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Consultations politiques Tebboune reçoit Zhour Ounissi
Après quelques jours d’interruption, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a repris les consultations avec les acteurs politiques et les personnalités publiques.
Lundi soir, il a reçu au siège de la présidence de la République l'écrivaine et ancienne ministre Zhour Ounissi. «L'entretien a porté sur la situation générale du pays et l'échange de vues sur le processus de révision de la Constitution, initié par le président de la République, à travers le comité chargé de l'élaboration de l'avant-projet de Constitution et la concertation de personnalités nationales, chefs de partis et représentants de la société civile», a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
L'audience a été également l'occasion d'évoquer l'encadrement de la société civile en faveur du citoyen, grâce aux associations existantes, à l'image de Iqra, celle de protection du consommateur et bien d'autres en rapport avec le quotidien du citoyen, a ajouté la même source.
Selon le communiqué, l’auteur de «Le trottoir endormi» en arabe, Zhour Ounissi, «a tenu à saluer l'attachement du président de la République à écouter les avis et conseils de la classe politique, de la société civile et de personnalités nationales au parcours reconnu dans la gestion des affaires de l'Etat, toutes institutions confondues, depuis l'indépendance». Elle a prôné «une plus grande mobilisation des efforts en vue d'instaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés,à travers un large dialogue, partant de la réalité pour un changement graduel en réponse aux aspirations du peuple, dans un climat de solidarité nationale, de sens de responsabilité et de sacrifices nécessaires pour la gloire de la patrie».
Née en décembre 1936 à Constantine, Zhour Ounissi est considérée comme l’une des pionnières de l’écriture féminine en langue arabe en Algérie, à côté de la célèbre Taous Amrouche qui, elle, a écrit des œuvres littéraires en langue française. Engagée avec le FLN pour l’indépendance du pays, l’auteur de L'autre rive, va devenir la première ministre femme de l’Algérie indépendante. C’est en 1984 qu’elle sera désignée ministre de la Protection sociale, avant d’occuper, par la suite, le poste de ministre de l’Éducation nationale.
Cette ancienne ministre a mis à profit son entrevue avec le chef de l’Etat pour évoquer «certaines questions culturelles, historiques et de patrimoine requérant davantage d'intérêt en vue du renforcement de l'unité nationale», a précisé le même communiqué.
La présidence a rappelé que «lors de la cérémonie de prestation de serment, le président de la République avait réitéré son engagement électoral d'une Constitution garantissant la protection des droits et libertés du citoyen et consacrant une démocratie réelle, fondée sur la séparation des pouvoirs, le renforcement du contrôle parlementaire et l'instauration de contre-pouvoirs efficaces dans un environnement exempt de corruption, où seront réhabilitées les valeurs morales et la compétence en matière de gestion des affaires de l'État ».
Karim A.
Lundi soir, il a reçu au siège de la présidence de la République l'écrivaine et ancienne ministre Zhour Ounissi. «L'entretien a porté sur la situation générale du pays et l'échange de vues sur le processus de révision de la Constitution, initié par le président de la République, à travers le comité chargé de l'élaboration de l'avant-projet de Constitution et la concertation de personnalités nationales, chefs de partis et représentants de la société civile», a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
L'audience a été également l'occasion d'évoquer l'encadrement de la société civile en faveur du citoyen, grâce aux associations existantes, à l'image de Iqra, celle de protection du consommateur et bien d'autres en rapport avec le quotidien du citoyen, a ajouté la même source.
Selon le communiqué, l’auteur de «Le trottoir endormi» en arabe, Zhour Ounissi, «a tenu à saluer l'attachement du président de la République à écouter les avis et conseils de la classe politique, de la société civile et de personnalités nationales au parcours reconnu dans la gestion des affaires de l'Etat, toutes institutions confondues, depuis l'indépendance». Elle a prôné «une plus grande mobilisation des efforts en vue d'instaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés,à travers un large dialogue, partant de la réalité pour un changement graduel en réponse aux aspirations du peuple, dans un climat de solidarité nationale, de sens de responsabilité et de sacrifices nécessaires pour la gloire de la patrie».
Née en décembre 1936 à Constantine, Zhour Ounissi est considérée comme l’une des pionnières de l’écriture féminine en langue arabe en Algérie, à côté de la célèbre Taous Amrouche qui, elle, a écrit des œuvres littéraires en langue française. Engagée avec le FLN pour l’indépendance du pays, l’auteur de L'autre rive, va devenir la première ministre femme de l’Algérie indépendante. C’est en 1984 qu’elle sera désignée ministre de la Protection sociale, avant d’occuper, par la suite, le poste de ministre de l’Éducation nationale.
Cette ancienne ministre a mis à profit son entrevue avec le chef de l’Etat pour évoquer «certaines questions culturelles, historiques et de patrimoine requérant davantage d'intérêt en vue du renforcement de l'unité nationale», a précisé le même communiqué.
La présidence a rappelé que «lors de la cérémonie de prestation de serment, le président de la République avait réitéré son engagement électoral d'une Constitution garantissant la protection des droits et libertés du citoyen et consacrant une démocratie réelle, fondée sur la séparation des pouvoirs, le renforcement du contrôle parlementaire et l'instauration de contre-pouvoirs efficaces dans un environnement exempt de corruption, où seront réhabilitées les valeurs morales et la compétence en matière de gestion des affaires de l'État ».
Karim A.
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