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Le patron du RND, Ahmed Ouyahia, est optimiste pour son parti, le RND. À partir d’aujourd’hui, il reprend son bâton de pèlerin pour sillonner quatre wilayas du Grand-Sud. Le président du Rassemblement a, d’emblée, expliqué le choix de la candidature de Abdelkrim Harchaoui dans le Grand-Alger et mis fin à la polémique née au lendemain de l’annonce des listes électorales de son parti. “Je ne vois absolument pas en quoi le choix de Harchaoui à Alger gênerait qui que ce soit. Vous pouvez poser la question à Seddik Chihab, qui est à mes côtés, et qui, par ailleurs, est candidat à Alger !” répondra-t-il. Le patron du RND a expliqué aux journalistes présents que plus de 85% des listes ont été avalisées par la base, dont celle d’Alger. Interrogé au sujet de sa participation, l’invité de la Chaîne II estime que sa candidature n’est pas une priorité bien qu’il soit “le junior de tous les chefs de partis”.
À ce propos, Ouyahia dira que son expérience en 1997 et en 2002 suffirait pour rester en dehors de la course à la députation. “À mon sens, la responsabilité d’un secrétaire général d’un parti est d’être disponible partout à travers les 48 wilayas, d’une part, et de se consacrer exclusivement aux affaires du parti, d’autre part.” Et d’ajouter : “Je défendrai toutes les listes du parti.” Par ailleurs, la représentativité du parti a été abordée lors de ce rendez-vous radiophonique. Ouyahia, qui se sentait interpellé, notamment sur le poids de sa formation en Kabylie : “Je pense que vous voulez évoquer les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira ! Permettez-moi de vous dire que tous les candidats sont issus de la région. Je ne vous citerai que Tizi Ouzou pour exemple ; le candidat tête de liste est un enfant du centre (Tayeb Mokadem) (ndlr), le second est de Aïn El-Hammam, il est issu d’un village de cette région de Haute-Kabylie (maître Chaâbane Belgacem, dit Azouaou) (ndlr), le troisième représente le littoral (docteur Mohamed Stiet) (ndlr).”
Et d’autres également comme Mme Ourida Larfi de Bouzeguène et Mohamed Benyoucef, un ancien moudjahid. Ici même, le RND semble prendre de l’avance puisque le directoire de la campagne, que préside le docteur Ismaïl Adjouti, est à pied d’œuvre depuis jeudi dernier. Et pour cerner cette représentativité, Ouyahia a révélé les critères de choix de ses candidats par la base et les statistiques relatives à l’âge des prétendants à la députation. “Nous avons arrêté, dira-t-il, cinq critères prépondérants : le candidat doit être militant du RND ; non harki ; sans lien avec le terrorisme ; sans antécédents judiciaires, et doit cumuler l’expérience politique et avoir des compétences avérées.” Ouyahia a déclaré que 85% des candidats ont été choisis par la base et moins de 15% par le parti. Sur les 7 ministres présents au gouvernement, 5 se sont retirés de la course et 2 sont candidats. Idem pour certains membres du bureau national qui ne sont pas en lice.
Présents dans 48 wilayas et 6 grandes régions à l’étranger, 48% des candidats sont âgés entre 41 et 45 ans, alors que 3 candidats et têtes de liste ont moins de 40 ans. Au total, ce sont 2 ministres, 2 anciens ministres, 19 députés et 19 anciens députés et sénateurs. Les femmes candidates sont au nombre de 41 dont une tête de liste à Béchar. Ouyahia conclura : “Le parti vient de fêter son 10e anniversaire. Nous sommes la deuxième force politique et nous allons réaliser un score inédit le 17 mai prochain. Nous avons notre petite idée et nous avons un bon programme. Ne rentrons pas dans la campagne, car au RND nous ne faisons pas la politique pour faire le tremplin ! Nous sommes confiants, le taux de participation pourrait atteindre les 60% et 70%. À nous de faire le boulot.” Évoquant le boycott du parti d’Aït Ahmed, Ouyahia a déclaré d’emblée : “Je ne me mêle pas des affaires des autres partis. Je regrette l’absence du FFS pour cette échéance, mais je respecte tout de même leur décision. À mon sens, plus les partis s’unissent, plus ils peuvent apporter une plus-value au pays” Idem pour le “droit de regard de Bouteflika sur les listes du FLN”.
Ouyahia a estimé qu’il est secrétaire général du RND et qu’il ne parlerait que de ses listes. Interrogé sur Les archs, le patron du RND estime que “la participation des archs est une bonne chose. Au RND, leur participation n’est pas un souci. Après tout, si le peuple veut élire son représentant parmi ce mouvement pour apporter un plus au pays, tant mieux !” À la question relative aux indépendants, Ouyahia a estimé qu’“il serait difficile de juger un député indépendant après son mandat et que la révision de la loi électorale devra prendre cet aspect de représentation à l’APN”, notamment en ce qui concerne la collecte des signatures, citant à titre d’exemple des villes d’un million d’habitants où on exige au candidat de glaner 150 signatures. “Ce n’est pas sérieux !” renchérit le numéro un du RND. Toutefois, il a rendu hommage “à certains indépendants qui ont eu à faire leurs épreuves au sein de l’Assemblée”. Évoquant les partis politiques, Ouyahia a estimé que sur les 60 qui existaient auparavant, seulement 35 figurent encore sur l’échiquier politique, dont 10 activent continuellement. “Il y a des partis absents tout au long de l’année. Cela aura des incidences sur la qualité de la démocratie. Je dirai qu’il n’existe pas un modèle de démocratie propre à l’Algérie. Nous sommes pour l’amendement de la loi électorale, mais nous ne sommes pas pour l’exclusion de qui que ce soit.” L’invité de la Radio nationale a également abordé l’ambition des repentis à participer à cette échéance. “Le RND, a-t-il dit, a toujours soutenu l’application des lois de la République.” Non sans réitérer son soutien à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et au programme du président de la République. Ouyahia a également confirmé la rencontre avec le mouvement Al Islah et a affirmé que “le problème de Djaballah a débuté après mon départ du gouvernement”.
source : Liberté
À ce propos, Ouyahia dira que son expérience en 1997 et en 2002 suffirait pour rester en dehors de la course à la députation. “À mon sens, la responsabilité d’un secrétaire général d’un parti est d’être disponible partout à travers les 48 wilayas, d’une part, et de se consacrer exclusivement aux affaires du parti, d’autre part.” Et d’ajouter : “Je défendrai toutes les listes du parti.” Par ailleurs, la représentativité du parti a été abordée lors de ce rendez-vous radiophonique. Ouyahia, qui se sentait interpellé, notamment sur le poids de sa formation en Kabylie : “Je pense que vous voulez évoquer les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira ! Permettez-moi de vous dire que tous les candidats sont issus de la région. Je ne vous citerai que Tizi Ouzou pour exemple ; le candidat tête de liste est un enfant du centre (Tayeb Mokadem) (ndlr), le second est de Aïn El-Hammam, il est issu d’un village de cette région de Haute-Kabylie (maître Chaâbane Belgacem, dit Azouaou) (ndlr), le troisième représente le littoral (docteur Mohamed Stiet) (ndlr).”
Et d’autres également comme Mme Ourida Larfi de Bouzeguène et Mohamed Benyoucef, un ancien moudjahid. Ici même, le RND semble prendre de l’avance puisque le directoire de la campagne, que préside le docteur Ismaïl Adjouti, est à pied d’œuvre depuis jeudi dernier. Et pour cerner cette représentativité, Ouyahia a révélé les critères de choix de ses candidats par la base et les statistiques relatives à l’âge des prétendants à la députation. “Nous avons arrêté, dira-t-il, cinq critères prépondérants : le candidat doit être militant du RND ; non harki ; sans lien avec le terrorisme ; sans antécédents judiciaires, et doit cumuler l’expérience politique et avoir des compétences avérées.” Ouyahia a déclaré que 85% des candidats ont été choisis par la base et moins de 15% par le parti. Sur les 7 ministres présents au gouvernement, 5 se sont retirés de la course et 2 sont candidats. Idem pour certains membres du bureau national qui ne sont pas en lice.
Présents dans 48 wilayas et 6 grandes régions à l’étranger, 48% des candidats sont âgés entre 41 et 45 ans, alors que 3 candidats et têtes de liste ont moins de 40 ans. Au total, ce sont 2 ministres, 2 anciens ministres, 19 députés et 19 anciens députés et sénateurs. Les femmes candidates sont au nombre de 41 dont une tête de liste à Béchar. Ouyahia conclura : “Le parti vient de fêter son 10e anniversaire. Nous sommes la deuxième force politique et nous allons réaliser un score inédit le 17 mai prochain. Nous avons notre petite idée et nous avons un bon programme. Ne rentrons pas dans la campagne, car au RND nous ne faisons pas la politique pour faire le tremplin ! Nous sommes confiants, le taux de participation pourrait atteindre les 60% et 70%. À nous de faire le boulot.” Évoquant le boycott du parti d’Aït Ahmed, Ouyahia a déclaré d’emblée : “Je ne me mêle pas des affaires des autres partis. Je regrette l’absence du FFS pour cette échéance, mais je respecte tout de même leur décision. À mon sens, plus les partis s’unissent, plus ils peuvent apporter une plus-value au pays” Idem pour le “droit de regard de Bouteflika sur les listes du FLN”.
Ouyahia a estimé qu’il est secrétaire général du RND et qu’il ne parlerait que de ses listes. Interrogé sur Les archs, le patron du RND estime que “la participation des archs est une bonne chose. Au RND, leur participation n’est pas un souci. Après tout, si le peuple veut élire son représentant parmi ce mouvement pour apporter un plus au pays, tant mieux !” À la question relative aux indépendants, Ouyahia a estimé qu’“il serait difficile de juger un député indépendant après son mandat et que la révision de la loi électorale devra prendre cet aspect de représentation à l’APN”, notamment en ce qui concerne la collecte des signatures, citant à titre d’exemple des villes d’un million d’habitants où on exige au candidat de glaner 150 signatures. “Ce n’est pas sérieux !” renchérit le numéro un du RND. Toutefois, il a rendu hommage “à certains indépendants qui ont eu à faire leurs épreuves au sein de l’Assemblée”. Évoquant les partis politiques, Ouyahia a estimé que sur les 60 qui existaient auparavant, seulement 35 figurent encore sur l’échiquier politique, dont 10 activent continuellement. “Il y a des partis absents tout au long de l’année. Cela aura des incidences sur la qualité de la démocratie. Je dirai qu’il n’existe pas un modèle de démocratie propre à l’Algérie. Nous sommes pour l’amendement de la loi électorale, mais nous ne sommes pas pour l’exclusion de qui que ce soit.” L’invité de la Radio nationale a également abordé l’ambition des repentis à participer à cette échéance. “Le RND, a-t-il dit, a toujours soutenu l’application des lois de la République.” Non sans réitérer son soutien à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et au programme du président de la République. Ouyahia a également confirmé la rencontre avec le mouvement Al Islah et a affirmé que “le problème de Djaballah a débuté après mon départ du gouvernement”.
source : Liberté
Un kabyle arabisé qui connait les deux côté et qui comprend bien mieux les choses que certains. L'union ça pourrait être lui...L'un des rares ayant appartenu au gouvernement qui connaisse son sujet......
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