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Recep Tayyip Erdogan est en Algérie pour discuter économie et crise en Libye

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  • Recep Tayyip Erdogan est en Algérie pour discuter économie et crise en Libye

    France24 - Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est arrivé dimanche en Algérie pour une visite de 48 heures. Au programme de ce déplacement : la coopération économique et la situation en Libye.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures, afin d'évoquer la situation en Libye, où est menacée une fragile trêve, une crise régionale dans laquelle l'Algérie veut jouer un rôle de médiateur.

    La coopération économique sera également au menu du déplacement de Recep Tayyip Erdogan, qui est accompagné par une importante délégation d'hommes d'affaires. La Turquie est le premier investisseur étranger en Algérie.

    Recep Tayyip Erdogan a été accueilli par son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune et les deux chefs d'État se "concerteront" notamment "sur les questions internationales d'intérêt commun", a seulement précisé l'agence algérienne APS. Les détails du programme de Recep Tayyip Erdogan à Alger, première étape d'une tournée africaine, n'ont pas été divulgués.

    "Nous allons organiser un forum économique en Algérie où nous avons la première place parmi les investisseurs étrangers", a déclaré avant son départ Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Istanbul. "Nous allons également discuter des derniers développements dans notre région, spécialement en Libye."

    Erdogan et Tebboune se sont déjà rencontrés dimanche dernier à l'occasion du sommet international de Berlin consacré à la crise libyenne.

    L'Algérie veut être partie prenante de la résolution du conflit libyen

    Plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est aujourd'hui déchirée entre le Gouvernement d'union nationale libyen (GNA), reconnu par l'ONU et basé à Tripoli, et un pouvoir incarné par l'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar.

    La Turquie soutient ouvertement le GNA de Fayez al-Sarraj, et a récemment autorisé l'envoi de militaires dans le pays, tandis que l'Algérie est soucieuse de rester à "équidistance" des deux belligérants et rejette "toute ingérence étrangère".

    L'Algérie, qui partage près de 1 000 kilomètres de frontière avec la Libye, a multiplié ces dernières semaines les consultations pour tenter d'œuvrer au règlement politique d'un conflit qui menace la stabilité régionale. Dans ce cadre, Alger a accueilli jeudi une réunion des pays voisins de la Libye.

    Selon un communiqué publié à l'issue de la réunion, les participants "ont exhorté les belligérants libyens à s'inscrire dans le processus de dialogue, sous les auspices de l'ONU, avec le concours de l'Union africaine et des pays voisins de la Libye, en vue de parvenir à un règlement global, loin de toute interférence étrangère".

    Mais dimanche, la Mission des Nations unies en Libye (Manul) a dénoncé la poursuite des violations de l'embargo sur les armes en Libye, malgré les engagements pris lors de la conférence de Berlin, et a exhorté les deux camps à respecter un cessez-le-feu précaire. Le président turc a récemment mis en garde contre une propagation du "chaos libyen" en Méditerranée si le calme ne s'imposait pas.

    Une nouvelle impulsion économique

    Sur le plan bilatéral, priorité à l'économie : Recep Tayyip Erdogan présidera dimanche après-midi avec le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, un forum d'affaires algéro-turc afin de donner "une nouvelle impulsion" au partenariat économique dans les domaines "de l'industrie, du tourisme, de l'agriculture et des énergies renouvelables".

    En 2017, la Turquie a détrôné la France en matière d'investissements étrangers en Algérie.Près de 1 000 entreprises turques sont implantées dans ce pays, selon l'APS. Durant les onze premiers mois de 2019, les échanges commerciaux algéro-turcs ont dépassé les 4 milliards de dollars, faisant de la Turquie le cinquième partenaire commercial de l'Algérie après la Chine, la France, l'Italie et l'Espagne, selon des chiffres officiels algériens.

    L'objectif est que les échanges commerciaux atteignent, dans les prochaines années, 10 milliards de dollars par an.

  • #2



    Dernière modification par sako, 26 janvier 2020, 18h53.

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    • #3
      Merdogan chez tebboune.
      L'Algérie est frontalière avec la Libye, légitimement elle a droit de regard sur ce dossier, mais la lointaine Turquie soutient sans ombrages serraj alors que l'Algérie ne s'est jamais clairement proclamé sur le sujet d'une alliance avec l'un des deux frères ennemis libyens.
      En allant à Berlin et en recevant le turc Alger laissera t elle apparaître un fléchissement de sa position en faveur de l'un au dépend de l'autre !?
      Pour le moment le jeu bien qu'ambigu d'Alger se laisse découvrir au grand public.

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      • #4
        Merdogan chez tebboune.

        erdogan pas merdogan wach bik

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        • #5
          C'est de la même famille non?

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          • #6
            En allant à Berlin et en recevant le turc Alger laissera t elle apparaître un fléchissement de sa position en faveur de l'un au dépend de l'autre !?
            Non, je ne le pense pas.
            Alger semble tout tenter pour parvenir à un accord entre les Libyens.
            Je ne crois pas qu'elle parviendra à quelque chose.
            C'est Poutine et un peu Erdogan qui auront le dernier mot.

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            • #7
              Aucun accord ne tiendra la route s'il n'y pas d'action de pressions de la part de ceux qui financent et arment les deux parties libyennes,ce qui vraisemblablement n'est pas sur la feuille de route de toutes ses réunions écrans.
              Sincèrement Alger devrait taper du point sur la table pour s'imposer face aux turcs et aux russes, il en va de la sécurité des algériens car si jamais la situation dégénère en guerre civile ouverte en Libye, le débordement au delà de ses frontières est certain et le problème des réfugiés sera posé inévitablement.

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              • #8
                Sincèrement Alger devrait taper du point sur la table pour s'imposer face aux turcs et aux russes
                mdrrrr

                tu as dû voir comment Bensalah tapait sur la table face à Poutine !

                Alger ne peut que garder ses frontières. Rien de plus.

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                • #9
                  Mais il s'agit de la sécurité des algériens, il n'y a pas plus précieux.
                  Et si demain des milliers de réfugiés afflueraient a la frontière algero-libyenne avec les risques et les problèmes qui en decouleraient.

                  Commentaire


                  • #10
                    car si jamais la situation dégénère en guerre civile ouverte en Libye, le débordement au delà de ses frontières est certain et le problème des réfugiés sera posé inévitablement.
                    Faut compter sur la diplomatie Algérienne qui a de tout temps réussi là où les autres ont échoué , inchallah la Libye n'arrivera pas à la guerre civile , c'est un pays frére et musulman et l'islam interdit aux musulmans de s’entre tuer

                    On remercie au passage le Maroc et Anzoul de s'être inquiétés de l'Algérie
                    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                    (Paul Eluard)

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                    • #11
                      Mais il s'agit de la sécurité des algériens, il n'y a pas plus précieux.
                      Et si demain des milliers de réfugiés afflueraient a la frontière algero-libyenne avec les risques et les problèmes qui en decouleraient.
                      dis-le clairement que tu es inquiet pour le maroc et tu veux utiliser lAlgerie comme bouclier

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                      • #12
                        Anzoul
                        Mais il s'agit de la sécurité des algériens, il n'y a pas plus précieux.
                        Et si demain des milliers de réfugiés afflueraient a la frontière algero-libyenne avec les risques et les problèmes qui en decouleraient.

                        Epicenter
                        dis-le clairement que tu es inquiet pour le maroc et tu veux utiliser lAlgerie comme bouclier
                        @Epicenter
                        Sur ce coup là, ANZOUL a entièrement raison.

                        Quoi de plus normal que de souhaiter la sécurité chez ses voisins, pour avoir la sécurité chez lui aussi.

                        Et à ce que je sache, Anzoul n'a jamais souhaité la guerre en Algérie. Et n'a jamais parlé de bouclier humain comme tu l'insinues.

                        Donc soit logique avec toi-même ! Ok Epicenter ?
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                        • #13
                          Non le Maroc guette ces moment pour faire le chantage actuellement il pense que l Algerie est vulnerable a cause des fronts libyen et malien il veut tenter sa chance tu peux constater ca multiplcation de ses actions consernant le SAHARA OCCIDENTAL ... et n oublie pas au début du hirak a aussi entamer des manoeuvres militaires.

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                          • #14
                            l'Algérie doit imposer son point de vue face a la Turquie

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par Anzoul
                              Sincèrement Alger devrait taper du point sur la table
                              C'est déjà fait c pour ça tu vois le ballet diplomatique a Alger

                              19 décembre 2019 jour de l'investiture
                              Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune: "L'Algérie est le premier pays concerné par la stabilité de la Libye, qu'on le veuille ou non et ne nous accepterons jamais qu'elle soit écartée des solutions proposées au dossier libyen".

                              "l'Algérie déploiera davantage d'efforts en faveur de la stabilité de la Libye et de la préservation de l'unité de son peuple et de son intégrité territoriale".
                              -------------------------------------

                              06 janvier 2020: Le Président algérien déclare «Tripoli est une ligne rouge, à ne pas franchir»


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