La Turquie a suspendu ses négociations avec Gaz de France sur la participation du groupe à la construction du gazoduc Nabucco. Selon l'agence officielle turque Anatolie, il s'agit d'une mesure de rétorsion contre le vote en octobre dernier par les députés français d'un texte pénalisant la négation du génocide arménien. Ni le groupe français ni le ministère turc de l'énergie n'ont confirmé hier cette mise à l'écart, mais plusieurs sources proches du dossier ont validé l'information. Botas, l'entreprise publique turque d'énergie, membre du consortium Nabucco, aurait mis son veto à l'arrivée de la compagnie gazière française.
L'annonce de cette mise en quarantaine survient alors que les campagnes présidentielles, française et turque, battent leur plein. Elle intervient trois jours après la publication d'un entretien de Ségolène Royal dans la revue Nouvelles d'Arménie. La candidate socialiste s'y déclare en faveur d'une loi pénalisant la négation du génocide si elle est élue. Depuis cet automne, les intérêts français ont été pénalisés à des degrés divers en Turquie. Carrefour et Total ont connu une baisse, passagère, de leur chiffre d'affaires d'environ 10 %. Le Crédit agricole, très intéressé par le rachat de la banque Oyak, propriété du puissant fonds de pension de l'armée turque, a été écarté de la liste des repreneurs.
Tracasseries administratives
Toutes les sociétés françaises sont confrontées à des tracasseries administratives et douanières. Pour autant, fin mars, le ministère des Transports a signé un contrat avec le consortium franco-turco-japonais, mené par Alstom, concernant les infrastructures ferroviaires de la liaison Marmaray, qui reliera les parties européenne et asiatique d'Istanbul en passant sous le Bosphore dès 2011. Et en 2006, les échanges commerciaux entre la Turquie et la France ont encore augmenté de 15 %, à 9,4 milliards d'euros.
source : le Figaro
L'annonce de cette mise en quarantaine survient alors que les campagnes présidentielles, française et turque, battent leur plein. Elle intervient trois jours après la publication d'un entretien de Ségolène Royal dans la revue Nouvelles d'Arménie. La candidate socialiste s'y déclare en faveur d'une loi pénalisant la négation du génocide si elle est élue. Depuis cet automne, les intérêts français ont été pénalisés à des degrés divers en Turquie. Carrefour et Total ont connu une baisse, passagère, de leur chiffre d'affaires d'environ 10 %. Le Crédit agricole, très intéressé par le rachat de la banque Oyak, propriété du puissant fonds de pension de l'armée turque, a été écarté de la liste des repreneurs.
Tracasseries administratives
Toutes les sociétés françaises sont confrontées à des tracasseries administratives et douanières. Pour autant, fin mars, le ministère des Transports a signé un contrat avec le consortium franco-turco-japonais, mené par Alstom, concernant les infrastructures ferroviaires de la liaison Marmaray, qui reliera les parties européenne et asiatique d'Istanbul en passant sous le Bosphore dès 2011. Et en 2006, les échanges commerciaux entre la Turquie et la France ont encore augmenté de 15 %, à 9,4 milliards d'euros.
source : le Figaro
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