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La MAE espagnole: “Pourquoi j’ai choisi Rabat pour ma première visite à l’étranger

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  • La MAE espagnole: “Pourquoi j’ai choisi Rabat pour ma première visite à l’étranger

    La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Arancha González Laya, a souligné, vendredi à Rabat, l’excellence des relations entre son pays et le Maroc.

    Lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, González Laya a indiqué que le choix de Rabat pour effectuer sa première visite à l’étranger après sa nomination cheffe de la diplomatie de son pays n’est pas une coïncidence, vues les relations “profondes et stratégiques” liant les deux pays voisins.

    Elle a dans ce sens mis l’accent sur l’importance que revêt la coopération économique bilatérale, d’autant plus que le tiers des investissements espagnols en Afrique est installé au Maroc, qui est également le deuxième partenaire économique du pays ibérique en dehors de l’Union européenne, alors que l’Espagne est le premier partenaire commercial du Maroc.

    Selon la responsable espagnole, sa rencontre avec Bourita a été l’occasion de constater la convergence des points de vue des deux pays sur différents sujets, exprimant le souhait du gouvernement espagnol de doter les relations bilatérales d’une ambition plus forte, dans le sillage de la visite effectuée au Maroc en février de 2019 par le roi Felipe VI. “Le Maroc est une zone de stabilité dans une région instable”, a relevé la ministre espagnole, qui s’est félicitée des réformes lancées par le Royaume dans différents domaines. Renforcer les liens avec le Maroc est, pour l’Espagne, un choix intelligent et mutuellement avantageux, a-t-elle dit, mettant l’accent sur la nécessité d’explorer de nouveaux domaines de coopération, notamment l’éducation, la culture, les sciences et la technologie.

    Mettant en exergue la collaboration entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme et la migration illégale, elle a fait savoir que les deux parties ont convenu de convoquer dans les meilleurs délais la réunion de haut niveau Maroc-Espagne, afin de mette en œuvre les initiatives qui ont été examinées lors de cette rencontre. Par ailleurs, elle a souligné la volonté des deux pays d’approfondir leur coopération au sein de l’Union européenne, dans l’objectif de donner davantage de visibilité au voisinage sud de l’Europe, une coopération qui doit être traduite par une nouvelle relation spécifique et singulière entre Rabat et Bruxelles.

    Elle a par ailleurs précisé que les deux pays sont déterminés à consolider leur coopération en matière de lutte contre le changement climatique, soulignant l’importance de renforcer la collaboration entre Rabat et Madrid au niveau de la Méditerranée, de l’Afrique et du Sahel.

    La ministre espagnole, en visite de travail au Maroc, avait eu dans la matinée des entretiens avec le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.

    S.L. (avec MAP)

  • #2
    :smily50:y a intérêt sinon ...48 h + tard 200 a 300 clandestins vont passer par dessus les grilles et se retrouver en territoire espagnol...caresser dans le sens du poil... avec une claque de temps en temps..meffi ça risque de claquer a tout moment...question patience et diplomatie les espingouins sont plutôt limites.

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    • #3
      Bendz,
      Ce que t'as écris se discute dans les cafés populaires ou dans les arrêts de bus.
      Pour évoluer dans son intellect,voilà ,entre autres,les vraies raisons :

      Espace maritime du Sahara occidental: l'offensive du Maroc fait polémique
      RFI Afrique - La ministre espagnole des Affaires étrangères s’est rendue au Maroc deux jours après le vote par le Parlement marocain de textes de loi qui intègrent les eaux du Sahara occidental à l'espace maritime du royaume.

      Une décision dénoncée par les îles Canaries. Ces deux lois font aussi grincer des dents du côté des indépendantistes du Front Polisario. Arancha Gonzalez a rencontré le Premier ministre marocain, Saad-Eddine El Othmani, ainsi que son homologue Nasser Bourita.

      « Le Maroc a le droit de délimiter sa zone maritime internationale », a affirmé Mme Gonzalez à l'issue de sa rencontre avec M. Bourita. Mais cela doit se faire « en accord avec l'autre pays et en respectant les règles et normes de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer », quand il y a « chevauchement » entre des zones maritimes, a-t-elle ajouté.

      Quelques jours avant cette visite, la ministre espagnole des Affaires étrangères avait déjà rappelé, sur Twitter, que la définition de l'espace maritime du Maroc et de l'Espagne ne pourrait pas se faire de manière unilatérale. Au moment du vote, son homologue marocain a quant à lui déclaré que le royaume était prêt au dialogue dans le cadre de ses droits souverains.

      Ces deux textes de loi ont été adoptés à l'unanimité par les parlementaires marocains. « Le Maroc doit comme tous les pays du monde délimiter toutes ses frontières, et c'est une revendication que nous portons depuis très très longtemps, explique Omar Balafrej, député de la Fédération de la gauche démocratique. Pour des raisons de droit international et de négociation politique, le Maroc a peut-être tardé un peu, mais on note positivement que le gouvernement soit venu avec cette délimitation aujourd'hui ».

      Désaccord des Canaries et du Front Polisario

      Le gouvernement des Canaries a exprimé son désaccord avec cette décision par la voix de son président. Angel Victor Torres évoque des lois susceptibles d'entraver la compétence espagnole sur les eaux qui entourent les Canaries. L'archipel espagnol des Canaries est situé à moins de 100 km des côtes marocaines et chaque État est en droit de revendiquer un plateau continental allant de 200 à 350 milles marins.

      Le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du Sahara occidental, a lui aussi fait part de son mécontentement. « Depuis plus de 40 ans, le Maroc s'arc-boute pour trouver le sceau de la légalité à son occupation. Il découvre tout à coup après 45 ans que la façade maritime a été oubliée. Il est notable que cela n'aura aucun impact juridique », veut croire Mahmed Khadad, responsable de sa commission des relations extérieures du Front Polisario. Le mouvement politique indépendantiste menace de saisir la justice internationale
      .

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      • #4
        @Anzoul

        vois-tu je ne peux faire que cette analyse..evoluant plus dans les cafes populaires et les arrêts de bus que dans les salons feutres de la diplomatie..mais meffi quand meme..a force de caresser..ils vont finir par taper..la politique du fait accompli...a parfois ses limites

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        • #5
          Honnête de ta part de le reconnaître et dans la même foulé l'histoire des caresses et des tapettes qui y est pratique courante.

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