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Phillipe Val, ou le racisme de gauche décomplexé

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  • Phillipe Val, ou le racisme de gauche décomplexé

    Phillipe Val est le directeur de Charlie Hebdo, depuis son arrivée, il a donné un nouveau tournant au journal : pro-Sharon, pro-Bush, anti-arabe, islamophobe, ...
    Le fils spirituel de Finkelcrotte assume ouvertement ce courant de la gauche française néoconservatrice. Ancien camarade de jeu de Font condamné pour pédophilie, autoritaire, intolérant envers tous ceux qui pensent differement de lui : le courageux Siné) , Phillipe Val voue une véritable haine aux jeunes des citées qu'il n'hesite pas à décrire dans ses éditos du mercredi comme des barbares fanatisés antisémites, violeurs et voileurs, ...
    Il ne rate d'ailleurs jamais une occasion de rappeler ses orientations lorsqu'il est invité à débattre dans "N'ayons pas peur des mots" sur Itv. Il disait encore cette semaine que l'immigration mettait en danger l'Europe.

    Voici une analyse très pertinente du petit bonhomme par Sébastien Fontenelle sur son **** :

    Par Sébastien Fontenelle
    04.04.2007

    De la même façon que le dimanche est le jour du Seigneur, le mercredi est celui du Penseur (que le monde entier nous envie) : je veux parler, bien sûr, de Philippe Val, patron de "Charlie Hebdo".

    L’homme dont le (courageux) travail de vulgarisation de l’existentialisme bushiste a récemment fait dire à Brice Hortefeux : "Nico, ma vieille nouille, ça serait bien qu’on lui trouve un petit quelque chose au ministère de la Terrequinement pas, quand on sera présidents, à Philou".

    Ce matin, par exemple, Philippe Val, dans un éditorial qui marquera d’une pierre blanche l’Histoire des Idées, fait cette révélation hallucinante : Le Pen "est", ces jours-ci, "dans une stratégie complexe".

    Dans une stratégie si complexe, même, qu’il faut, vous l’aurez compris, toute la fière intelligence d’un Philippe Val, pour la disséquer - avec, je dois dire, une rigueur documentaire assez implacable.

    Z’êtes prêt(e)s ?

    C’est parti.

    Philippe Val part d’un constat : "Dans ce qu’il est convenu d’appeler "les quartiers", où, comme chacun sait, on a vu se former des queues à la mairie pour obtenir une carte d’électeur, un slogan est en train de se transformer en mot d’ordre : il faut faire péter le système".

    Si c’est Val qui le dit, ça doit (nécessairement) être vrai : en véritable philosophe de terrain, Philippe Val se rend plusieurs fois par jour dans le 9-3, histoire de humer l’humeur des fairepéteurs de système.

    (Par conséquent, je vous remercie, par avance, de tenir pour acquis, d’ores et déjà, que les gens qui ont "formé des queues pour obtenir une carte d’électeur" avaient derrière la tête une (sale) idée qui montre assez combien cette racaille est, par définition, nuisible.)

    Philippe Val, ayant maté ces "queues", s’inquiète (et on le comprend), car : "Parmi les synonymes de "système", le plus courant est le mot "établissement", francisation lepénienne du mot anglais "establishment"".

    (Et de fait, nous avons tou(te)s en mémoire les images, effroyables, de ces hordes (fanatiques) de jeunes bougn... Banlieusards qui, à l’automne 2005, hurlaient : "Sus à l’établissement !")

    Or, ce mot, dont la rac... Les jeunes des banlieues abusent, "désigne une bande de pourris - et accessoirement de Juifs - qui ont inventé la démocratie afin de voler aux pauvres qui vivent ici pour donner aux riches qui vivent nulle part".

    Ecrit, posément, Philippe Val.

    Vous l’aurez, dès lors, compris : Philippe Val, très simplement, vient de poser, en quelques phrases, que "les quartiers", qui sont un peu notre Afghanistan à nous, en plus dangereux, sont notoirement peuplés de soudard(e)s antisémites.

    Les pouilleux qui forment "des queues" puantes "à la mairie" sont des cons et des salauds, qui s’apprêtent à imposer, par les urnes, quelque chose qui ressemble d’assez près au nazisme.

    Philippe Val, qui réfléchit plus vite que l’ombre de Condoleeza Rice, continue tranquillement son (brillantissime) exposé : "Le Pen est devenu tendance dans les banlieues".

    Philippe Val, blasé, ne voit rien là, d’ailleurs, que de très classique : "Ce fantasme de "faire péter le système" en s’alliant à n’importe qui - on a vu le même genre de démarche dans le phénomène islamo-gauchiste - n’est pas nouveau".

    Mordez l’apocalypse : entre la vermine frontiste qui n’en finit plus de grouiller au-delà du périph et la camarilla islamo-gauchiste embossée à Saint-Germain-des-Prés, l’Occident chrétien est quand même très mal barré.

    C’est, presque au mot près, ce que Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter.

    C’est également ce qui fait dire à Brice Hortefeux : "Nico, ma boule, est-ce que tu ne crois pas qu’on devrait trouver à Philou un petit quelque chose du côté de l’île de la Jatte ? Est-ce qu’il ne l’a pas cent fois mérité ?"

    publié par Sebastien FONTENELLE
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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