Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Préparation du sommet de l’Union Africaine : L’Algérie ciblée par une campagne insidieuse

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Préparation du sommet de l’Union Africaine : L’Algérie ciblée par une campagne insidieuse

    El Watan







    Préparation du sommet de l’Union Africaine : L’Algérie ciblée par une campagne insidieuse
    R. N. 04 FÉVRIER 2020 À 9 H 03 MIN 2409
    Les attaques visant particulièrement le chef du Conseil de paix et de sécurité (CPS) ne sont pas nouvelles. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une campagne permanente orchestrée par le Maroc et ses relais médiatiques étrangers.

    Des sites marocains relaient une campagne insidieuse contre l’Algérie visant à fausser la réalité, à quelques jours d’un sommet de l’Union africaine qui devrait aborder les violations flagrantes du Maroc dans les territoires sahraouis occupés. Ces sites, dont la spécialité est le dénigrement de l’Algérie, ciblent en particulier le chef de la Commission paix et sécurité (CPS) de l’UA, l’Algérien Smaïl Chergui. Leur agitation traduit, en effet, une démarche propagandiste qui vise à fragiliser le CPS en prévision du sommet d’Addis-Abeba.

    Au-delà de l’organe décisionnel de l’UA, c’est toute l’organisation panafricaine que Rabat tente de fragiliser par sa politique de fait accompli, alors que les mesures unilatérales du Maroc, qu’il s’agisse de l’ouverture de consulats à Laayoune et à Dakhla ou de l’annexion des eaux du Sahara occidental, constituent bel et bien une violation des actes constitutifs de l’UA et du droit international. Au Maroc même, les observateurs s’interrogent sur cette frénésie, sans sens, pour des consulats fantômes au Sahara occidental.

    Il va sans dire que le Maroc s’adjuge les voix de quelques pays africains au prix de millions d’euros, issus de blanchiment d’argent et dépensés dans le cadre d’une diplomatie commerciale qui transforme le Maroc en tremplin pour le redéploiement des puissances néocoloniales en Afrique. Rabat s’affole au moment où la présidence tournante de l’UA en 2020 devrait revenir au Sud-Africain Cyril Ramaphosa, appelé à assurer également les commandes de la troïka sur le Sahara occidental, instituée lors du sommet de Nouakchott en juillet 2018.


    Au demeurant, les attaques visant le chef du CPS ne sont pas nouvelles, elles s’inscrivent dans le cadre d’une campagne permanente orchestrée par le Maroc et ses relais médiatiques étrangers, y compris israéliens, pour déstabiliser ce panafricaniste dont les réalisations en matière de consolidation de la paix dans le continent dérangent au plus haut niveau au Maroc. Rien d’étonnant à cela : les auteurs sont connus pour être les porte-voix des services de renseignement marocains et même israéliens, à l’instar de Farid Mnebhi, un anti -algérien qui ne cache pas sa collaboration avec Israël quand il s’agit de l’Algérie.

    Il y a lieu de souligner que la vision du chef du CPS du règlement de la crise sécuritaire à laquelle est confronté le continent, en particulier la région du Sahel, contrarie les objectifs d’un membre influent du Conseil de sécurité, allié du Maroc.

    «Chergui plaide pour une implication plus grande des Africains dans la résolution des conflits, soulignant que les droits d’auteur pour la force conjointe, G5 Sahel, reviennent aux cinq pays contributeurs et non pas à ce membre qui veut être promoteur de cette initiative», indique-t-on.

    «Encouragé par le succès de sa récente médiation en Centrafrique, le chef du CPS travaille d’arrache-pied pour que l’Union africaine reprenne le dossier libyen et appuie une solution politique inclusive en Libye», explique un média public qui rapporte l’information, avant d’indiquer que «le CPS prévoit déjà une réunion au sommet début février pour examiner la situation en Libye et ses répercussions sur la région du Sahel».
Chargement...
X