Les réactions ne se sont pas fait attendre après la divulgation d’un plan clivant par Donald Trump afin de ramener la paix au Proche-Orient.
Le président américain Donald Trump a dévoilé mardi son plan de paix pour le Proche-Orient fondé sur une solution à «deux États» dans lequel il accorde à Israël nombre de concessions qui devraient susciter de vives réactions dans le camp palestinien.
ONU: «s’en tenir aux frontières définies en 1967»
L’ONU s’en tient aux résolutions onusiennes et aux accords bilatéraux sur la création de deux États, Israël et la Palestine, «vivant côte à côte en paix et sécurité dans des frontières reconnues sur la base des lignes définies en 1967», a déclaré mardi son porte-parole.
«La position des Nations unies sur la solution à deux États a été définie à travers les ans par des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale auxquelles est tenu le secrétariat» de l’ONU, a précisé dans un communiqué Stéphane Dujarric après la publication du plan de paix américain pour le Proche-Orient. «Les Nations unies restent engagées à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions de l’ONU, du droit international et des accords bilatéraux», a-t-il ajouté.
UE: pour une solution à deux États
L’Union européenne a réaffirmé mardi son engagement «ferme» en faveur d’»une solution négociée et viable à deux États», peu après la présentation par Donald Trump d’un plan de paix pour le Proche-Orient très favorable à Israël au détriment des Palestiniens.
L’UE «va étudier et évaluer les propositions avancées», assure le chef de diplomatie de l’UE Josep Borrell dans une déclaration faite au nom des 28 pays membres. Mais elle le fera sur la base de ce qu’elle a déjà exprimé, précise-t-il, en appelant à «relancer les efforts dont on a urgemment besoin» en vue de cette solution négociée.
Russie: pour des négociations directes
«Il faut entamer des négociations directes pour aboutir à un compromis mutuellement acceptable. Nous ne savons pas si la proposition américaine est mutuellement acceptable ou non. Nous devons attendre la réaction des parties», a déclaré aux agences russes le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. «L’important, c’est que les Palestiniens et les Arabes expriment leur avis», a-t-il poursuivi, ajoutant que Moscou allait «étudier» le plan américain
Turquie: un plan «mort-né»
La Turquie a jugé que le plan proposé mardi par Donald Trump pour régler le conflit israélo-palestinien était «mort-né», le qualifiant de «plan d’occupation» voué à détruire tout espoir d’une solution à deux États.
«Le prétendu plan de paix des États-Unis est mort-né», a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. «C’est un plan d’occupation visant à tuer une solution à deux États et à extorquer des territoires palestiniens», a-t-il ajouté.
«Le peuple palestinien et sa terre ne peuvent être achetés», a encore assuré le texte. «Nous n’accepterons rien qui légitime l’occupation israélienne et les persécutions. Nous soutiendrons toujours nos frères palestiniens».
«Il n’y aura jamais de paix au Moyen-Orient sans qu’il ne soit mis fin aux politiques d’occupation», a conclu le ministère. «Nous ne soutiendrons jamais aucun plan qui n’aura pas été accepté par les Palestiniens».
Arabie-Saoudite: des efforts «appréciables», mais…
L’Arabie saoudite «apprécie» les efforts du président américain Donald Trump pour un plan de paix au Moyen-Orient, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères qui a appelé à des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens. Toutefois, le roi d’Arabie saoudite affirme son soutien «inébranlable» aux droits des Palestiniens.
Tout désaccord avec le plan américain doit être résolu par la négociation «de manière à faire avancer le processus de paix afin de parvenir à un accord qui consacre les droits légitimes du peuple palestinien», a affirmé le ministère saoudien dans un communiqué.
Peu après cependant, le roi Salmane d’Arabie saoudite a pour sa part affirmé son soutien «inébranlable» aux droits des Palestiniens lors d’un entretien téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a rapporté mercredi l’agence d’État saoudienne (SPA). Le roi est du côté des Palestiniens et soutient «leurs choix et ce qui représente leurs espoirs et aspirations», a indiqué SPA.
.lavenir.net
Le président américain Donald Trump a dévoilé mardi son plan de paix pour le Proche-Orient fondé sur une solution à «deux États» dans lequel il accorde à Israël nombre de concessions qui devraient susciter de vives réactions dans le camp palestinien.
ONU: «s’en tenir aux frontières définies en 1967»
L’ONU s’en tient aux résolutions onusiennes et aux accords bilatéraux sur la création de deux États, Israël et la Palestine, «vivant côte à côte en paix et sécurité dans des frontières reconnues sur la base des lignes définies en 1967», a déclaré mardi son porte-parole.
«La position des Nations unies sur la solution à deux États a été définie à travers les ans par des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale auxquelles est tenu le secrétariat» de l’ONU, a précisé dans un communiqué Stéphane Dujarric après la publication du plan de paix américain pour le Proche-Orient. «Les Nations unies restent engagées à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions de l’ONU, du droit international et des accords bilatéraux», a-t-il ajouté.
UE: pour une solution à deux États
L’Union européenne a réaffirmé mardi son engagement «ferme» en faveur d’»une solution négociée et viable à deux États», peu après la présentation par Donald Trump d’un plan de paix pour le Proche-Orient très favorable à Israël au détriment des Palestiniens.
L’UE «va étudier et évaluer les propositions avancées», assure le chef de diplomatie de l’UE Josep Borrell dans une déclaration faite au nom des 28 pays membres. Mais elle le fera sur la base de ce qu’elle a déjà exprimé, précise-t-il, en appelant à «relancer les efforts dont on a urgemment besoin» en vue de cette solution négociée.
Russie: pour des négociations directes
«Il faut entamer des négociations directes pour aboutir à un compromis mutuellement acceptable. Nous ne savons pas si la proposition américaine est mutuellement acceptable ou non. Nous devons attendre la réaction des parties», a déclaré aux agences russes le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. «L’important, c’est que les Palestiniens et les Arabes expriment leur avis», a-t-il poursuivi, ajoutant que Moscou allait «étudier» le plan américain
Turquie: un plan «mort-né»
La Turquie a jugé que le plan proposé mardi par Donald Trump pour régler le conflit israélo-palestinien était «mort-né», le qualifiant de «plan d’occupation» voué à détruire tout espoir d’une solution à deux États.
«Le prétendu plan de paix des États-Unis est mort-né», a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. «C’est un plan d’occupation visant à tuer une solution à deux États et à extorquer des territoires palestiniens», a-t-il ajouté.
«Le peuple palestinien et sa terre ne peuvent être achetés», a encore assuré le texte. «Nous n’accepterons rien qui légitime l’occupation israélienne et les persécutions. Nous soutiendrons toujours nos frères palestiniens».
«Il n’y aura jamais de paix au Moyen-Orient sans qu’il ne soit mis fin aux politiques d’occupation», a conclu le ministère. «Nous ne soutiendrons jamais aucun plan qui n’aura pas été accepté par les Palestiniens».
Arabie-Saoudite: des efforts «appréciables», mais…
L’Arabie saoudite «apprécie» les efforts du président américain Donald Trump pour un plan de paix au Moyen-Orient, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères qui a appelé à des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens. Toutefois, le roi d’Arabie saoudite affirme son soutien «inébranlable» aux droits des Palestiniens.
Tout désaccord avec le plan américain doit être résolu par la négociation «de manière à faire avancer le processus de paix afin de parvenir à un accord qui consacre les droits légitimes du peuple palestinien», a affirmé le ministère saoudien dans un communiqué.
Peu après cependant, le roi Salmane d’Arabie saoudite a pour sa part affirmé son soutien «inébranlable» aux droits des Palestiniens lors d’un entretien téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a rapporté mercredi l’agence d’État saoudienne (SPA). Le roi est du côté des Palestiniens et soutient «leurs choix et ce qui représente leurs espoirs et aspirations», a indiqué SPA.
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