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En Libye, le grand marchandage entre Moscou et Ankara

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  • En Libye, le grand marchandage entre Moscou et Ankara

    La Russie et la Turquie profitent de la faillite des Occidentaux dans la crise libyenne pour se poser en parrains d’une future solution politique. Après la Syrie, une nouvelle alliance opportuniste s’est nouée entre ces deux pays déterminés à prendre leur revanche sur le terrain diplomatique.

    « Les choses nous échappent en Libye » : ce cri du cœur a été lancé, le 15 janvier à Bruxelles, par le patron de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Plus de huit ans après la mort, en octobre 2011, de Mouammar Kadhafi et la chute de son régime, à la suite d’une insurrection épaulée par l’OTAN, l’équilibre régional autour de l’ex-eldorado pétrolier d’Afrique du Nord est en train de basculer.

    Plus de huit années d’absence, d’incohérences, de désintérêt américain et de luttes d’influence au sein d’une Union européenne obsédée par le double « péril » (migration et groupes armés) associé à la Libye ont fini par ouvrir un boulevard à des outsiders, trop heureux de s’infiltrer dans le champ de ruines.

    Alors que les combats ravagent la périphérie de Tripoli depuis avril 2019, la Russie et la Turquie sont ces nouveaux acteurs se rêvant parrains d’une future solution politique en Libye. Edifiante, une scène a illustré ce grand retournement géopolitique en Méditerranée orientale : celle des retrouvailles, le 8 janvier à Istanbul, entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le chef du Kremlin, Vladimir Poutine.

    Ce jour-là, les deux hommes ont ostensiblement affiché leur complicité au moment d’annoncer le lancement de TurkStream, un gazoduc reliant la Russie à la Turquie via la mer Noire. Plus important, ils ont lancé un appel conjoint à un cessez-le-feu en Libye « à compter du 12 janvier » et, signe de leur influence croissante sur un terrain où ils étaient jusque-là plutôt discrets, la trêve a été relativement respectée par leurs affidés locaux.



    Par Marie Jégo , Benoît Vitkine et Frédéric Bobin
    @ LE MONDE
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    La Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord gazier, alors qu’Athènes et Nicosie s’inquiètent des velléités turques en Méditerranée.

    EastMed, le projet de gazoduc destiné à contrer les ambition de la Turquie
    Dernière modification par katiaret, 24 janvier 2020, 22h25.
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      En Libye, le grand marchandage entre Moscou et Ankara
      C'est bien une partition de la libye qui c'est opéré avec l'accord tacite des deux puissances.

      La Russie pour assurer sa présence sans déconsidéré la portion mercantile et la Turquie pour profiter du jackpot gazier et pétrolier.

      Les autres sont au second plan (les arabes)

      J'oubliais,
      Les libyens au troisième plan
      Dernière modification par manneke, 24 janvier 2020, 22h48.

      Commentaire

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