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Hausse des prix des produits de large consommation : Le pouvoir d’achat en cote d’alerte

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  • Hausse des prix des produits de large consommation : Le pouvoir d’achat en cote d’alerte

    Les associations de protection du consommateur ont tiré dernièrement la sonnette d’alarme quant à la hausse des prix de produits manufacturés de consommation courante. Devant une telle réalité, les experts rapportent la rétention de certains importateurs quant à l’alimentation du marché en produits importés.

    Les prix des produits de grande consommation connaissent depuis quelques semaines une instabilité. Une situation qui n’arrange en rien le consommateur dont le pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder.

    En effet, les associations de protection du consommateur ont tiré dernièrement la sonnette d’alarme quant à la hausse des prix de produits manufacturés de consommation courante. Elles estiment que les prix relevés ces dernières semaines étaient trop élevés par rapport à ceux pratiqués par les opérateurs économiques.

    Il est à rappeler que la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) a été revue à la hausse dans la loi de finances 2020. Toutefois, cette excuse justifiant l’augmentation des prix n’est plus valable étant donné que l’application de cette disposition a été gelée avant-hier sur instruction du président de la République.

    «En tant qu’association, nous plaidons depuis des années pour le plafonnement de la marge de bénéfices pour les produits essentiels et de large consommation. Cette disposition ne veut nullement dire plafonner les prix. Ces derniers restent tributaires du coût global du produit, qu’il soit importé ou fabriqué localement.

    Ce prix de revient reste variable et seuls le producteur ou l’agriculteur peuvent l’imposer», déclare le Dr Mustapha Zebdi, président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), qui considère que le grand problème sur le marché algérien est effectivement cette marge librement ouverte aux spéculateurs.

    «Dans son trajet entre le producteur et le consommateur, le prix du produit peut prendre des proportions importantes allant jusqu’à 7 fois le coût de revient. La cause est la multiplication d’intermédiaires et de bénéfices suite à la liberté de cette marge», ajoute-t-il avant de préconiser une série de mesures additionnelles.

    Il cite, entre autres, l’établissement d’une liste de produits de large consommation et l’affichage des prix d’usine afin d’éviter toute spéculation. Ceci devrait être renforcé, selon ses propos, par la réalisation de nouveaux espaces de vente et de commercialisation de produits, tels que les marchés parisiens. Cela est parfaitement faisable, selon notre interlocuteur. Toutefois, les Algériens sont-ils encore capables d’acheter ?

    Le commerce au ralenti


    Les experts du marché et de l’activité commerciale confirment que le pouvoir d’achat de l’Algérien a nettement régressé. Même si les chiffres de l’Office national des statistiques soulignent que le citoyen algérien consacre 42% de son budget mensuel à l’alimentation, cette somme d’argent reste aujourd’hui restreinte aux produits les plus rudimentaires.

    L’affluence vers les produits importés a également baissé pour la couche moyenne. Les raisons seraient liées à la hausse des prix de ces produits due essentiellement à la dévaluation du dinar.

    En parallèle à ces augmentations, les salaires n’ont pas été révisés depuis 2012. Avec les derniers événements politiques et socioéconomiques, beaucoup d’entreprises, appartenant à de grands hommes d’affaires, désormais incarcérés, ont vu leurs activités baisser. Des plans sociaux ont été lancés menant au chômage plusieurs chefs de famille.

    Devant une telle réalité, les experts rapportent également la rétention de certains importateurs quant à l’alimentation du marché en produits importés. Ils auraient, selon nos sources, choisi cette option, qui est de faire baisser leurs activités en 2019, de peur d’être auditionnés quant à la source de leur argent.

    Autre problème : d’après des grossistes, l’activité sur le marché et l’affluence vers les magasins de vente en gros ont nettement baissé. En plus de la hausse des prix, ils ajoutent un autre facteur de freinage : la logistique.

    Pour eux, la fermeture des grandes villes à la veille des deux jours de hirak, à savoir le mardi et le vendredi, dissuadent les transporteurs à approvisionner les marchés. Ceci participe grandement à la récession de l’activité commerciale et surtout au manque de certains produits sur le marché.

    Ce n’est pas tout ! D’après El Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens
    (ANCAA), plusieurs commerçants auraient mis la clé sous le paillasson. Leur nombre avoisinerait les 80 000 opérateurs. Ceci s’ajoute au manque important d’espaces commerciaux de proximité. Sur les 1541 communes, l’Algérie ne compte que 860 marchés dits de proximité.

    Un déficit qui dépasse les 500 espaces commerciaux est une aubaine pour le tissu de l’informel qui gagne du terrain sans contribuer d’un centime à la caisse de l’Etat.

    Ceci sans compter les éventuels dangers sur la santé du consommateur qui, dépourvu de moyens d’acheter le luxe, se rabat sur les produits de moindre qualité mais nettement moins chers. Une situation alarmante qui devrait alerter les instances concernées, dont le ministère du Commerce et ses divisions de contrôle et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour l’approvisionnement du marché.

    el watan
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    sais pas ce qu'il en est d'une façon général . mais ce qui est sur , c'est que le poulet et la dinde son au plus bas . 185 da le kilo pour le premier . et 490 Da pour l'escalope du dernier ...

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    • #3
      Pas cher du tout, le poulet !

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      • #4
        oui , mais ca vacille en fonction des périodes . le prix en général baisse de 5 a 10 da jusqu'a atteindre max 170 DA . a l'approche de l'ete , la hausse reprend de la meme facon , jusqu'a atteindre entre 360 et 400 DA le kg pour le poulet . et 650 a 750 da pour la dinde ( escalope ) ..

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