embauchons et licencions, ce qui en soi est un indicateur de l'instabilité institutionnelle.

      L'ANOCA ne peut pas continuer à être gérée comme une organisation voyou où notre réputation a aujourd'hui introduit un procès sans précédent devant le tribunal du travail nigérian, incitant les juges à mener des recherches pour résoudre les problèmes découlant des organisations qui jouissent de la soi-disant « immunité diplomatique ». Les médias au Nigeria vont certainement s'intéresser à cette affaire et cela deviendra plus embarrassant pour nous, dirigeants africains. Je pense que l'administration du CIO est stable à cause du fait que les contrats de travail et les lois applicables sont respectés. Pourquoi l'ACNOA devrait-elle être assimilée à une République bananière? En tant que dirigeants, nous ne pouvons pas laisser cela tenir.

      Nous sommes des administrateurs instruits et expérimentés; l'ego et les intérêts personnels ne peuvent pas être utilisés pour créer des problèmes inutiles et embarrasser notre image collective. Nous sommes en 2020, Monsieur le Président. Les gens ont des droits fondamentaux et ceux-ci doivent être respectés. Nous ne sommes pas dans un régime dictatorial. Même lorsque nous avions un général d'armée comme président de l'ACNOA, nous n'avons jamais connu une telle dictature et autocratie. Monsieur le Président, apprenez à vous ABAISSER! Tout ne devrait pas toujours tourner autour de vous, ce qui est bon pour vous est bon pour les autres.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        En passant, j'ai également appris que Mohamed Azzoug a gagné le procès contre l'ACNOA devant le tribunal suisse et devrait recevoir tous ses droits; le jugement a récemment été rendu. En raison de votre ego personnel, vous avez de nouveau décidé de continuer à gaspiller les fonds de l'ACNOA pour payer votre avocat, à qui vous avez demandé de faire appel de la décision, même si vous savez déjà qu'une telle action ne donnera aucun résultat positif pour l'ACNOA. Il y a deux mois, j'avais été informé que le directeur de la Solidarité Olympique avait conseillé que le problème avec Azzoug soit réglé et ses droits payés. Votre trésorier était prêt à effectuer le paiement mais vous avez refusé; aujourd'hui, le tribunal vous a ordonné de le faire. Monsieur le Président, apprenez à vous ABAISSER!


        Monsieur le Président,
        Dans votre lettre de «mise au point», vous avez également déclaré que ces questions seraient discutées lors de la réunion du Comité exécutif en mars et traitées lors de l'assemblée générale extraordinaire de Tokyo. Puis-je vous rappeler, Monsieur le Président, que le CIO nous avait conseillé à Doha, au Qatar, de régler nos affaires en Afrique et de résoudre nos problèmes en terre africaine. Puis-je également vous rappeler que les Jeux Olympiques ne sont pas un moment pour faire du cinéma mais pour se concentrer sur nos athlètes et leurs performances alors que nous défendons les couleurs de nos pays. J'étais à Londres en 2012, vous y étiez également en tant que premier vice-président de l'ACNOA, lorsqu'une assemblée générale extraordinaire a été convoquée pour voter les statuts amendés. Nous nous souvenons tous de ce qui s'était passé; comment la salle s'était vidée en mi- session puisque les présidents des CNO sont tous partis pour s'occuper de leurs athlètes.
        Monsieur le président, vous savez très bien que la tenue d'une assemblée générale en marge des Jeux olympiques pour discuter de questions aussi graves constituera une distraction majeure pour nos CNO. Une telle proposition ne peut donc pas tenir.

        Monsieur le Président,
        Me référant une fois de plus à votre lettre dans laquelle vous avez donné l’impression que l’ensemble du comité exécutif était mis en examen, permettez-moi de déclarer que vous êtes la personne mentionnée dans toutes mes lettres avec certaines responsabilités attribuées au secrétaire général et au Trésorier général. Je suggère donc que nous fassions soigneusement la part des choses car, à ma connaissance, la majorité des membres du comité exécutif ne sont pas au courant de nombreuses pratiques et autres problèmes soulevés qu'ils ont peut-être également dans la plupart des cas entendus pour la première fois.

        Monsieur le Président,

        ETANT DONNÉ QUE vous avez refusé de convoquer une réunion pour nous permettre de déterminer la conduite à tenir concernant toutes les questions qui gênent la gestion de l'ACNOA et ses finances,

        ETANT DONNÉ QU’il est évident que vous n'êtes pas en mesure de répondre aux questions ou de justifier les allégations contre vous,

        ETANT DONNÉ QUE vous avez décidé de continuer à laisser l’orgueil et l'ego prendre le pas sur votre sens de la raison, et avez plutôt décidé d'utiliser l'intimidation, et les menaces de suspension pour tenter de résoudre les problèmes,

        Permettez-moi de vous dire que, l’ACNOA ne saura être gérée selon vos humeurs et caprices. Nous méritons la vérité sur toutes les questions et allégations qui ont été soulevées et d'autres qui seront révélées.

        Comme vous le savez peut-être, Monsieur le Président, de plus en plus les CNO appellent à une ENQUÊTE / AUDIT INDÉPENDANT sur les diverses questions et allégations à votre encontre. Il serait imprudent de prendre le silence des CNO pour de la lâcheté, car parfois les gens attendent simplement et espèrent que la chose juste et honorable soit faite pour éviter une situation embarrassante.

        N'oubliez pas que le président Lassana Palenfo n'avait pas été accusé de ce nombre de crimes, mais il a démissionné enfin d'éviter la désintégration de l’Association en 2017. Les réponses que nous recherchons aujourd'hui ne proviendront pas d'une « réunion de famille » d'une journée de 10 personnes, elles ne proviendront non plus d'une réunion du comité exécutif. Les réponses que nous recherchons proviendront d'une enquête approfondie sur les allégations.

        ETANT DONNÉ QUE vous, Monsieur le Président, ne pouvez pas être à la fois juge et partie, je crois que si vous vous êtes jamais soucié de l'ACNOA, si vous vous êtes un jour soucié des sportifs africains et de la jeunesse de notre continent, si vous vous souciez réellement de la réputation du CIO comme vous le prétendez, si ce n'est pas uniquement une question d'ego, vos intérêts personnels et votre enrichissement, alors vous devrez faire ce qui est logique et vous mettre à l'écart afin de permettre qu'une enquête indépendante, impartiale et neutre soit menée afin de remettre l'ACNOA sur la bonne voie et laisser nos CNO se concentrer sur la préparation de leurs athlètes pour les Jeux Olympiques de Tokyo.

        Monsieur le Président,
        Je vous écris ces lettres non pas parce que je vous déteste ou que je vous aime moins, mais parce que j'aime beaucoup et très chèrement le Mouvement olympique. Les preuves contre vous pour mauvaise conduite sont accablantes et il n'y a apparemment aucune raison justifiable concernant votre comportement, autre que la cupidité et l'enrichissement personnel. La criminalité qui a été et est en train de se produire au sein de l'ACNOA est préméditée et délibérée, non pas inconsciemment mais consciemment, pas involontaire mais intentionnelle, et bien calculée. Malheureusement, pendant de nombreuses années, nous, les présidents des comités olympiques, avons été des spectateurs, trop timides pour corriger les erreurs. Beaucoup trop timides pour demander des éclaircissements et faire un suivi des réunions du comité exécutif par crainte de représailles. Timide et oisif lors des assemblées générales pour corriger le mal, mais on se retirerait dans les petites réunions de camaraderie zonales ou amicales traditionnelles pour argumenter, condamner et exprimer notre déception et notre désaccord, ce qui n'avait absolument aucun effet sur le processus de prise de décision qui venait de se produire en Assemblée générale. En journalisme, nous appelons cette manière de faire *les Commentaire après l'actualité*.

        Quel est le pire des cas pour un CNO ou un président de CNO qui se lève contre toute attente pour corriger le mal à l'ACNOA? Isolement? Les sanctions? Suspension? Expulsion? Comique, puisque l'administration serait en train de considérer d'aller trop loin. Aussi irréalisable que cela puisse paraître, ne laissant rien au hasard, je partirais de l'ACNOA la tête haute avec fierté, bâtirais une carrière politique fondée sur l'honnêteté et la lutte contre la corruption, et il n'y aurait pas de limite à ce que je pourrais accomplir. Malheureusement, ce ne serait pas le cas, puisque je n'ai pas de preuves tangibles, je vais ainsi traiter cette information comme un simple ragot ou une rumeur.

        Ce que je ne vais certainement pas traiter comme un simple ragot ou rumeur, c'est les mensonges que vous racontez aux gens selon lesquels l'affaire contre l'ex président de l'ACNOA, le général Palenfo, a été abandonnée, et pourtant, l'audience commencera en mi-février 2020 devant le même tribunal où Elizabeth Emana a porté plainte contre l'ACNOA. Je pouvais entendre l'avocat de l'ACNOA plaider et prier le tribunal du travail de rejeter la plainte d'Elizabeth Emana au motif que l'ACNOA jouit d'une *immunité diplomatique*.

        Malheureusement, *Vous ne pouvez pas vouloir le beurre et l'argent du beurre* simplement, vous ne pouvez pas d'une part réclamer l'immunité diplomatique et d'autre part violer votre immunité diplomatique en poursuivant vos membres devant le même tribunal du travail où votre avocat réclame l'immunité diplomatique.

        Sommes-nous en train de dire à l'ACNOA que parce que nous avons l'immunité diplomatique, nous pouvons comploter et licencier illégalement nos employés sans recours? Sommes-nous en train de dire à l'ACNOA que nous pouvons violer les lois organiques du Nigéria, traiter ses citoyens comme des déchets et revendiquer l'immunité diplomatique? Les gars réveillons-nous! Je ne suis pas juriste et si je n'étais pas au courant du complot visant à faire licencier Mme Elizabeth Emana pour n'avoir commis aucun tort, j'aurais une opinion différente mais honnêtement, l'ACNOA a tout à fait tort et le complot de licencier Madame Emana est ridicule.

        Prenez garde mes amis, et apprenez à vous rabaisser, car *il n'y a jamais de mauvais moment pour faire ce qui est bon*


        Fidèlement votre

        Philipbert S Browne
        Président
        Comité national olympique du Libéria (LNOC)
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

        Commentaire


        • #5
          Voilà sans doute pourquoi le sport va si mal en Algérie, alors que c'est une discipline qui devrait être généralisée pour son apport démontré à la bonne éducation. Si au sommet les valeurs et l'exemplarité n'existent pas, difficile que le sport se développe pour inculquer discipline et rigueur dans les comportements...
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • #6
            Merci pour le partage.

            Un sacré monsieur qui écrit là.

            Son accusation est franche et directe. Sans ambiguïté.

            On attend la réponse avec impatience.

            En dehors des hydrocarbures la mafia exporte son savoir faire mafieux.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

            Commentaire


            • #7
              déjà le fait d'être arrivé dans un pays comme le Liberia à devenir 'Président du Comité national olympique'', son parcours est certainement à vérifier, enfin, ceux qui l'on côtoyé durant son ascension n'ont même pas le droit à la parole !


              on en a des millions de cas en algérie qui connaissent des dossiers au centimes prés, mais impossible d'en parler, la corruption vous oblige à vous taire pour de bon, le sytstème est huilé et ne fait que broyer des téméraires se croyant courageux

              ( un exemple, celui qui avait dénoncé le nombre de faux moudjahidines en algérie, ben youcef Melouck )

              le principe de Peter est scientifiquement démontré, on ne monte pas jusqu'à une présidence juste parce qu' on est compétent et honnête, mais parce qu'on aime nager en eau trouble

              à partir de la, cette lettre est du pipi de chat pour se donner un rôle et rien d'autres
              je ne défends pas le destinataire de la lettre, je n'ai que faire de ce monsieur , un panier de crabes reste un panier de crabes

              Commentaire


              • #8
                Bah il a été envoyé par de plus gros poissons qui l'utilisent.

                Il le fait très bien. On sait comment finissent ce genre de type.
                “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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