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Alain Gresh: La Palestine, toujours recommencée

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  • Alain Gresh: La Palestine, toujours recommencée

    Il s'avère que tant Alain Gresh que Serge Halimi sont à même de condamner en terme durs l'apartheid de la dictature israélienne en territoires occupés palestiniens sans encourir aucun grief de par le CRIF car ils sont juifs (en religion).

    -Avec la Palestine, le conflit le plus long de l’époque contemporaine, nous dépassons le différend purement territorial. Plus qu’une question de sol, c’est avant tout une question de justice, ou plutôt d’injustice sans cesse recommencée. Dans les territoires occupés, la population est confrontée à un phénomène qui a disparu ailleurs : un colonialisme en marche.

    Depuis 1967, Israël a installé en Cisjordanie et à Jérusalem-Est plus de 650 000 colons, une pratique que la Cour pénale internationale qualifie de « crime de guerre ». La vie quotidienne des Palestiniens est marquée par la confiscation de leurs terres, la destruction de leurs maisons, les arrestations — la majorité de la population adulte masculine est passée par la case prison —, la torture, une armée qui tire à vue, la construction d’un mur qui ne « sépare » pas deux populations mais concourt à enfermer l’une d’elles. Se dessine un archipel de bantoustans, contournés par des routes spéciales réservées aux Israéliens — une forme de ségrégation qui n’existait même pas en Afrique du Sud.

    La population est gouvernée par des lois spéciales, un régime qui ressemble par bien des traits à de l’apartheid : deux populations sur la même terre (Cisjordanie et Jérusalem-Est), Palestiniens et colons, soumis à des législations différentes, passibles de tribunaux distincts-.

    Alain Gresh in Le Monde diplomatique.
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