La suspension des vols vers la Chine affaiblit la demande en carburant, et l’OPEP envisage de réduire la production pour enrayer la baisse des cours.
Par Nabil Wakim
A l’aéroport de Kiev-Boryspil, un touriste ukrainien rentre de Chine, jeudi 30 janvier. La réduction des vols internes et de certains vols internationaux, notamment d’Europe en direction de la Chine, a des incidences sur la demande de carburant pour l’aviation.
A l’aéroport de Kiev-Boryspil, un touriste ukrainien rentre de Chine, jeudi 30 janvier. La réduction des vols internes et de certains vols internationaux, notamment d’Europe en direction de la Chine, a des incidences sur la demande de carburant pour l’aviation. SERGEI SUPINSKY / AFP
Quel sera l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiale ? S’il est encore trop tôt pour formuler des réponses précises, il est au moins un secteur qui en sent déjà les conséquences : depuis le début de l’épidémie, les cours du brut ont chuté, passant en une semaine de 62 dollars le baril à 57, avant de remonter à 59 dollars vendredi 31 janvier au matin.
Infographie Le Monde
La logique est assez simple. La croissance de la demande chinoise tire à elle seule le marché du brut depuis des années. Si elle vacille, c’est tout l’édifice pétrolier mondial qui tremble. Premier importateur et deuxième consommateur mondial, la Chine a besoin de toujours plus de pétrole pour alimenter sa croissance économique, alors qu’elle en produit de moins en moins. « Tout ralentissement prolongé pourrait entraîner une révision majeure de la demande mondiale », prévient auprès de l’AFP l’analyste de Schneider Electric, Robbie Fraser. « A court terme, il est quasiment certain que l’activité des raffineries et la demande en produits raffinés seront perturbées, mais la question-clé reste de savoir si la maîtrise du virus deviendra un défi prenant beaucoup de temps, avec de vraies conséquences économiques », estime-t-il.
Par Nabil Wakim
A l’aéroport de Kiev-Boryspil, un touriste ukrainien rentre de Chine, jeudi 30 janvier. La réduction des vols internes et de certains vols internationaux, notamment d’Europe en direction de la Chine, a des incidences sur la demande de carburant pour l’aviation.
A l’aéroport de Kiev-Boryspil, un touriste ukrainien rentre de Chine, jeudi 30 janvier. La réduction des vols internes et de certains vols internationaux, notamment d’Europe en direction de la Chine, a des incidences sur la demande de carburant pour l’aviation. SERGEI SUPINSKY / AFP
Quel sera l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiale ? S’il est encore trop tôt pour formuler des réponses précises, il est au moins un secteur qui en sent déjà les conséquences : depuis le début de l’épidémie, les cours du brut ont chuté, passant en une semaine de 62 dollars le baril à 57, avant de remonter à 59 dollars vendredi 31 janvier au matin.
Infographie Le Monde
La logique est assez simple. La croissance de la demande chinoise tire à elle seule le marché du brut depuis des années. Si elle vacille, c’est tout l’édifice pétrolier mondial qui tremble. Premier importateur et deuxième consommateur mondial, la Chine a besoin de toujours plus de pétrole pour alimenter sa croissance économique, alors qu’elle en produit de moins en moins. « Tout ralentissement prolongé pourrait entraîner une révision majeure de la demande mondiale », prévient auprès de l’AFP l’analyste de Schneider Electric, Robbie Fraser. « A court terme, il est quasiment certain que l’activité des raffineries et la demande en produits raffinés seront perturbées, mais la question-clé reste de savoir si la maîtrise du virus deviendra un défi prenant beaucoup de temps, avec de vraies conséquences économiques », estime-t-il.
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