Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Crise des sachets de lait – Rezig menace : « Des têtes vont tomber »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Crise des sachets de lait – Rezig menace : « Des têtes vont tomber »

    Politique Par: Younès Djama 25 Janv. 2020
    Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a sévèrement averti, samedi 25 janvier, les producteurs de lait indélicats de poursuites judiciaires dans le cas où ils persisteraient dans leurs pratiques nuisibles à la fois pour le citoyen et pour l’économie nationale.

    Le ministre a également appelé les citoyens à patienter encore dix jours avant le règlement définitivement du problème de la spéculation sur les sachets de lait. « Celui qui veut tester la force de l’État qu’il soit simple commerçant, commerçant de gros, distributeur ou agent en situation de monopole ou bien salarié, il verra la force de l’État », a prévenu le ministre.

    « D’aucuns s’interrogeaient où était l’État ? Aujourd’hui, l’État est de retour et imposera ses lois pour tout le monde, sans exception », a-t-il martelé lors d’une rencontre avec les cadres de son ministère. Kamel Rezig promet que « des têtes vont tomber ».

    « Celui qui est pris en train de voler la poudre de lait ou la détourner ou en train de voler l’argent du peuple, la justice sera là. Je jure par Dieu que je n’épargnerai personne. C’est ma responsabilité devant Dieu et devant le président de la République. Je demande au peuple de nous donner un délai de 10 jours seulement, parce que nous avons des solutions », a asséné le ministre du Commerce qui a annoncé d’ores et déjà les premières mesures.

    « Nous demanderons (aux producteurs de lait) d’installer des points de vente pour vendre directement au citoyen. En attendant, les ministères du Commerce et de l’Agriculture se doteront d’un système d’information qui permet de suivre le circuit du gramme de poudre de lait depuis le début jusqu’à la fin », a-t-il souligné.

    Le ministre du Commerce cible notamment les commerçants qui procèdent délibérément au relèvement du prix du sachet de lait. Il prévient que ses services ne toléreront aucune infraction au prix du lait pasteurisé en sachet fixé à 25 DA le litre, à partir de la semaine prochaine.

    « Nous accordons un intérêt suprême à l’élimination du problème de spéculation sur le prix du lait en sachet, soutenu par l’État, dont la note est payée par le citoyen modeste », avait indiqué Kamel Rezig, mardi 21 janvier.

    Ses services, a-t-il précisé, ont adopté dans une première étape, la méthode de sensibilisation envers certains commerçants qui procèdent délibérément au relèvement du prix du sachet de lait dont le prix est soutenu (par l’État), assurant que des « instructions ont été données à tous les directeurs du commerce des wilayas en vue d’appliquer les sanctions à l’encontre des contrevenants, dans la 2e étape de l’opération ».

    À noter que le ministère du Commerce a lancé à travers son site électronique, un appel à tous les citoyens en vue de dénoncer tout commerçant vendant le lait en sachet à un prix au-dessus de 25 DA. Des patrouilles de contrôle, aux premières heures de la matinée, seront également lancées pour constater de visu les dépassements de certains commerçants, victimes de certains distributeurs.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    C'est la rareté du produit qui fait monter son prix.

    Les gens qui en ont les moyens paient les sachets en avance à des prix plus élevés pour ne pas en être privés.

    Commentaire


    • #3
      Le ministre a également appelé les citoyens à patienter encore dix jours avant le règlement définitivement du problème de la spéculation sur les sachets de lait.
      ils me font me marrer ces politiciens qui promettent des règlements aussi rapides !
      Ca fait pas du tout sérieux !
      Des abus qui durent depuis des décennies ne se règlent pas aussi vite !

      Commentaire


      • #4
        C'est la rareté des produits qui fait que les prix explosent pas besoin de chercher des explications alambiquées.

        Commentaire


        • #5
          ce n'est pas une question de rareté mais de mauvais subventionnement.

          L'État subventionne l'électricité, le gaz et l'essence. Va-t-il demander aux entreprises de ne pas en consommer.
          C'est la même chose pour le lait, des producteurs de fromage, de beurre, de yaourt profitent de ces subventions.
          ca ne sera pas facile de régler ce problème et ce ne sera pas fait en une semaine surtout.

          Commentaire


          • #6
            bonne question s agissant du hirak

            la bonne gouvernance ....
            les deniers publics chauffe t on notre maison les fenetres ouvertes
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

            Commentaire


            • #7
              ce n'est pas une question de rareté mais de mauvais subventionnement.
              Les algériens consomment essentiellement du lait en poudre importé et reconstitué cette activité est géré par l'ONIL qui est un organisme public aussi défaillant que le sont l'ensemble des organismes publics. La rareté, les ruptures dans la chaîne d'approvisionnement sont courantes et régulière. La subvention n'est pas un vrai problème majeur puisque l'état algérien peut se le permettre et ca aide beaucoup de gens.

              Le problème vient de la faiblesse de la production locale de lait frais.

              Les organismes comme l'ONIL sont rongés par la corruption, le sous investissement qui font le reste.

              Commentaire


              • #8
                Code HTML:
                C'est la rareté des produits qui fait que les prix explosent pas besoin de chercher des explications alambiquées.
                Ne fais de bile pour nous, on se convertira tous, bébés compris, au thé...
                Tu en connais des contrées(hacha le Maroc) que c'est le produit de substitution en règle !
                Tu verras très bientôt, autosuffisance en lait et ses dérivés...que ça s'est règlé en un quart de tour...
                Avec les dernières annonces tonitruantes de ce ministre cowboy;plus de spéculation des shabs chkara sur chakara du lait.
                On te laissera la primeur d'annoncer au peuple miséreux la fin de son calvaire...
                J'en doute pas un instant que tu seras plus heureux que les Algériens eux mêmes de leur annoncer la bonne nouvelle...Nous comptons sur toi; pas de faux bond... c'est promis!

                Commentaire


                • #9
                  Ne pleurniche pas... Je dis juste quelques réalités sur la gestion du lait qui est faite par un organisme publics pourri dont les dirigeants ont à gagner gros en important du lait en poudre qu'ils revendent en le diluant plus que de raison.

                  Faute d'une bonne gestion et d'un production intérieure faible, le produit se fait rare sur les étalages donc ceux qui peuvent en mettre plus que le prix sont servis en premier.

                  Commentaire


                  • #10
                    Des symptomes "venezueliens".

                    Commentaire


                    • #11
                      ce n'est pas une question de rareté mais de mauvais subventionnement.
                      exact . tout le monde sait vers qui est detourné une grande partie du lait subventionné . ce genre de detournement s'applique aussi au blé , a la pomme de terre , la farine , ..
                      le blé , l"orge , par ex sont acheté par l'etat et revendu pour un prix moindre . les speculateurs le rachetent subventionné , pour le revendre au prix du marché . y'a eu la meme chose avec la pomme de terre , qui faut le rappeler sur le terrain ne trouve pas prenneur , mais sur les marchés elle est encore entre 45 et 55 Da . elle n'a pas bouger d'un centime . c'est comme ca que des centaines de milliards sont detournés chaque annee au profit des sans scrupule .
                      le lait non subventionné , coute entre 65 et 100 Da qui faut le rappeler pullule sur le marché contrairement a ce que dit le charognard . le lait qui l'est , coute 25 Da . a vous de faire les calculs .

                      Commentaire


                      • #12
                        Pour mesurer les propos du ministre, il faut comprendre le système.

                        Il y a 220 laiteries actives en Algérie qui fabriquent les produits laitiers. Le lait, les fromages les yaourts etc.

                        Sur les 220, il y en a 120 qui doivent dans leur cahier des charges du lait en sachet à 25 DA.

                        La matière première de ces 120, est soit la poudre de lait subventionnée, la poudre de lait qu ils importent eux même où le lait collecté.

                        Le ministre dit, eu égard des quantités de lait en poudre subventionnées qu il s'attend à presque 5 millions de sachets de laits par jour sur le marché destinés aux plus modestes. Il dit que le compte n y est pas et qu'il va sévir. Contre les laiteries qui détournent les quotas et contre les distributeurs.

                        Pour moi le problème est ailleurs.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                        Commentaire


                        • #13
                          C'est en fuyant la réalité la réalité des choses, que ce genre de choses se répètent régulièrement en Algérie.

                          Commentaire


                          • #14
                            Pour moi le problème est ailleurs.
                            oui et il réside dans le subventionnement.
                            Le lait est détourné comme l'essence qu'on vend en Tunisie et qu'on vendait à Oujda.
                            Ca n'a aucun sens ce subventionnement généralisé.
                            Il faudra qu'un jour, l'Algérie aille à la vérité des prix, telle que fixée par l'offre et la demande.
                            Les nécessiteux devraient avoir une aide directe.
                            Dernière modification par Bachi, 26 janvier 2020, 19h26.

                            Commentaire


                            • #15
                              realité quand tu nous tiens !

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X