Lettre d'une femme à son amant...
Je vous offre comme présent,
Cher amant
La totalité de mon corps
Que mon pauvre mari couvre d'or
Alors que vous d’obscénités
Mais aussi un peu d'amour
Enfin j'ose l'espérer
Car je suis à vous toujours.
Les fleurs se meurent
Lorsqu'on ne les arrose point
Je remercie vos ardeurs
D'être à mes petits soins
L'idiot qui me sert d'époux
Aime à vous flatter
Crétin ! Il ignore que c'est à votre cou
Que j'aime me balancer
On peut donc continuer
Notre secrète relation
Comme toujours, ce soir je viendrai
Me laisser aller à vos passions.
Du mari à l'amant...
Cher monsieur je vous salue
Et vous remercie
Vous qui avez su
M'ôter bien des soucis
J'ai connaissance de l'intimité
Qui vous lie à ma femme
J'admire votre intrépidité
Je vous félicite, vous acclame
Moi je n'y arrive plus
Cette bougresse me dégoûte
Tout chez elle est surplus
Il y a bien trop de bagages en soute
Alors ce soir comme toujours,
Occupez-vous de son ∗ ∗ ∗
Jouez le jeu de l'amour
Sans vous soucier du cocu.
Réponse de l'amant...
Chers intimes,
Au risque de vous décevoir
De vous peiner peut-être
Je ne serai plus au soir
L'amant sous la fenêtre
Je ne sais lequel de vous deux
Sera alors le plus triste
Mais sur ces aveux
Sans nul remord je vous quitte
J'ai trouvé sans chercher
Une belle aux grands charmes
Qui n'a rien a comparer
Avec vous madame.
Sur ces adieux, à jamais
Je vous salue affablement
Je vous souhaite de retrouver
La ferveur de vos vingt ans.
Gabriel Laigle
Je vous offre comme présent,
Cher amant
La totalité de mon corps
Que mon pauvre mari couvre d'or
Alors que vous d’obscénités
Mais aussi un peu d'amour
Enfin j'ose l'espérer
Car je suis à vous toujours.
Les fleurs se meurent
Lorsqu'on ne les arrose point
Je remercie vos ardeurs
D'être à mes petits soins
L'idiot qui me sert d'époux
Aime à vous flatter
Crétin ! Il ignore que c'est à votre cou
Que j'aime me balancer
On peut donc continuer
Notre secrète relation
Comme toujours, ce soir je viendrai
Me laisser aller à vos passions.
Du mari à l'amant...
Cher monsieur je vous salue
Et vous remercie
Vous qui avez su
M'ôter bien des soucis
J'ai connaissance de l'intimité
Qui vous lie à ma femme
J'admire votre intrépidité
Je vous félicite, vous acclame
Moi je n'y arrive plus
Cette bougresse me dégoûte
Tout chez elle est surplus
Il y a bien trop de bagages en soute
Alors ce soir comme toujours,
Occupez-vous de son ∗ ∗ ∗
Jouez le jeu de l'amour
Sans vous soucier du cocu.
Réponse de l'amant...
Chers intimes,
Au risque de vous décevoir
De vous peiner peut-être
Je ne serai plus au soir
L'amant sous la fenêtre
Je ne sais lequel de vous deux
Sera alors le plus triste
Mais sur ces aveux
Sans nul remord je vous quitte
J'ai trouvé sans chercher
Une belle aux grands charmes
Qui n'a rien a comparer
Avec vous madame.
Sur ces adieux, à jamais
Je vous salue affablement
Je vous souhaite de retrouver
La ferveur de vos vingt ans.
Gabriel Laigle
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