Le président Emmanuel Macron a accusé la Turquie de violer ses engagements pris lors de la conférence de Berlin.
Paris met en cause la Turquie au sujet de son implication militaire en Libye, s’exposant de nouveau aux critiques sur sa partialité dans le conflit. Mercredi 29 janvier, des Rafale français en mission de reconnaissance avec le porte-avions Charles-de-Gaulle ont repéré une livraison de véhicules blindés lourds dans le port de Tripoli, depuis un navire affrété par Ankara et escorté par une des quatre frégates turques qui croisent dans les eaux libyennes.
A l’occasion de la visite à Paris du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, Emmanuel Macron a souligné « le non-respect de la parole donnée » par le président Recep Tayyip Erdogan lors de la conférence de Berlin tenue le 19 janvier, qui visait notamment à suspendre les activités militaires. « Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen », a dit le président français.
Une source du renseignement français a récemment confirmé au Monde que 1 500 à 2 000 combattants avaient été acheminés par la Turquie en Libye en provenance de Syrie, dans une relative confusion puisqu’une partie d’entre eux auraient déjà déserté, profitant du voyage pour rejoindre l’Italie. Deux frégates turques, accompagnées de leurs navires de soutien, ont été vues dans les eaux libyennes ces derniers jours. Pour M. Macron, l’acheminement de mercenaires est « attentatoire à la sécurité de tous les Européens et des Sahéliens ».
En outre, selon une source diplomatique européenne confirmée par deux experts, la Turquie aurait installé des systèmes de défense antiaériens dans l’aéroport de Mitiga, à une dizaine de kilomètres à l’est de Tripoli.
Le Monde
Paris met en cause la Turquie au sujet de son implication militaire en Libye, s’exposant de nouveau aux critiques sur sa partialité dans le conflit. Mercredi 29 janvier, des Rafale français en mission de reconnaissance avec le porte-avions Charles-de-Gaulle ont repéré une livraison de véhicules blindés lourds dans le port de Tripoli, depuis un navire affrété par Ankara et escorté par une des quatre frégates turques qui croisent dans les eaux libyennes.
A l’occasion de la visite à Paris du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, Emmanuel Macron a souligné « le non-respect de la parole donnée » par le président Recep Tayyip Erdogan lors de la conférence de Berlin tenue le 19 janvier, qui visait notamment à suspendre les activités militaires. « Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen », a dit le président français.
Une source du renseignement français a récemment confirmé au Monde que 1 500 à 2 000 combattants avaient été acheminés par la Turquie en Libye en provenance de Syrie, dans une relative confusion puisqu’une partie d’entre eux auraient déjà déserté, profitant du voyage pour rejoindre l’Italie. Deux frégates turques, accompagnées de leurs navires de soutien, ont été vues dans les eaux libyennes ces derniers jours. Pour M. Macron, l’acheminement de mercenaires est « attentatoire à la sécurité de tous les Européens et des Sahéliens ».
En outre, selon une source diplomatique européenne confirmée par deux experts, la Turquie aurait installé des systèmes de défense antiaériens dans l’aéroport de Mitiga, à une dizaine de kilomètres à l’est de Tripoli.
Le Monde
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