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Le chef juridique sortant de la NSA prévient que les menaces de piratage de la Russie, de la Chine et de l'Iran sont aussi dangereuses pour les États-Unis que le changement climatique
Aaron Holmes 3 fév 2020, 16:13
Le chef juridique sortant de la NSA, Glenn Gerstell, a déclaré dans une interview au Washington Post que le piratage des menaces des adversaires était une menace existentielle pour les États-Unis au même titre que le changement climatique.
Il a décrit les progrès technologiques comme un "tsunami" croissant auquel les agences de défense américaines pourraient ne pas être préparées.
Gerstell rejoint un chœur de responsables de la sécurité avertissant que les États-Unis doivent devancer les menaces de cybersécurité.
Les progrès rapides de la technologie pourraient modifier la dynamique du pouvoir entre les États-Unis et leurs adversaires, et les agences fédérales devront s'adapter rapidement aux menaces croissantes de cybersécurité, selon l'avocat général sortant de la National Security Agency, Glenn Gerstell.
Gerstell a prédit une augmentation des menaces de piratage contre les États-Unis dans une interview au Washington Post publiée lundi, comparant le défi à celui posé par le changement climatique.
"Les défis posés par la révolution numérique ... sont d'une telle ampleur et se présentent à nous avec une telle rapidité qu'il existe un danger que nous la traitions de manière conventionnelle et sous-estimons son importance", a déclaré Gerstell.
Les agences américaines et les sociétés privées ont été la cible d'une multitude de hacks sophistiqués provenant de pays comme l' Iran , la Chine , la Russie et la Corée du Nord ces dernières années. Des pirates ont volé des informations sensibles, compromis des réseaux militaires et détenu l'infrastructure des entreprises contre rançon.
Selon Gerstell, le gouvernement américain devra consolider et renforcer ses cyber-défenses afin de se protéger contre les futurs hacks. Bien que Gerstell n'ait pas recommandé de mesures spécifiques, il a déclaré que la NSA devrait être plus transparente sur son travail de cybersécurité à l'avenir. Un porte-parole de la NSA n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
Gerstell rejoint un chœur d'anciens responsables de l'administration avertissant de l'augmentation des menaces de piratage. Kiersten Todt, ancien conseiller en cybersécurité de l'administration Obama, a déclaré le mois dernier à Business Insider que des pays comme la Chine, l'Iran et l'Arabie saoudite pourraient "chercher à attaquer notre infrastructure critique sur le territoire national".
Les experts en sécurité demandent depuis des mois plus de transparence à la NSA. En janvier, la NSA a signalé une faille critique dans Windows 10 de Microsoft - une décision sans précédent pour une agence gouvernementale - mais n'a pas révélé comment elle s'associe à des entreprises privées pour identifier les risques de sécurité. L'incident a soulevé des drapeaux rouges pour les agents de surveillance de sécurité à l'époque.
"Il s'agit clairement de changements notables par rapport aux pratiques habituelles et il vaut la peine de prêter attention à cette vulnérabilité et de poser des questions", a déclaré à Business Insider le PDG de Tenable, Amit Yoran, qui a fondé l'équipe de préparation aux urgences informatiques du Département de la sécurité intérieure .
Aaron Holmes 3 fév 2020, 16:13
Le chef juridique sortant de la NSA, Glenn Gerstell, a déclaré dans une interview au Washington Post que le piratage des menaces des adversaires était une menace existentielle pour les États-Unis au même titre que le changement climatique.
Il a décrit les progrès technologiques comme un "tsunami" croissant auquel les agences de défense américaines pourraient ne pas être préparées.
Gerstell rejoint un chœur de responsables de la sécurité avertissant que les États-Unis doivent devancer les menaces de cybersécurité.
Les progrès rapides de la technologie pourraient modifier la dynamique du pouvoir entre les États-Unis et leurs adversaires, et les agences fédérales devront s'adapter rapidement aux menaces croissantes de cybersécurité, selon l'avocat général sortant de la National Security Agency, Glenn Gerstell.
Gerstell a prédit une augmentation des menaces de piratage contre les États-Unis dans une interview au Washington Post publiée lundi, comparant le défi à celui posé par le changement climatique.
"Les défis posés par la révolution numérique ... sont d'une telle ampleur et se présentent à nous avec une telle rapidité qu'il existe un danger que nous la traitions de manière conventionnelle et sous-estimons son importance", a déclaré Gerstell.
Les agences américaines et les sociétés privées ont été la cible d'une multitude de hacks sophistiqués provenant de pays comme l' Iran , la Chine , la Russie et la Corée du Nord ces dernières années. Des pirates ont volé des informations sensibles, compromis des réseaux militaires et détenu l'infrastructure des entreprises contre rançon.
Selon Gerstell, le gouvernement américain devra consolider et renforcer ses cyber-défenses afin de se protéger contre les futurs hacks. Bien que Gerstell n'ait pas recommandé de mesures spécifiques, il a déclaré que la NSA devrait être plus transparente sur son travail de cybersécurité à l'avenir. Un porte-parole de la NSA n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
Gerstell rejoint un chœur d'anciens responsables de l'administration avertissant de l'augmentation des menaces de piratage. Kiersten Todt, ancien conseiller en cybersécurité de l'administration Obama, a déclaré le mois dernier à Business Insider que des pays comme la Chine, l'Iran et l'Arabie saoudite pourraient "chercher à attaquer notre infrastructure critique sur le territoire national".
Les experts en sécurité demandent depuis des mois plus de transparence à la NSA. En janvier, la NSA a signalé une faille critique dans Windows 10 de Microsoft - une décision sans précédent pour une agence gouvernementale - mais n'a pas révélé comment elle s'associe à des entreprises privées pour identifier les risques de sécurité. L'incident a soulevé des drapeaux rouges pour les agents de surveillance de sécurité à l'époque.
"Il s'agit clairement de changements notables par rapport aux pratiques habituelles et il vaut la peine de prêter attention à cette vulnérabilité et de poser des questions", a déclaré à Business Insider le PDG de Tenable, Amit Yoran, qui a fondé l'équipe de préparation aux urgences informatiques du Département de la sécurité intérieure .
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