Patrick Jean Pouyanné, le PDG de Total, le géant français de l’énergie, est attendu à Alger à la fin de ce mois de février, a-t-on appris d’une source médiatique.
Pour préparer cette visite importante pour l’Etat algérien et le géant français, une réunion a été organisée au siège du ministère de l’Energie avec les dirigeants représentant Total en Algérie en présence de hauts responsables de Sonatrach. Au cours de cette réunion, les managers de Total en Algérie ont abordé avec leurs homologues du ministère de l’Energie et de Sonatrach les dossiers des 7 projets que Total est en train de développer en Algérie. Des dossiers qui concernent entre autres des investissements de Total dans un gisement de gaz offshore au large de Mostaganem.
Des tests auraient été faits début 2019 par le géant français et pour l’heure, les résultats obtenus de ces travaux d’exploration n’ont pas encore été dévoilés publiquement, affirme la source. Par ailleurs, il a été également question des projets en pétrochimie à Arzew, à savoir : la réalisation d’un complexe de polypropylène à Arzew (Est d’Oran).
Ce projet pétrochimique comprend une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et une unité de production de polypropylène (PP) d’une capacité de 550.000 tonnes par an.
Le projet représente un investissement d’environ 1,4 milliard USD pour les deux partenaires. Pour l’heure, les études de ce projet ont été lancées et le PDG de Total fera le point sur leur avancement avec les autorités algériennes lors de sa visite à la fin de ce mois de février. Selon la même source, au cours de la même réunion, les représentants de Total ont beaucoup discuté avec les dirigeants de Sonatrach et du ministère de l’Energie du projet de développement des réserves du champ d’Erg Issouane, situé sur le bloc TFT Sud (au sud du champ de Tin Fouyé Tabankort dont Total est le partenaire historique).
Ces réserves sont estimées à plus de 100 millions de barils, permettant au projet de se concrétiser. Ainsi qu’un investissement de quelque 400 millions de dollars et la mise en production du projet est prévue fin 2021. D’autre part, Total aurait fait savoir aux autorités algériennes son désir de développer des projets dans les énergies renouvelables et des annonces concrètes devront être faites d’ici la fin du mois de février.
Concernant le dossier épineux du rachat des actifs d’Anadarko en Algérie, la même source assure que les autorités algériennes auraient montré leur bonne volonté pour régler ce problème avec une solution qui arrangerait l’Etat algérien et Total à la fois.
Les pourparlers se poursuivent toujours et aucune décision officielle n’a été encore prise dans ce dossier, a-t-on ajouté. Soulignons enfin que le dossier du gaz de schiste n’a pas été officiellement abordé et Total ne semble pas montrer un intérêt énorme à l’exploitation du gaz de schiste algérien, a-t-on indiqué.
@ Réflexion
- date : 03-02-2020
Pour préparer cette visite importante pour l’Etat algérien et le géant français, une réunion a été organisée au siège du ministère de l’Energie avec les dirigeants représentant Total en Algérie en présence de hauts responsables de Sonatrach. Au cours de cette réunion, les managers de Total en Algérie ont abordé avec leurs homologues du ministère de l’Energie et de Sonatrach les dossiers des 7 projets que Total est en train de développer en Algérie. Des dossiers qui concernent entre autres des investissements de Total dans un gisement de gaz offshore au large de Mostaganem.
Des tests auraient été faits début 2019 par le géant français et pour l’heure, les résultats obtenus de ces travaux d’exploration n’ont pas encore été dévoilés publiquement, affirme la source. Par ailleurs, il a été également question des projets en pétrochimie à Arzew, à savoir : la réalisation d’un complexe de polypropylène à Arzew (Est d’Oran).
Ce projet pétrochimique comprend une usine de déshydrogénation de propane (PDH) et une unité de production de polypropylène (PP) d’une capacité de 550.000 tonnes par an.
Le projet représente un investissement d’environ 1,4 milliard USD pour les deux partenaires. Pour l’heure, les études de ce projet ont été lancées et le PDG de Total fera le point sur leur avancement avec les autorités algériennes lors de sa visite à la fin de ce mois de février. Selon la même source, au cours de la même réunion, les représentants de Total ont beaucoup discuté avec les dirigeants de Sonatrach et du ministère de l’Energie du projet de développement des réserves du champ d’Erg Issouane, situé sur le bloc TFT Sud (au sud du champ de Tin Fouyé Tabankort dont Total est le partenaire historique).
Ces réserves sont estimées à plus de 100 millions de barils, permettant au projet de se concrétiser. Ainsi qu’un investissement de quelque 400 millions de dollars et la mise en production du projet est prévue fin 2021. D’autre part, Total aurait fait savoir aux autorités algériennes son désir de développer des projets dans les énergies renouvelables et des annonces concrètes devront être faites d’ici la fin du mois de février.
Concernant le dossier épineux du rachat des actifs d’Anadarko en Algérie, la même source assure que les autorités algériennes auraient montré leur bonne volonté pour régler ce problème avec une solution qui arrangerait l’Etat algérien et Total à la fois.
Les pourparlers se poursuivent toujours et aucune décision officielle n’a été encore prise dans ce dossier, a-t-on ajouté. Soulignons enfin que le dossier du gaz de schiste n’a pas été officiellement abordé et Total ne semble pas montrer un intérêt énorme à l’exploitation du gaz de schiste algérien, a-t-on indiqué.
@ Réflexion
- date : 03-02-2020
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