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Laid Benamor accusé de cacher de l’argent à Hong Kong

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  • Laid Benamor accusé de cacher de l’argent à Hong Kong

    Le milliardaire Mohamed Laid Benamor, l’une des plus grosses fortunes en Algérie et l’un des bailleurs de fonds des campagnes électorales de l’ex-président, Abdelaziz Bouteflika, est aujourd’hui rattrapé par la machine judiciaire, a révélé le site Maghreb-intelligence.

    A la suite d’une commission rogatoire envoyée par la justice algérienne à Hong Kong pour réclamer des informations sur les avoirs bancaires et investissements de plusieurs oligarques algériens comme les Benhamadi du groupe Condor, les juges algériens ont débusqué les comptes cachés et secrets de Mohamed Laid Benamor.

    Des comptes offshore qui n’ont jamais été déclarés aux autorités algériennes, affirme la source qui ajoute que grâce à une bonne coopération avec les autorités judiciaires de Hong Kong qui ont accepté de livrer des informations substantielles sur les affaires dissimulées des oligarques algériens, les juges algériens ont pu déterminer l’ampleur de la fortune cachée par Mohamed Laid Benamor.

    Selon la même source, ce dernier se permettait de nombreux luxes princiers grâce à cet argent transféré illicitement depuis l’Algérie. Avec cette fortune, le milliardaire algérien s’offrait une suite pendant toute l’année au luxueux Four Seasons Hotel George-V de Paris. Pour ce plaisir, l’oligarque algérien payait l’équivalent d’un million d’euros par an.

    De l’argent qui était transféré depuis Hong Kong à l’abri des regards indiscrets des autorités algériennes, a-t-on révélé. Rappelons qu’il est reproché à Benamor le «bénéfice d’une autorité et l’influence des fonctionnaires au détriment de l’impartialité de la concurrence sur les marchés publics et l’égalité entre opérateurs économiques, au détriment également de l’investissement productif, créateur de richesses et d’emplois, au détriment aussi de la distribution juste des revenus et la participation à la fiscalité ordinaire».

    Le parquet considère que les pratiques de Benamor n’ont pas favorisé «la liberté de l’accès aux crédits bancaires».

    Le parquet considère que cela a «provoqué un préjudice énorme sur la réalisation et la livraison des projets de développement à travers la saignée du trésor public, la surfacturation des opérations d’importation et atteinte aux réserves de change».

    L’enquête du parquet porte sur l’influence des agents pour l’obtention d’une augmentation des prix, ainsi que la modification des services et des délais, incitation de l’agent public à user de son influence réelle ou supposée dans le but d’obtenir des avantages.

    @ Réflexion
    Dimanche 2 Février 2020
    dz(0000/1111)dz
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