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Pour parer à d’éventuels cas de Coronavirus L’Algérie en alerte
L’épidémie du coronavirus, apparue en Chine, se répand rapidement. Afin de parer à une éventuelle apparition de cas, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé qu’un dispositif d’alerte et de riposte a été mis en place. Le personnel médical a été chargé de renforcer la prévention et d’alerter sur les cas suspects.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de la Santé organise, d’ailleurs, ce dimanche matin, une conférence de presse pour expliquer ses mesures de prévention et donner le point de la situation.
Le directeur général de la prévention au ministère de la Santé a déclaré que « l’Algérie, qui a mis en place un dispositif d’alerte et de riposte pour parer à tout imprévu, a donné des instructions à tous les médecins de renforcer la prévention et prendre en charge les cas dès leur apparition, suit de près la situation et attend, à l’instar des autres pays du monde, les instructions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en cas de propagation de l’épidémie pour l’installation de caméras thermiques dans les aéroports nationaux ».
Selon le professeur Fourar, à l’instar des autres pays du monde, l’Algérie a déjà fait face aux virus à large propagation à l’instar du coronavirus, apparu ces dernières années et Ebola, à travers la mise en place du système national de surveillance épidémiologique, pour faire face aux virus à large prévalence. Pour prévenir cette épidémie, le personnel de santé est sommé de rester vigilant. Comment se fera la prévention sur le terrain ?
Selon le docteur Lyes Merabet, président du Syndicat des praticiens de santé publique, l’Algérie va reconduire le même dispositif d’alerte mis avant lorsqu’on a eu affaire à des épidémies de grippes. Ce médecin a expliqué que des cellules de veille existent au niveau des Directions de santé publique et des établissements de santé et ce sont elles qui vont chapeauter le travail de prévention.
Les médecins sont ainsi tenus de déclarer tout cas de syndrome de détresse respiratoire aiguë. Le nombre de cas qui sera signalé, dit-il, risque d’être important vu que nous sommes dans une période où les cas d’infections liées à la grippe sont importants. Cependant, dit-il, les cas de patients qui se présentent aux consultations avec des symptômes respiratoires, et qui travaillent dans des chantiers avec des étrangers, ou qui sont rentrés d’un voyage, doivent alerter.
«Poser ces questions lors d’une consultation peut être une piste de dépistage», a indiqué le docteur Merabet qui a souligné que le contrôle sanitaire doit être renforcé aux frontières, car nous sommes en pleine période de pèlerinage.
S. A.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de la Santé organise, d’ailleurs, ce dimanche matin, une conférence de presse pour expliquer ses mesures de prévention et donner le point de la situation.
Le directeur général de la prévention au ministère de la Santé a déclaré que « l’Algérie, qui a mis en place un dispositif d’alerte et de riposte pour parer à tout imprévu, a donné des instructions à tous les médecins de renforcer la prévention et prendre en charge les cas dès leur apparition, suit de près la situation et attend, à l’instar des autres pays du monde, les instructions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en cas de propagation de l’épidémie pour l’installation de caméras thermiques dans les aéroports nationaux ».
Selon le professeur Fourar, à l’instar des autres pays du monde, l’Algérie a déjà fait face aux virus à large propagation à l’instar du coronavirus, apparu ces dernières années et Ebola, à travers la mise en place du système national de surveillance épidémiologique, pour faire face aux virus à large prévalence. Pour prévenir cette épidémie, le personnel de santé est sommé de rester vigilant. Comment se fera la prévention sur le terrain ?
Selon le docteur Lyes Merabet, président du Syndicat des praticiens de santé publique, l’Algérie va reconduire le même dispositif d’alerte mis avant lorsqu’on a eu affaire à des épidémies de grippes. Ce médecin a expliqué que des cellules de veille existent au niveau des Directions de santé publique et des établissements de santé et ce sont elles qui vont chapeauter le travail de prévention.
Les médecins sont ainsi tenus de déclarer tout cas de syndrome de détresse respiratoire aiguë. Le nombre de cas qui sera signalé, dit-il, risque d’être important vu que nous sommes dans une période où les cas d’infections liées à la grippe sont importants. Cependant, dit-il, les cas de patients qui se présentent aux consultations avec des symptômes respiratoires, et qui travaillent dans des chantiers avec des étrangers, ou qui sont rentrés d’un voyage, doivent alerter.
«Poser ces questions lors d’une consultation peut être une piste de dépistage», a indiqué le docteur Merabet qui a souligné que le contrôle sanitaire doit être renforcé aux frontières, car nous sommes en pleine période de pèlerinage.
S. A.