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Diego Garcia sera-t-elle neutralisée comme Aïn al-Asad ?

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  • Diego Garcia sera-t-elle neutralisée comme Aïn al-Asad ?

    Depuis quelques jours, certains sites militaires font état du décollage des bombardiers stratégiques américains B-52 déployés sur la base aérienne US à Diego Garcia en direction du golfe Persique. Al-Masdar News rapporte que « pour la quatrième journée consécutive, les B-52 US, capables de transporter des bombes nucléaires, ont fait leur apparition à proximité de l’espace aérien iranien, « en rangée de deux », « avant de faire demi-tour et continuer en sens inverse ».

    Le site spécule en affirmant que ce pourrait être « une simulation des frappes contre l’Iran » : « Ces frappes, si elles ont lieu, impliquerait également Israël, principal agitateur de la région », fait remarquer le site citant des sources russes.


    Aircraft Spots
    @AircraftSpots
    USAF B-52H callsign GRIMM21 departed Diego Garcia heading northbound over the Indian Ocean.


    Et le site d’ajouter : « Les bombardiers stratégiques américains, selon certaines sources, opèrent en couple, et ils effectuent un long vol de plusieurs heures depuis la base aérienne de Diego Garcia dans l’océan Indien, en direction directe du golfe Persique avant de rebrousser chemin. Ces vols n’ont pas été commentés mais les experts estiment qu’il s’agirait des vols de simulation de frappe contre l’Iran ».



    Ceci étant, certains observateurs ne voient là qu’une manœuvre un peu vidée de contenu. Le B-52 tout comme le F-35 n’a jamais fait son baptême de feu. Ce sont des appareils largement médiatisés et dont les capacités sont à l’effet commercial largement hyperbolisés. L’Iran dispose aujourd’hui de systèmes de défense aérienne à longue portée, en état de tir 24 heures sur 24. La DCA iranienne a d’ailleurs bien prouvé de quel bois elle est faite quand en juin dernier, un Global Hawk US s’est aventuré dans le ciel du Sud iranien. Le système de défense antiaérienne iranien est capables de frapper des bombardiers comme le B-52 à des distances allant jusqu’à 200-250 kilomètres, et pour être efficaces, les appareils US n’ont d’autres choix que d’opérer à de telle distance et par conséquent, l’efficacité de ces séances d’entraînement est faible.

    Et puis on le sait, le commandement de défense aérienne iranien a l’ordre d’abattre les appareils US, sans préavis ni aucun avertissement, s’ils se mettent à tenter une quelconque infiltration. L’Iran abattra donc les B-52 à l’approche, et il est peu probable que Washington puisse faire quoi que ce soit avec ses appareils à moins de vouloir entrer ouvertement en guerre contre l’Iran, notent les experts cités par Al-Masdar News, lesquels renvoient ensuite à la perspective d’une guerre totale qu’ouvrirait l’Iran contre les États-Unis et leurs alliés dans la région.

    « Le 8 janvier dernier, quand l’Iran a pris pour cible la plus grande base aérienne US à Al-Anbar en Irak, son action n’a été qu’une toute petite gifle. L’Iran n’a utilisé aucun missile provenant de ses silos sous-terrains dont personne ne connaît ni le contenu ni l’ampleur, pour frapper la base US. Bien au contraire, ses missiles, moins d’une vingtaine en tout et pour tout, étaient déployés ouvertement, prêts à être lancés deux jours avant, et ce, au vu et au su des satellites US. Au fait, l’Iran s’est bien gardé de surprendre les USA ; s’il ait voulu le faire, les missiles auraient été lancés à partir de ses silos sans avertissement. Et là, le Pentagone n’en serait pas comme aujourd’hui à communiquer à compte-goutte ses morts et blessés. l’Iran avait informé l’Irak qui avait informé les USA, défiant ainsi et encore plus Trump et son arsenal militaire en Asie de l’Ouest », a expliqué la source.

    « L’Iran aurait envisagé un plan prévoyant le lancement simultané de centaines de missiles contre toutes les bases militaires américaines dans les pays entourant l’Iran, au Levant et ailleurs, si les USA avaient riposté le 8 janvier. Tous les alliés de l’Iran au Moyen-Orient auraient été impliqués et les alliés des USA auraient été frappés directement. C’est ce scénario prévisible que s’est évité l’Amérique en choisissant d’être humiliée et de saigner à Aïn al-Asad. Or ce scénario peut se reproduire à tout instant », relève la source.

    « Aucun pays ou armée du Moyen-Orient n’a osé défier les USA, notamment lorsque ceux-ci y ont déployé des dizaines de milliers de militaires et d’effectifs. Seul l’Iran s’oppose directement à l’hégémonie et à la puissance militaire des USA. Et avec lui tout l’Axe de la Résistance qui s’impose là a un équilibre de la peur et une politique de dissuasion sur les USA au Moyen-Orient. Il y a deux jours l’Iran annonçait d’ailleurs le départ de sa flotte de guerre dans l’ocean Indien là où il a tenu en décembre 2019 quatre jours d’exercices navals avec la Chine et la Russie. Les B-52 à Diego Garcia peuvent encore attendre. Tôt ou tard ils reprendront le même chemin que l’USS Abraham Lincoln ».

    source : http://french.presstv.com/Detail/202...la-pente-raide
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le B-52 tout comme le F-35 n’a jamais fait son baptême de feu.
    Jamais de baptème du feu pour le B-52, conçu il y a plus de 60 ans ?
    C'est une blague ?
    Les B-52 ont déversé des dizaines de milliers de tonnes de bombes sur le Vietnam dans les années 60 et 70.
    Plus les 2 guerres du Golfe et l'Afghanistan.
    au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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    • #3
      Les B-52 ont déversé des dizaines de milliers de tonnes de bombes sur le Vietnam dans les années 60 et 70.
      Ce qui au final ne leurs a servi a rien puisque battus, les amerloques sont rentres chez eux la queux entre les jambes.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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      • #4
        Envoyé par delci
        Ce qui au final ne leurs a servi a rien puisque battus, les amerloques sont rentres chez eux la queux entre les jambes.
        Ce que tu ne sais pas c'est qu'ils se sont battu aussi contre les Chinois envoyés au Vietnam par Mao, la Chine était une base arriére pour le Nord Vietnam.


        La Chine et la guerre du Viêtnam (1964-1969)

        C'est pourquoi la Chine réagit très rapidement après l'incident du golfe du Tonkin : dès le 5 août 1964, Pékin garantit à Hanoï son soutien et dès la mi-août, des unités de chasse et de DCA ont fait mouvement aux frontières du Nord-Viêtnam dans les provinces du Kunming et du Guangzhou. Le 12 août, le QG de la 7ème armée de l'air est déplacé de Guangdong à Nanning, pour opérer au-dessus du Guangxi et éventuellement du golfe du Tonkin. 4 divisions aériennes et une division de DCA sont alors en position près des frontières, et deux pistes aériennes sont construites pour leurs besoins. 8 divisions aériennes sont par ailleurs placées en arrière, comme deuxième ligne. Sous l'impulsion de Mao, toute l'industrie est progressivement transférée des zones côtières à l'intérieur des terres, et se développe pour soutenir l'appareil militaire.

        La stratégie chinoise repose sur trois idées : si les Américains envahissent au sol le Nord-Viêtnam, la Chine devra réagir ; celle-ci doit donner des avertissements aux Américains de façon à les dissuader d'aller trop loin ; enfin, il faut éviter la confrontation militaire directe avec les Etats-Unis, mais ne pas se dérober si elle intervient.

        C'est pourquoi la Chine annonce publiquement son soutien au Nord-Viêtnam en mars 1965 et cherche à renforcer la mobilisation de sa population en soulignant le danger posé par l'agression américaine contre Hanoï. En avril 1965, Le Duan et Giap visitent secrètement Pékin. Ils demandent aux Chinois une aide pour remplir quatre objectifs : restreindre les bombardements américains au sud du 20ème ou du 19ème parallèle, défendre Hanoï et les zones plus au nord des bombardements, protéger les lignes de communication et remonter le moral de la population. Il y a cependant des divergences : Le Duan souhaite des pilotes chinois, mais Pékin rechigne pour le moment ; la DCA chinoise ne dépasse pas le 21ème parallèle ; et ses troupes du génie ne prennent en compte que les chemins de fer. Hô Chi Minh s'assure personnellement du soutien de Mao en allant lui-même en Chine en mai-juin 1965. Les Chinois forment deux comités rassemblant des personnalités politiques et militaires pour s'occuper de l'affaire viêtnamienne.

        On observe cependant des caractéristiques particulières dans la relation sino-viêtnamienne. D'abord, contrairement à la guerre d'Indochine, les Nord-Viêtnamiens ne laissent pas les Chinois interférer dans leur prise de décision. Pékin est informée ou consultée, mais l'initiative reste à Hanoï. En outre, dès le printemps et l'été 1965, les deux pays ont convenu que l'aide chinoise resterait essentiellement logistique et de défense du Nord : Hanoï mènera la guerre avec ses propres forces, et des troupes chinoises ne seront engagées massivement qu'en cas d'invasion du pays par les Américains.

        L'aide chinoise de 1965 à 1969 prend trois formes : l'envoi de troupes du génie, l'envoi d'unités de DCA et le soutien logistique au Nord-Viêtnam.

        Dès le 18 avril 1965, les Chinois créent une "force de volontaires" du génie chargée de reconstruire les voies ferrées, d'améliorer les défenses du Nord-Viêtnam et de bâtir des pistes aériennes. 7 divisions entrent progressivement au Nord-Viêtnam à partir de juin 1965. La première division comprend 6 des meilleurs régiments de chemin de fer chinois -suivis par deux autres après 1968-, un bataillon de prospection ferroviaire et une douzaine de bataillons de DCA. Soit 32 700 hommes au maximum qui demeurent sur place jusqu'en 1969. A son départ, en juin 1970, la division a construit 117 km de voies ferrées, reconstruit 362 km, édifié 39 ponts ferroviaires et 14 tunnels, ainsi que 20 nouvelles gares. La deuxième division comprend trois régiments du génie, une brigade d'hydrologie, une brigade de transport maritime et quelques unités de DCA, 12 000 hommes en tout. Cette division entre dans le pays dès le 6 juin 1965 et elle est la première à assumer des tâches du génie. Elle est retirée entre juillet et octobre 1966 suite aux divergences entre Hanoï et Pékin.

        La troisième division est composée des troupes du génie de l'air. Elle doit bâtir un complexe à Yen Bay avec des pistes pour jets et des abris souterrains. Arrivée en novembre 1965, elle termine la base en mai 1969 et les abris souterrains pour avions en octobre, puis repart en Chine.

        Les quatrième, cinquième et sixième divisions regroupent les unités de construction de routes, sous un commandement indépendant, et rassemblent environ 80 000 hommes. Toutes ces divisions ont leurs propres unités de DCA. Elles pénètrent au Nord-Viêtnam en novembre 1965 et en partent en octobre 1968. Elles construisent ou reconstruisent 7 routes, soit 1 206 km, 395 ponts et remuent pas moins de 30,5 millions de mètres cube de terre. La septième division remplace la deuxième à partir de décembre 1966. Elle aligne trois régiments du génie ou de construction et plusieurs bataillons anti-aériens, 16 000 hommes en tout. Elle construit des défenses souterraines dans le delta de la rivière Rouge ainsi que des abris souterrains pour les avions jusqu'en novembre 1969. La Chine a également expédié en octobre 1965 une brigade de transmissions qui demeure jusqu'en juillet 1966, posant 894 km de lignes téléphoniques.

        Le 1er août 1965, les 61ème et 63ème divisions anti-aériennes chinoises entrent au Nord-Viêtnam. Arrivée à Yen Bay le 5 août, la 61ème division est engagée quatre jours plus tard contre un raid de F-4 Phantom. Elle abat un appareil avec ses canons de 37 et 85 mm. La 63ème division, installée près de Kep, connaît son premier engagement le 23 août et abat aussi un avion américain. D'août 1965 à mai 1969, ce sont pas moins de 16 divisions, soit 63 régiments antiaériens, 150 000 hommes, qui sont engagés au Nord-Viêtnam. Tirant les leçons de la guerre de Corée, les Chinois font tourner leurs formations tous les six mois. Celles-ci protègent les troupes du génie et les voies de communication, mais ne sont pas engagées dans la défense de la piste Hô Chi Minh. Il est intéressant de remarquer que l'aviation chinoise n'a jamais été engagée directement au-dessus du Nord-Viêtnam. En revanche, la Chine durcit sa position lors des rencontres entre chasseurs américains et chinois près des frontières dès avril 1965.

        L'aide logistique de la Chine n'est pas la moins conséquente. Entre 1964 et 1965, elle est déjà presque multipliée par deux, de 80 500 à plus de 220 000 fusils, de 1 200 à plus de 4 400 pièces d'artillerie, par exemple, sans parler des munitions, et le flot continue jusqu'en 1969, au moment du retrait des troupes chinoises. Le soutien de la Chine au Nord-Viêtnam a donc été massif.

        Au total, ce sont pas moins de 320 000 soldats chinois qui ont servi sur place, avec un pic en 1967 (170 000 hommes), et leur présence a sans doute beaucoup fait pour dissuader les Américains d'envahir le Nord-Viêtnam.
        Dernière modification par zek, 05 février 2020, 08h24.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          L'article initial émane de Press Tv qui est l'organe de propagande de l'Iran.
          Ce média prend ceux qui l'écoutent pour des imbéciles en donnant des informations totalement délirantes et qui peuvent être facilement contredite même par un non initié.
          Alors dire que le B-52 n'a jamais connu le baptême du feu à l'instar du F-35, cela s'appelle se moquer du monde.
          Même le plus ignare en matière d'aviation militaire sait que cet appareil a un passé guerrier.
          Cela en dit long sur la crédibilité de ce média.
          D'ailleurs, l'an dernier, il a franchi allègrement le mur du con en dévoilant une nouvelle sensationnelle...
          Pour ceux qui s'en souviennent, Press Tv s'était fendu d'un superbe article précisant que les Houtis, au Yemen, venaient de capturer une vedette remplie de forces spéciales françaises.
          Dans la réalité, il s'agissait d'un navigateur solitaire français sur un vieux voilier qui, à cause d'une avarie, s'était dirigé vers le port le plus proche du Yemen.
          Ce navigateur avait d'ailleurs été libéré très rapidement par les Houtis.
          Un média sérieux aurait donc démenti sa fake news initiale, mais pas Press Tv bien sûr. Ce n'est pas le genre de la maison...

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          • #6
            par bapteme du feu
            n ont pas lance de missiles nucleaires
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              je me suis effectivement arrêté de lire au moment ou le B52 est apparu ......... on dirait que ces articles sont ecrit par des idiots
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Envoyé par nacer-eddine06
                par bapteme du feu - n ont pas lance de missiles nucleaires
                J'en prends bonne note !
                Quels sont donc les avions militaires dans le monde entier qui ont lancé des missiles nucléaires ? Il n'y en a aucun.
                Donc aucun avion n'a jamais connu le baptême du feu... CQFD !
                On va faire une petite exception pour les B-29 de 1945 qui ont lancé des bombes nucléaires sur le Japon.
                Depuis rien ! Ni bombe, ni missile nucléaires (et c'est tant mieux).
                Donc pas de baptême du feu depuis...
                Je persiste et je signe : Press Tv est le degré zéro de l'information.

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                • #9
                  Il y a tout de même des avions qui ont perdu leurs charges nucléaire en plein milieu de l'océan.
                  Arf je pinaille.
                  J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                  • #10
                    il y a aussi les essais nucléaire réalisés dans les années 50-70 , notamment celui de la TSar Bomba larguée par un Tupolev TU-95 ..... arrf arrrf .....:22:
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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