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Le Maroc devrait agir pour retrouver son rôle de premier plan en Libye

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  • Le Maroc devrait agir pour retrouver son rôle de premier plan en Libye

    Quel intérêt aurait la dictature marocaine à s'impliquer dans le guêpier libyen?

    Ce de surcroît qu'exceptée la fadaise de 1984 à l'union des deux nations initiée les deux infames dictateurs feux Hassan II et Kadhafi, les deux pays n'ont aucune affinités entre eux.

    - Le Maroc a exprimé son étonnement d’être exclu de la Conférence de Berlin sur la Libye, organisée par le gouvernement allemand, dimanche 19 janvier. Le gouvernement marocain a souligné qu'il était à l'avant-garde des efforts internationaux visant à mettre fin au conflit libyen, lesquels ont abouti à l'accord de Skhirat de 2015, qui jouit du soutien du Conseil de sécurité des Nations unies.

    La réponse du Maroc à son exclusion de la conférence de Berlin était à prévoir, en raison de sa proximité avec la Libye et de son rôle de premier plan dans la conclusion de l'accord de Skhirat. A ce jour, l'accord reste le seul cadre politique susceptible d’aider les différentes factions libyennes à parvenir à un règlement du conflit en Libye.

    Pourtant, la réponse marocaine soulève de nombreuses questions : pourquoi le Maroc est-il resté silencieux face aux activités diplomatiques de la Turquie depuis novembre 2019 ? Ce qui a conduit à la signature de deux accords entre Ankara et le gouvernement d’entente nationale (GEN). Le premier accord porte sur les frontières maritimes entre la Libye et la Turquie en Méditerranée orientale, le second est un accord de coopération militaire en vertu duquel Ankara s’est engagée à apporter un soutien militaire au gouvernement de Tripoli pour contrer les forces du général rebelle Khalifa Haftar.

    Depuis l'annonce des deux accords, Ankara est devenue un acteur majeur du conflit libyen. Les diplomates turcs ont travaillé sans relâche pour atteindre cet objectif. La Turquie a également multiplié ses sorties médiatiques. Elle a, ainsi, montré sa détermination à ne pas laisser les partisans de Haftar (les Emirats arabes unis, l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Jordanie et la France) imposer leur agenda politique en Libye.

    Conséquence directe de la campagne diplomatique turque, lors de la réunion du 8 janvier entre les présidents Poutine et Erdogan s'entament les négociations d'un cessez-le-feu effectif, à compter du 12 janvier.
    Le 13 janvier, Moscou a accueilli des pourparlers entre le GEN et le général Haftar sous les auspices de la Russie et de la Turquie. Malgré leur incapacité à faire signer un cessez-le-feu par les belligérants, Moscou et Ankara ont réussi à devenir des acteurs incontournables du processus politique libyen.
    (…)
    Le Maroc aurait gardé profil bas ces derniers mois car sa position officielle en Libye est en conflit avec celle des pays soutenant le général Haftar tout en ayant des relations privilégies avec le Maroc: les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite et la France.

    Les Emirats arabes unis sont le principal fournisseur d'armes au général Haftar. En effet, Abu Dhabi est le principal facteur qui a aidé Haftar à infliger d’importants revers militaires au GEN, en particulier depuis avril 2019.

    La France, principal partenaire stratégique du Maroc et son principal soutien au Conseil de sécurité en ce qui concerne la question du Sahara, est également l'un des principaux partisans du général Haftar.

    Par conséquent, la seule explication au silence du Maroc ces derniers mois est qu’il a été confronté au choix difficile de rester fidèle à sa position de principe de soutenir le GEN et l'Accord de Skhirat, tout en s'opposant à des partenaires stratégiques qui cherchent à imposer leur agenda dans la région.
    (…).
    Un test décisif pour le Maroc

    Le Maroc devrait reprendre l'initiative et travailler de concert avec les Nations unies pour appeler à une conférence internationale sur la Libye afin d’améliorer l'accord de Skhirat. Si le Maroc a réussi à faire de la conférence de Skhirat un succès, il a alors la crédibilité et la capacité d'assurer le succès de toute initiative sérieuse visant à parvenir à une solution politique qui réponde aux préoccupations et aux intérêts de toutes les parties prenantes-.

    Par Samir Bennis in Medias24.ma (extraits)
    Dernière modification par rago, 23 janvier 2020, 12h05.

  • #2
    Le Maroc devrait agir pour retrouver son rôle de premier plan en Libye ................. EN NE FAISANT ABSOLUMENT RIEN DU TOUT .

    faut laisser les lybiens mariner dans le sang et murir un peu .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Oui la maîtresse peut compter sur Paris

      Mai 2019 Khalifa Haftar et Emmanuel Macron à l’Elysée

      Mai 2018 Khalifa Haftar et Jean-Yves Le Drian à l’Elysée


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