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Le ministre des Finances, M. Mourad Medelci, invité jeudi du Forum du quotidien El Moudjahid, a qualifié l’année 2006 sur le plan macroéconomique “d’une bonne et excellente année”. La croissance hors hydrocarbures de l'Algérie a été de 5,3 pour 2006. Le taux de chômage a été ramené à 12,3 en 2006 par rapport à 15,3 en 2005. Sur le plan des agrégats financiers, le ministre cite l’excèdent de la balance de paiement estimé à 19 milliards de dollars supérieur à celui réaliser en 2005. L’excèdent aurait pu être plus important si l’Algérie n’avait pas remboursé par anticipation une partie de sa dette extérieure. Autant d’indicateurs qui donnent satisfaction au grand argentier du pays.
En termes de préoccupation, le ministre des Finances cite l’inflation. Le taux d’inflation n’était que de 1,6% en 2005. En 2006, il s’est détérioré à 2,5%, conséquence de la hausse des salaires au second semestre de l’année 2006. “Une augmentation des salaires génère automatiquement des pressions inflationnistes”, explique M. Mourad Medelci. Cette pression sera encore plus importante en 2007, “parce que l’augmentation des salaires sera mise en œuvre sur une année pleine, et elle va jouer non seulement sur la Fonction publique mais aussi sur l’ensemble des secteurs économiques”, avertit le grand argentier du pays.
Le ministre des Finances estime qu’il faut évoluer le système bancaire, que d’aucuns considèrent responsable de l’inertie globale, “dans le bon sens”. 90% du chiffre d’affaires de la place est le fait des banques publiques. “Ce n’est pas bon”, estime le grand argentier du pays. L’objectif, à l’horizon 2010, serait de faire porter la part du secteur public bancaire, actuellement de 90%, à quelque chose qui se rapproche de 60%. Dans ce sens, M. Medelci a indiqué “qu'un nombre important de banques étrangères de premier ordre ont introduit des demandes d'agrément auprès de la Banque d'Algérie”.
source : Liberté
En termes de préoccupation, le ministre des Finances cite l’inflation. Le taux d’inflation n’était que de 1,6% en 2005. En 2006, il s’est détérioré à 2,5%, conséquence de la hausse des salaires au second semestre de l’année 2006. “Une augmentation des salaires génère automatiquement des pressions inflationnistes”, explique M. Mourad Medelci. Cette pression sera encore plus importante en 2007, “parce que l’augmentation des salaires sera mise en œuvre sur une année pleine, et elle va jouer non seulement sur la Fonction publique mais aussi sur l’ensemble des secteurs économiques”, avertit le grand argentier du pays.
Le ministre des Finances estime qu’il faut évoluer le système bancaire, que d’aucuns considèrent responsable de l’inertie globale, “dans le bon sens”. 90% du chiffre d’affaires de la place est le fait des banques publiques. “Ce n’est pas bon”, estime le grand argentier du pays. L’objectif, à l’horizon 2010, serait de faire porter la part du secteur public bancaire, actuellement de 90%, à quelque chose qui se rapproche de 60%. Dans ce sens, M. Medelci a indiqué “qu'un nombre important de banques étrangères de premier ordre ont introduit des demandes d'agrément auprès de la Banque d'Algérie”.
source : Liberté