Deux cas suspects de nouveau coronavirus seraient hospitalisés à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) des maladies infectieuses, Docteur-El-Hadi-Flici, (ex-El Kettar), à Alger. En tout cas, l’accès à cet établissement est rigoureusement contrôlé.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Suspectées d’être atteintes du virus chinois, deux personnes ont été admises, dernièrement, à l’EHS des maladies infectieuses Docteur-El-Hadi-Flici, à Oued Koriche, sur les hauteurs d’Alger.
Certaines informations non avérées parlent de deux étudiantes récemment rentrées de Chine. Fort possible, puisque les étudiants algériens, rentrés vendredi dernier, par le premier vol provenant de Chine depuis la déclaration de cette maladie, n’ont pas manqué de souligner la «légèreté» avec laquelle l’Algérie a fait face au coronavirus. Eux qui s’attendaient à une mise en quarantaine et à des contrôles médicaux rigoureux, ont été surpris de découvrir à l’aéroport international d’Alger un simple contrôle de température à l’aide d’une caméra thermique.
Du premier coup d’œil, l’ambiance à l’EHS des maladies infectieuses Docteur-El-Hadi-Flici était, hier dimanche, ordinaire. Seulement, l’accès est strictement contrôlé. Ni les piétons, ni les véhiculent n’échappent à la vérification.
Aux journalistes, on exige la fameuse autorisation délivrée par le ministère de la Santé. Pourtant, depuis l’instruction d’un ancien ministre, il y a quelques années, toutes les structures hospitalières ne doivent plus exiger d’autorisation émanant de la tutelle, et doivent fournir aux journalistes les informations qu’ils désirent afin d’accomplir leur mission. «Nous avons eu instruction, ces derniers jours, de demander aux journalistes une autorisation délivrée par le ministère. C’est par rapport au coronavirus», explique l’agent de sécurité à l’entrée de l’hôpital.
Au poste de police de l’établissement hospitalier, une femme âgée en colère reproche aux agents d’avoir empêché son beau-fils d’accompagner sa femme à l’intérieur du service néphrologie. «Je suis venue, ce matin, avec ma fille qui devait faire sa séance d’hémodialyse et à l’entrée du service, ils ont interdit à son mari de l’accompagner. La pauvre, elle est entrée toute seule alors qu’elle était affaiblie», leur raconte-t-elle.
Après plusieurs tentatives de la calmer, le responsable des agents finit par lui expliquer les raisons réelles de cette restriction. «C’est à cause de la présence de deux malades venus de Chine que l’accès est strictement réglementé», lui susurre-t-il presque à l’oreille.
Les cas de coronavirus révélés par cet agent de sécurité sont-ils réels, ou s’agit-il d’une simple ruse pour calmer la plaignante ?
Ry. N.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Suspectées d’être atteintes du virus chinois, deux personnes ont été admises, dernièrement, à l’EHS des maladies infectieuses Docteur-El-Hadi-Flici, à Oued Koriche, sur les hauteurs d’Alger.
Certaines informations non avérées parlent de deux étudiantes récemment rentrées de Chine. Fort possible, puisque les étudiants algériens, rentrés vendredi dernier, par le premier vol provenant de Chine depuis la déclaration de cette maladie, n’ont pas manqué de souligner la «légèreté» avec laquelle l’Algérie a fait face au coronavirus. Eux qui s’attendaient à une mise en quarantaine et à des contrôles médicaux rigoureux, ont été surpris de découvrir à l’aéroport international d’Alger un simple contrôle de température à l’aide d’une caméra thermique.
Du premier coup d’œil, l’ambiance à l’EHS des maladies infectieuses Docteur-El-Hadi-Flici était, hier dimanche, ordinaire. Seulement, l’accès est strictement contrôlé. Ni les piétons, ni les véhiculent n’échappent à la vérification.
Aux journalistes, on exige la fameuse autorisation délivrée par le ministère de la Santé. Pourtant, depuis l’instruction d’un ancien ministre, il y a quelques années, toutes les structures hospitalières ne doivent plus exiger d’autorisation émanant de la tutelle, et doivent fournir aux journalistes les informations qu’ils désirent afin d’accomplir leur mission. «Nous avons eu instruction, ces derniers jours, de demander aux journalistes une autorisation délivrée par le ministère. C’est par rapport au coronavirus», explique l’agent de sécurité à l’entrée de l’hôpital.
Au poste de police de l’établissement hospitalier, une femme âgée en colère reproche aux agents d’avoir empêché son beau-fils d’accompagner sa femme à l’intérieur du service néphrologie. «Je suis venue, ce matin, avec ma fille qui devait faire sa séance d’hémodialyse et à l’entrée du service, ils ont interdit à son mari de l’accompagner. La pauvre, elle est entrée toute seule alors qu’elle était affaiblie», leur raconte-t-elle.
Après plusieurs tentatives de la calmer, le responsable des agents finit par lui expliquer les raisons réelles de cette restriction. «C’est à cause de la présence de deux malades venus de Chine que l’accès est strictement réglementé», lui susurre-t-il presque à l’oreille.
Les cas de coronavirus révélés par cet agent de sécurité sont-ils réels, ou s’agit-il d’une simple ruse pour calmer la plaignante ?
Ry. N.
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