5'800 dirahms par mois ou par année ( La dépense moyenne annuelle par personne, poursuit-il, en alimentation est passée de 4553 à 5847 dirhams entre 2007 et 2014)?
Si ce pécule insignifiant de 5'800 dirhams par personne est consacré annuellement pour que se sustenter, alors les repas au Maroc ne doivent pas être très variés: couscous, chorba...chorba, couscous?
- Le ministre de l’Economie et des finances a fourni des données sur le budget réservé à l’alimentation par les ménages marocains. La part des dépenses dans ce poste est passée de 37% à 41% entre 2001 et 2014 avec toutefois une disparité significative entre le milieu urbain et rural.
La dépense moyenne annuelle des familles marocaines en produits alimentaires atteint 5800 dirhams selon des données fournies par le ministère de l’Economie et des finances.
Dans sa réponse à une question écrite d’un parlementaire relative à l’augmentation du volume des dépenses des familles marocaines en alimentation, le ministre Mohamed Benchaaboun a indiqué que cette composante représente 37,1% de leurs revenus annuels en 2017. Et le ministre de préciser que le revenu moyen annuel par personne au Maroc est passé de 11000 à 19.000 dirhams entre 2002 et 2014 enregistrant ainsi une croissance annuelle de 5% en moyenne.
La dépense moyenne annuelle par personne, poursuit-il, en alimentation est passée de 4553 à 5847 dirhams entre 2007 et 2014. Ce faisant, ajoute Benchaaboun, la structure des dépenses de consommation montre une baisse de la consommation des produits alimentaires en volume et une amélioration en matière de qualité.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du samedi 8 février, que la part des dépenses alimentaires dans le budget des familles est passée de 37% à 41% à l’échelle nationale entre 2001 et 2014. Toutefois, la part budgétaire de l’alimentation est assez disparate entre le milieu urbain qui pointe à 33% et le milieu rural qui enregistre 47,3%. Cette disparité est toute aussi significative quand on décortique les budgets consacrés à l’alimentation par les catégories les plus nanties et celles qui le sont moins.
Les 10% les plus aisés consacrent 26% de leur budget à l’alimentation alors que les moins aisés dépensent la moitié de leur budget pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Selon les données du ministère de l’Economie et des finances, la moyenne des dépenses annuelles par personne en alimentation n’a augmenté que de 3,8% entre 2007 et 2014.
En revanche, les dépenses consacrées à l’enseignement, la culture et le divertissement ont connu une augmentation sensible qui a atteint 9,3%. D’autres postes de dépenses ont connu une hausse, au cours de la même période, tels le logement et l’énergie (7%) ainsi que l’hygiène et les soins de santé (8%)-.
le 360.ma
Si ce pécule insignifiant de 5'800 dirhams par personne est consacré annuellement pour que se sustenter, alors les repas au Maroc ne doivent pas être très variés: couscous, chorba...chorba, couscous?
- Le ministre de l’Economie et des finances a fourni des données sur le budget réservé à l’alimentation par les ménages marocains. La part des dépenses dans ce poste est passée de 37% à 41% entre 2001 et 2014 avec toutefois une disparité significative entre le milieu urbain et rural.
La dépense moyenne annuelle des familles marocaines en produits alimentaires atteint 5800 dirhams selon des données fournies par le ministère de l’Economie et des finances.
Dans sa réponse à une question écrite d’un parlementaire relative à l’augmentation du volume des dépenses des familles marocaines en alimentation, le ministre Mohamed Benchaaboun a indiqué que cette composante représente 37,1% de leurs revenus annuels en 2017. Et le ministre de préciser que le revenu moyen annuel par personne au Maroc est passé de 11000 à 19.000 dirhams entre 2002 et 2014 enregistrant ainsi une croissance annuelle de 5% en moyenne.
La dépense moyenne annuelle par personne, poursuit-il, en alimentation est passée de 4553 à 5847 dirhams entre 2007 et 2014. Ce faisant, ajoute Benchaaboun, la structure des dépenses de consommation montre une baisse de la consommation des produits alimentaires en volume et une amélioration en matière de qualité.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du samedi 8 février, que la part des dépenses alimentaires dans le budget des familles est passée de 37% à 41% à l’échelle nationale entre 2001 et 2014. Toutefois, la part budgétaire de l’alimentation est assez disparate entre le milieu urbain qui pointe à 33% et le milieu rural qui enregistre 47,3%. Cette disparité est toute aussi significative quand on décortique les budgets consacrés à l’alimentation par les catégories les plus nanties et celles qui le sont moins.
Les 10% les plus aisés consacrent 26% de leur budget à l’alimentation alors que les moins aisés dépensent la moitié de leur budget pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Selon les données du ministère de l’Economie et des finances, la moyenne des dépenses annuelles par personne en alimentation n’a augmenté que de 3,8% entre 2007 et 2014.
En revanche, les dépenses consacrées à l’enseignement, la culture et le divertissement ont connu une augmentation sensible qui a atteint 9,3%. D’autres postes de dépenses ont connu une hausse, au cours de la même période, tels le logement et l’énergie (7%) ainsi que l’hygiène et les soins de santé (8%)-.
le 360.ma
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