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Les "bonnes nouvelles" de Medelci

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  • Les "bonnes nouvelles" de Medelci

    Après le CPA, c’est au tour de la BDL d’ouvrir son capital en 2008, selon le ministre des Finances Mourad Medelci qui a fait état également des demandes d’agrément introduites par plusieurs banques étrangères de grande envergure auprès de la Banque d'Algérie. “Ces banques entreront en activité dans les prochains mois”, a-t-il souligné.
    Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Le premier argentier du pays a présenté, jeudi dernier à l’occasion de son passage au Forum d’ El Moudjahid, le bilan financier de l’exercice 2006 qu’il a qualifié “d’excellent” comparativement à celui des années précédentes. Mourad Medelci, radieux, a mis une cravate rose pour, la circonstance en signe, a-t-il affirmé, d’optimisme car annonçant “de bonnes nouvelles”. Il était venu faire un large état des lieux de la situation économique et financière nationale. Les chiffres consolidés pour l'exercice 2006, sous l'égide du Commissariat à la planification, indiquent que le taux de croissance hors hydrocarbures a atteint 5,3% (contre 4,7% en 2005), que l'épargne a représenté 55% du PIB (contre 52%) et que le chômage s'est établi à 12% (contre 15%). Il a annoncé également que la fiscalité pétrolière demeure prédominante et que la fiscalité ordinaire a réalisé des progrès constants avec une progression de 12% en 2006. Autre fait positif : les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 20% et les dépenses d'équipement de 38%. Cependant, l'inflation “reste toutefois un élément de préoccupation dans une situation d'augmentation des dépenses publiques”, a-t-il souligné en révélant la détérioration de cet indicateur en 2006 à 2,5% contre 1,6% en 2005 et cela “comme conséquence de l'augmentation des salaires et des pensions de retraite au 2ème semestre 2006”. Par ailleurs, le ministre des Finances a annoncé la privatisation imminente du CPA et l'ouverture du capital de la Banque de développement local (BDL), prévue pour 2008. “Les banques publiques algériennes représenteront 60% du paysage bancaire algérien à l'horizon 2010”, a-t-il expliqué en précisant au sujet du CPA que le processus de sa privatisation “se déroule correctement” et qu'il est “en bonne voie”, sans donner d'échéance sur l'aboutissement de l'opération. M. Medelci a salué également les efforts engagés par la Banque d'Algérie pour limiter les effets inflationnistes dans un contexte d'excès de liquidités. A propos des crédits à l'économie octroyés par les banques, le ministre a révélé qu'ils se sont établis à 1.942 milliards de dinars à fin 2006 (+10% par rapport à 2005) avec une prépondérance de la part des crédits au secteur privé avec 52,8% (contre 49,6% en 2005). “L'avant-projet de loi relatif à la réorganisation de l'Inspection générale des finances (IGF) sera examiné prochainement en Conseil de gouvernement”, a-t-il fait savoir en soulignant par ailleurs la volonté du gouvernement à dégager les moyens financiers et matériels adéquats pour rendre plus efficace l'activité d'investigation et de contrôle des finances publiques par l'IGF. Ce projet de texte prévoit que les contrôles de l'IGF ne se limiteront plus au contrôle de gestion des dépenses des institutions à caractère administratif mais seront systématiquement étendus aux entreprises économiques publiques, selon le conférencier qui trouve que le statut actuel ne permet à l'IGF d'entreprendre des contrôles dans des entreprises publiques qu'à la demande du gouvernement.
    I. T.

    Le gouvernement charge Giplait d'importer la poudre de lait
    Affirmant que le prix public du sachet de lait sera maintenu à 25 DA, le ministre des Finances Mourad Medelci a précisé jeudi dernier que “la poudre de lait ne sera cédée aux transformateurs à un prix subventionné que si elle est destinée exclusivement à la fabrication du lait et non aux produits dérivés”. Pour venir à bout du problème de la filière du lait, des dispositions ont été prises par le gouvernement, indiquera aussi le ministre. Selon ce dernier, il s’agit de charger le plus grand transformateur de lait au niveau national, le groupe Giplait en l’occurrence, de l'importation de la poudre de lait et sa distribution aux transformateurs à un prix subventionné. Ainsi, le gouvernement a décidé d’une subvention de 10,6 milliards de dinars pour l'exercice 2007 “en vue de compenser l'écart entre le prix à l'importation et le prix administré à même de maintenir le prix public à 25 DA le sachet de lait pasteurisé”. “Cette subvention fera l'objet d'un montage financier entre Giplait et les transformateurs”, a-t-il précisé avant d’ajouter que “le ministère du Commerce allait tenir une rencontre avec les transformateurs de lait pour la mise en œuvre de ce dispositif”. Une opération qui exige, selon Medelci, “la transparence totale entre l'Etat et les transformateurs privés”. Entre autres mesures également, la mise en place prochaine d’un office interprofessionnel du lait qui regroupera les opérateurs publics et privés du secteur afin de mieux réguler le marché .
    I. T.
    (le soir d'algerie)

  • #2
    j'espère que le gouvernement en même temps que subventionner le lait en poudre, travaille sur l'élaboration de projets pour améliorer la filière et arriver à l'autosuffisance nationale ; l'importation et la subvention ne doivent être que des mesures paliatives .
    Mr NOUBAT

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