La concurrence s’annonce rude et ses effets ne manquent pas de se faire ressentir sur la seule et unique compagnie aérienne nationale, en l’occurrence, Air Algérie. Cela se ressent d’ailleurs dans les déclarations de M. Tayeb Benouis, P-DG de la compagnie, qui, à partir de la Belgique, n’omet pas de pointer carrément un doigt accusateur à l’encontre des compagnies étrangères, du moins certaines d’entre elles, sans les nommer, et de qualifier de “tricherie” leur politique tarifaire.
Pour M. Tayeb Benouis, ces compagnies desservent l’Algérie avec des escales dans leur pays d’origine estimant qu’il s’agit là d’une pratique commerciale à même de permettre à ces compagnies de rentabiliser leurs vols en faisant venir des Algériens sur des segments qui ne sont pas entièrement remplis ou pour pouvoir les transporter sur d’autres destinations à plein tarif.
Il dira à ce propos que “d’autres compagnies recourent à la tricherie en déclarant des prix aux autorités (direction de l’aviation civile) et en bradant les prix dans les faits pour les mêmes raisons de rentabilisation”.
Sur un autre registre, M. Benouis a assuré que les prix pratiqués à l’intérieur du pays restent à ce jour concurrentiels au niveau national (7,5 dinars le kilomètre contre 22 DA au Maroc, 20 en Tunisie et 44 en France). Il expliquera, en outre, que dans le cas des pays dont les compagnies pratiquent des prix plus avantageux, ce sont les tour-opérateurs touristiques qui font baisser les prix, compensés par les autorités publiques, en contrepartie des retombées positives de l’acheminement de nombreux touristes.
S’agissant des retards, la responsabilité qui incombe à Air Algérie ne dépasse pas le quart, le reste relevant des autres intervenants comme l’assistance au sol, les contrôles, etc. Mais, reconnaît-il, la compagnie nationale n’a pas encore atteint le taux de ponctualité de requis (autour de 75%). Il reste, soutient M. Benouis, qu’Air Algérie est “un outil au service des politiques publiques”. Si l’État ou le secteur touristique veut une pratique de prix abordables, la compagnie nationale peut faire le nécessaire à condition que les secteurs bénéficiaires de l’afflux des touristes, compensent les baisses que la compagnie consentirait. Allusion faite sans nul doute aux destinations les plus éloignées dans les wilayas du Sud dont la problématique se pose avec acuité.
En Belgique, où il a rencontré, jeudi dernier, pas moins d’une trentaine de représentants du mouvement associatif, le responsable de la compagnie nationale a exprimé clairement qu’il n’y avait aucune possibilité de baisser les tarifs pratiqués, notamment en haute saison touristique (été), et a fait valoir le fait que la compagnie est régie par des règles commerciales, et, par conséquent, elle pratique des prix lui assurant la meilleure rentabilité possible, en particulier sur les lignes internationales. Il a enfin donné quelques instructions à la représentation de la compagnie à l’effet d’améliorer les prestations de service et la diffusion de l’information, notamment sur les prix pratiqués, les rabais existants, l’accueil.
source : Liberté
Pour M. Tayeb Benouis, ces compagnies desservent l’Algérie avec des escales dans leur pays d’origine estimant qu’il s’agit là d’une pratique commerciale à même de permettre à ces compagnies de rentabiliser leurs vols en faisant venir des Algériens sur des segments qui ne sont pas entièrement remplis ou pour pouvoir les transporter sur d’autres destinations à plein tarif.
Il dira à ce propos que “d’autres compagnies recourent à la tricherie en déclarant des prix aux autorités (direction de l’aviation civile) et en bradant les prix dans les faits pour les mêmes raisons de rentabilisation”.
Sur un autre registre, M. Benouis a assuré que les prix pratiqués à l’intérieur du pays restent à ce jour concurrentiels au niveau national (7,5 dinars le kilomètre contre 22 DA au Maroc, 20 en Tunisie et 44 en France). Il expliquera, en outre, que dans le cas des pays dont les compagnies pratiquent des prix plus avantageux, ce sont les tour-opérateurs touristiques qui font baisser les prix, compensés par les autorités publiques, en contrepartie des retombées positives de l’acheminement de nombreux touristes.
S’agissant des retards, la responsabilité qui incombe à Air Algérie ne dépasse pas le quart, le reste relevant des autres intervenants comme l’assistance au sol, les contrôles, etc. Mais, reconnaît-il, la compagnie nationale n’a pas encore atteint le taux de ponctualité de requis (autour de 75%). Il reste, soutient M. Benouis, qu’Air Algérie est “un outil au service des politiques publiques”. Si l’État ou le secteur touristique veut une pratique de prix abordables, la compagnie nationale peut faire le nécessaire à condition que les secteurs bénéficiaires de l’afflux des touristes, compensent les baisses que la compagnie consentirait. Allusion faite sans nul doute aux destinations les plus éloignées dans les wilayas du Sud dont la problématique se pose avec acuité.
En Belgique, où il a rencontré, jeudi dernier, pas moins d’une trentaine de représentants du mouvement associatif, le responsable de la compagnie nationale a exprimé clairement qu’il n’y avait aucune possibilité de baisser les tarifs pratiqués, notamment en haute saison touristique (été), et a fait valoir le fait que la compagnie est régie par des règles commerciales, et, par conséquent, elle pratique des prix lui assurant la meilleure rentabilité possible, en particulier sur les lignes internationales. Il a enfin donné quelques instructions à la représentation de la compagnie à l’effet d’améliorer les prestations de service et la diffusion de l’information, notamment sur les prix pratiqués, les rabais existants, l’accueil.
source : Liberté
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